La Loi est toujours préférable au CONTRAT lequel peut être léonin parfois par des clauses et des positions de forces inéquitables ; la péréquation permet un prix du timbre unique, demain il sera élevé sur critère de distance bafouant ce principe de partage qui veut que le moins favorisé le soit par qui l’est davantage.
En quoi les rails Lille-Marseille font-elles concurrence à celles reliant Berlin à Munich ?
En quoi nos barrages et centrales font-elles également concurrence à celles d’outre Rhin ? EDF est obligé de fournir - à qui n’en fabrique pas - de l’électricité publique à des boites privées qui vont nous la revendre plus chère qu’achetée : c’est de la fausse concurrence forcée mais au profit de qui ?
Que Renault, jadis d’Etat, ne reçoive plus d’argent public face à Peugeot privé (encore que l’actualité...) cela se conçoit mais privatiser la Poste toujours bénéficiaire oeuvrant sur notre territoire pour ne pas gêner la Poste Polonaise ou de Londres laisse pantois, non ?
Quand l’on sait combien le « privé » ne fonctionne qu’avec des commandes ou moyens publics - médecins/sécu ; santé et labos/sécu ; BTP/autoroutes, routes, constructions publiques, etc ; aéronautique/armée... bref, la liste est longue de ceux qui vomissent l’impôt mais somment les pouvoirs d’ouvrir les subventions, attendues pour leurs propres fonctionnement ! Un peu comme le piéton qui engueule la bagnole et qui à son tour assis à son volant, engueule le piéton ou mieux encore : la question de l’oeuf... ou de la poule....
La bonne marche des « choses » est bien plus compliquée que toutes ces avalanches, toutes ces diarrhées verbales, pleines de slogans brèves de comptoirs !!!