@ l’auteur,
Ainsi que vous y insistez avec raison, le plus intéressant de cette histoire c’est en effet la puissance du collectif et l’inefficacité du vieux système de filtrage par les pairs qui est d’abord un instrument de conformation et sûrement pas un outil de vérification authentique.
Celui qui fréquente la littérature scientifique (je pense que ça vaut pour tous les domaines mais je parle surtout pour la psychologie et les sciences de l’éducation) sait combien d’abolis bibelots d’inanités sonores se voient publiés à longueur de temps et de pages.
Je pense qu’un système bien conçu d’évaluation (et d’enrichissement) des articles par ses lecteurs (scientifiques et/ou amateurs, cad, grand public) permettrait d’accélérer grandement les échanges d’idées, leur variété et donc la créativité en même temps que la sûreté et l’honnêteté des évaluations.
Les revues traditionnelles se veulent les gardiennes du Temple de la science. Mais avec ArXiv et al. on découvre qu’on s’en passe très bien. Il ne manque à ces sites qu’un système d’évaluation par l’intelligence du collective plutôt que par les stéréotypes et les préjugès d’un ou deux reviewers anonymes qui font se qu’ils peuvent et n’ont parfois plus toutes leurs facultés comme disait Coluche.