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Accueil du site > Tribune Libre > L’Union Européenne sonne le glas des services publics (...)

L’Union Européenne sonne le glas des services publics !

Au cours des débats publics notamment ceux organisés au moment du référendum de 2005, deux conceptions se sont opposées : celle des défenseurs de la dynamique enclenchée proposant d’aller plus en avant dans la construction européenne et celle des adeptes d’une Europe sociale.

Les dés n’étaient-ils pas pipés d’avance ?

Ce référendum a laissé d’ailleurs un goût amer puisque le projet rejeté par les citoyens consultés a été repris et voté par les parlementaires en congrès.

La logique marchande initiale l’emportant, les services publics, eux-mêmes risquent d’être les victimes d’une stratégie d’intégration européenne basée sur le principe libéral d’instauration d’une concurrence non faussée.

Le programme uni de la Résistance a mis en place un système de protection sociale et a développé des services publics que beaucoup de nos voisins ont envié et nous envient encore. Ce programme a été réalisé par des militants venus d'horizons différents, certains étaient communistes, d’autres socialistes, radicaux ou gaullistes mais toutes et tous avaient la volonté farouche de mettre en vie une solidarité active entre les personnes et entre les générations. Il s'agissait à la fois de créer la Sécurité sociale dans le cadre du paritarisme et de développer des services publics au service de tous dans de nombreux secteurs : la santé, l'énergie, la distribution du courrier.

C’était la réalisation du pacte républicain, socle de notre démocratie.

Tout n’a été ni inventé, ni créé à la Libération.

Pour prendre un exemple parmi d’autres : l’administration des postes en France date du début du 17ème siècle.

C’est ainsi que naquit « la poste aux lettres » dirigée par le surintendant général des postes.

A cette époque, c’était le destinataire qui réglait les frais de port.

En 1879, les deux administrations, celle des postes et celle du télégraphe ont fusionné en une seule administration. Les postes, télégraphes et Téléphones ( les fameux PTT) sont ainsi un service du ministère des postes et Télécommunications.

Ce service a une vieille histoire qui date de la royauté et qui a été perfectionné par la République avant que le 10 mai 1946 un décret constitue deux directions générales : la Direction générale de la poste et la direction générale des télécommunications.

 Chacun avec son itinéraire propre qui l’inscrit dans l’histoire de France : la Poste, la SNCF, l'EDF GDF ont constitué le fleuron d'un dispositif de création ou de développement d'un service public

VENONS EN A LA CREATION DE L’UNION EUROPENNE

D’aucuns idéalisent le projet initial en l’opposant à la perversion d’aujourd’hui.

 La Communauté Européenne a commencé par s’appeler la CECA

( la Communauté Européenne du charbon et de l’acier) avec l’objectif de développer la production européenne, faciliter les échanges et permettre aux grands monopoles Schneider De Wendel, IG Farben, IG Metall de devenir compétitifs et d’engranger des bénéfices.

Cette démarche a sa logique propre mais on est loin de l’Europe sociale !

Très vite un système a vu le jour, celui qui consistait à mettre tout en concurrence, à installer la marchandisation et à instituer un cadre contraignant pour les politiques publiques obligées d'appliquer et de transposer les directives européennes.

La libéralisation forcenée mise en place par l'Union Européenne date de 1986.

L'acte unique insiste sur le développement d'un grand marché intérieur, la concurrence devient une valeur sacrée et les Etats disposant d'un monopole de services publics deviennent des obstacles à l'exercice d'un marché libre et non faussé.

La CEE deviendra l'Union Européenne avec le traité de Maastricht en 1992 et tout ira dans un cadre fixé par avance en France et en Europe.

En 2008 les postiers apprennent par le Monde que la poste deviendra une société anonyme en 2010 avec l'ouverture du capital en 2011.

A partir de 1996 débute une période d'intenses changements institutionnels pour le secteur électrique européen . Ces évolutions comportent de nombreuses facettes avec la déréglementation, le changement de statut juridique d'EDF, son introduction en bourse, l'ouverture de la concurrence.

 L'Union Européenne a considéré que l'adjectif public dans « service public » procède d'une exception française. Elle a introduit un nouveau concept, celui d'intérêt général. Les SIEG (Services d'intérêt économique général) recouvrent l'énergie, les télécommunications, les services locaux, l'eau, les déchets, la santé, le logement, l'insertion, la formation professionnelle, les crèches, la protection sociale complémentaires (mutuelles), le handicap, le placement des chômeurs.

Ces SIEG entrent dans le marché intérieur concurrentiel donc avec une interdiction des aides de l'Etat.

 Les SSIG (Services sociaux d'intérêt général) concernent tous les services sociaux qui ne sont pas jugés rentables mais soumis aux mêmes obligations : mise en concurrence, interdiction pour les collectivités locales d'apporter un soutien à ces services ou associations.

Il ne faut pas oublier non plus l’Education qui par la directive Mac Greevy en 2005 tombe dans un domaine non régalien donc soumis à la concurrence « libre et non faussée »

Aujourd’hui, encore plus qu’hier, nos services publics indispensables à l’application des principes républicains et notamment à l’égalité sont mis à mal par une Union Européenne qui a imposé avec l’accord des gouvernements la privatisation de nombreux services publics.

Les contraintes de mise en concurrence et les obligations de réduction drastique des dépenses publiques instituent une situation de rupture avec le pacte républicain de 1945 .

De nouvelles opportunités vont conduire à la marchandisation des services publics transport, eau, énergie, santé, dépendance, poste, télécommunication, formation continue. 

Certains pensent qu’il faut que la France se retire de l’Union Européenne, d’autres estiment qu’il est possible que celle-ci change de cap et de politique mais toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la fois au principe républicain : ce sont les assemblées élues qui votent les lois et à l’existence de services publics de qualité échappant à la marchandisation N’ACCEPTENT PAS QUE L’UNION EUROPENNE SONNE LE GLAS DES SERVICES PUBLICS.

FAUT-IL ORGANISER UNE NOUVELLE RESISTANCE ?

 

Jean-François Chalot


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75 réactions à cet article    


  • BA 11 mai 2014 15:15


    Les partisans de la construction européenne sont à genoux devant la nouvelle divinité : la déesse »Concurrence« . Ils la vénèrent très souvent dans leur Bible, le traité de Lisbonne.


    Le traité de Lisbonne est lisible à cette adresse :

     

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i0439.pdf

     

    « Sont incompatibles avec le marché intérieur et interdits tous accords entre entreprises, toutes décisions d’associations d’entreprises et toutes pratiques concertées, qui sont susceptibles d’affecter le commerce entre États membres et qui ont pour objet ou pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence à l’intérieur du marché intérieur »

     

    Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VII, Chapitre 1, Section 1, Article 101, page 93.

     

    « Sauf dérogations prévues par les traités, sont incompatibles avec le marché intérieur, dans la mesure où elles affectent les échanges entre États membres, les aides accordées par les États ou au moyen de ressources d’État sous quelque forme que ce soit qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions. »

     

    Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VII, Chapitre 1, Section 2, Article 107, page 96.

     

    « Au cas où la Commission constate qu’une disparité existant entre les dispositions législatives, réglementaires ou administratives des États membres fausse les conditions de concurrence sur le marché intérieur et provoque, de ce fait, une distorsion qui doit être éliminée, elle entre en consultation avec les États membres intéressés. »

     

    Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VII, Chapitre 3, Article 116, page 100.

     

    « Aux fins énoncées à l’article 3 du traité sur l’Union européenne, l’action des États membres et de l’Union comporte, dans les conditions prévues par les traités, l’instauration d’une politique économique fondée sur l’étroite coordination des politiques économiques des États membres, sur le marché intérieur et sur la définition d’objectifs communs, et conduite conformément au respect du principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre. »

     

    Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VIII, Article 119, Alinéa 1, page 102.

     

    « Parallèlement, dans les conditions et selon les procédures prévues par les traités, cette action comporte une monnaie unique, l’euro, ainsi que la définition et la conduite d’une politique monétaire et d’une politique de change uniques dont l’objectif principal est de maintenir la stabilité des prix et, sans préjudice de cet objectif, de soutenir les politiques économiques générales dans l’Union, conformément au principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre. »

     

    Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VIII, Article 119, Alinéa 2, page 102.

     

    « Les États membres et l’Union agissent dans le respect du principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre, favorisant une allocation efficace des ressources, conformément aux principes fixés à l’article 4. »

     

    Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VIII, Chapitre 1, Article 120, page 102.

     

    « Le Système Européen de Banques Centrales agit conformément au principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre, en favorisant une allocation efficace des ressources et en respectant les principes fixés à l’article 3 du traité sur l’Union européenne. »

     

    Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Troisième partie, Titre VIII, Chapitre 2, Article 127, page 107.

     

    Mes deux articles préférés sur la concurrence libre et non faussée :

     

    « Article 347 :

     

    Les États membres se consultent en vue de prendre en commun les dispositions nécessaires pour éviter que le fonctionnement du marché intérieur ne soit affecté par les mesures qu’un État membre peut être appelé à prendre en cas de troubles intérieurs graves affectant l’ordre public, en cas de guerre ou de tension internationale grave constituant une menace de guerre, ou pour faire face aux engagements contractés par lui en vue du maintien de la paix et de la sécurité internationale.

     

    Article 348 :

     

    Si des mesures prises dans les cas prévus aux articles 346 et 347 ont pour effet de fausser les conditions de la concurrence dans le marché intérieur, la Commission examine avec l’État intéressé les conditions dans lesquelles ces mesures peuvent être adaptées aux règles établies par les traités. »

     

    En cas de guerre, la France pourra donc prendre les mesures nécessaires pour mener cette guerre, mais à condition de respecter la règle de la concurrence libre et non faussée ! C’est ça, le plus important !

     

    « PROTOCOLE SUR LE MARCHÉ INTÉRIEUR ET LA CONCURRENCE.

     

    LES HAUTES PARTIES CONTRACTANTES,

     

    COMPTE TENU du fait que le marché intérieur tel qu’il est défini à l’article 3 du traité sur l’Union européenne comprend un système garantissant que la concurrence n’est pas faussée,

     

    SONT CONVENUES que à cet effet, l’Union prend, si nécessaire, des mesures dans le cadre des dispositions des traités, notamment l’article 352 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Le présent protocole est annexé au traité sur l’Union européenne et au traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. »

     

    Page 228.


    • zelectron zelectron 13 mai 2014 14:44

      L’EUROPE EST LA PLUS BELLE ET LA PLUS GRANDE CIVILISATION QU’IL N’Y AIT JAMAIS EU DE TOUTE L’HISTOIRE DU MONDE


    • L'enfoiré L’enfoiré 13 mai 2014 16:44

      Je ne suis pas pour la concurrence, je suis plus pour les alliances, les participations par échange d’actions. 

      Je signale qu’au sujet de la concurrence, tout commence dans les stades de sport.
      Vous devriez ne pas aimer les sports.
      Perso, vous ne me verrez jamais derrière un écran pour le regarder.
      Le sport, j’en fais, en concurrence avec moi-même.
      C’est déjà très motivant smiley


    • Fergus Fergus 11 mai 2014 15:27

      Bonjour, Chalot.

      Il ne faut pas confondre les « Services publics » et les « services publics ». Les premiers sont des entités le plus souvent gouvernementales ou assimilées, les seconds peuvent être rendus soit par les précédents, soit par des entreprises privées dans le cadre de délégations donnant lieu à des conventions. En réalité, c’est moins dans le statut des opérateurs que se situe le problème, que dans le niveau et la rigueur des délégations négociées entre les pouvoirs de tutelle et les entreprises en charge.

      Globalement, les services publics se dégradent en France, c’est incontestable. Mais nos voisins n’ont pas tous le même ressenti alors que certains pays sont allés beaucoup loin que le nôtre. On ne peut par conséquent porter aux nues un système et vouer l’autre aux gémonies. Si tel était le cas, nous assisterions à une bronca généralisée en Europe, ce qui n’est pas le cas. Sans doute devrons-nous accepter de voir réformer nos modes de fonctionnement. Tout dépendra alors de la qualité de service qui sera exigée des futurs opérateurs, qu’ils soit de statut public ou de statut privé. 


      • PRCF PRCF 11 mai 2014 16:06

        « dans le niveau et la rigueur des délégations négociées entre les pouvoirs de tutelle et les entreprises en charge. »

        @ Fergus. Ce que vous dites est faux ; c’est le discours habituel des ultra libéraux et notamment du PS.... Et c’est un mensonge patent
        Je m’explique :
        - le moindre cout est obtenu dès lors qu’il n’est pas nécessaire de rémunérer du capital privé, c’est à dire dès lors que l’on a un service publique rendu par une entreprise publique
        -le niveau et la rigueur de la délégation dites vous est essentiel.Ce niveau et cette rigueur ne peuvent être obtenu qu’à condition que le maitre d’ouvrage (le commanditaire public) puisse être suffisament professionnel, compétant et investi pour d’une part contractualiser de façon satisfaisante (ce qui est une gageure, car il faut être capable de TOUT prévoir....) d’autre part pour faire exécuter le contrat. Dans la réalité, c’est une vue de l’esprit de croire qu’avec peu de personnel et sans un savoir faire qui ne s’aquiert réellement qu’en faisant il est possible d’y arriver. Ou alors, cela nécessite beaucoup de monde. Et dans ce cas c’est ruineux. Il suffit de voir l’échec patent de TOUS les transferts vers le privé.
        Qui plus est des monopoles publics permettent des économies d’échelles, une maitrise totale par la collectivité publique pour une adaptation permanente du service rendu sans contrainte liée à la contractualisation, la garantie du service de l’intéret général et non de l’intéret particulier (corruption notamment) mais également de traiter de façon socialement responsable les employés (ce qui est aussi une manière de mettre la pression sur les employeurs privés).

        Pour revenir sur l’article de Chalot, il a raison. Pour défendre les acquis du CNR, et notamment les services publics qui appartiennent à tous les français, il faut sortir de l’UE.

        C’est ce que propose le PRCF


      • SALOMON2345 11 mai 2014 19:28

        La Loi est toujours préférable au CONTRAT lequel peut être léonin parfois par des clauses et des positions de forces inéquitables ; la péréquation permet un prix du timbre unique, demain il sera élevé sur critère de distance bafouant ce principe de partage qui veut que le moins favorisé le soit par qui l’est davantage. 

        En quoi les rails Lille-Marseille font-elles concurrence à celles reliant Berlin à Munich ?

        En quoi nos barrages et centrales font-elles également concurrence à celles d’outre Rhin ? EDF est obligé de fournir - à qui n’en fabrique pas - de l’électricité publique à des boites privées qui vont nous la revendre plus chère qu’achetée : c’est de la fausse concurrence forcée mais au profit de qui ?

        Que Renault, jadis d’Etat, ne reçoive plus d’argent public face à Peugeot privé (encore que l’actualité...) cela se conçoit mais privatiser la Poste toujours bénéficiaire oeuvrant sur notre territoire pour ne pas gêner la Poste Polonaise ou de Londres laisse pantois, non ?

        Quand l’on sait combien le « privé » ne fonctionne qu’avec des commandes ou moyens publics - médecins/sécu ; santé et labos/sécu ; BTP/autoroutes, routes, constructions publiques, etc ; aéronautique/armée... bref, la liste est longue de ceux qui vomissent l’impôt mais somment les pouvoirs d’ouvrir les subventions, attendues pour leurs propres fonctionnement ! Un peu comme le piéton qui engueule la bagnole et qui à son tour assis à son volant, engueule le piéton ou mieux encore : la question de l’oeuf... ou de la poule....

        La bonne marche des « choses » est bien plus compliquée que toutes ces avalanches, toutes ces diarrhées verbales, pleines de slogans brèves de comptoirs !!!


      • titi titi 11 mai 2014 23:36

        « le moindre cout est obtenu dès lors qu’il n’est pas nécessaire de rémunérer du capital privé, c’est à dire dès lors que l’on a un service publique rendu par une entreprise publique »

        Absolument pas.
        La rentabilité du capital est très mauvaise sur des services tels que la poste ou le train.
        D’ailleurs l’Armageddon capitaliste que certains avaient annoncé lors de l’ouverture à la concurrence de la poste ou de la SNCF n’a pas eu lieu.

        Et pour cause la Poste et la SNCF sont imbattables... tout simplement parce qu’ils ne facturent pas le vrai prix de leurs prestations. Les frais sont couverts par des transferts en provenance des collectivités et donc de l’impôt.

        Typiquement les TER qui sont financés par les régions, et dont le client ne paie qu’une partie du prix de la prestation... mais ne se rend pas compte dans le même temps que ses impôts augmentent et que la dette qu’il lèguera à ses enfants augmente également.

        Le service public à la française, c’est un service à crédit.
        Crédit octroyé par des élus qui achète la paix sociale.


      • Fergus Fergus 12 mai 2014 09:34

        Bonjour, Titi.

        C’est ce que j’explique plus loin : sur les services publics à faible rentabilité, et a fortiori non rentables, mais nécessaires au maintien de l’égalité des citoyens et au principe de péréquation, les délégations données à des entreprises privés permettent à celles-ci de vivre grâce à des indemnités compensatrices, mais qui n’ont évidemment rien à voir avec les attentes de juteux profits espérés par les grands prédateurs du privé.


      • titi titi 12 mai 2014 13:22

        « mais nécessaires au maintien de l’égalité des citoyens »

        C’est le mot « nécessaire » qui est important.
        Dans mon patelin les gens sont capables de faire 80km pour acheté le meuble de télé « bliquebluque » mais refusent de faire ces mêmes 80km pour passer un scanner.

        Le message de la gratuité du « service public » et de l’égalité, est un très mauvais message.


      • Spartacus Lequidam Spartacus 11 mai 2014 16:38
        Parler d’égalité quand on a pas un échantillon sur soi, c’est comme apprendre a nager aux autres sans savoir nager !
        La phrase qui tue :
        nos services publics indispensables à l’application des principes républicains et notamment à l’égalité
        Bref le privilégié en droit social nous explique que les services public c’est l’égalité...Quelle rigolade !

        C’est surtout ses privilèges en droits sociaux qu’il veut garder. Qu’est ce qu’ils aiment vivre avec l’argent des autres les adorateurs de services public. Il feignent de ne jamais dire que l’argent qui les paye est a charge de la société qui les paient.
        Le socialo-communisme n’est plus que le rassemblement des nantis et profiteurs des services publics qui ne pensent qu’a leur inégalité sociale structurelle
        Le fonctionnaire paierait l’assurance chômage ? 
        Le fonctionnaire aurait le même système de retraite et pas des régimes spéciaux ?
        Le fonctionnaire partirait au même age à la retraite et cotiserait autant que les autres ?
        Le fonctionnaire paierait comme les autres les cotisations pour sa santé ?

        En fait les « défenseurs des services public sont les nouveaux nobles, des ultra-égoïstes qui ne pensent qu’a leur gueule. Ecouter la complainte »Calimero" des profiteurs des inégalités sociales. 
        Ça vous fait quoi de vivre en hypocrites ?

        • zelectron zelectron 13 mai 2014 14:51

          « Pour l’abolition du statut (« à vie »)de fonctionnaire » exemple la Suisse :
          En 1999 la dette Suisse était passée de 50 à 100 milliards en 10 années, les salaires du privés commençaient à s’effondrer, L’opinion, dans ces conditions, n’acceptait plus ce qu’elle percevait comme des privilèges exorbitants donnés en apanage à la fonction publique et en Suisse il n’est pas facile d’augmenter les impôts comme en France parce que le peuple dit non la plupart du temps.
          Le conseil fédéral emmené par le PDC Joseph Leu a commencé à plancher sur une nouvelle loi sur « le personnel de la Confédération » (les fonctionnaires), le but était de revenir à une gestion saine des finances en supprimant le status et les avantages des fonctionnaires qui seraient soumis au mêmes régime que le privé.
          En 2000 les syndicats obtiennent un référendum (100’000 signatures) pour refuser cette nouvelle loi, en 2002 la votation a lieu, le référendum des syndicats est rejeté à 67% (quelle punition !) par la population.
          Depuis 10 ans, le budget de la confédération est de nouveau positif, la dette Suisse a décrut de 50% à 36%. CQFD

          - se séparer d’1 à 2 million de fonctionnaires(et similaires) en France sur un total de 8,5 millions nous fera le plus grand bien.
          - IL SE DIT AU ROYAUME-UNI QU’UN FONCTIONNAIRE DE MOINS C’EST TROIS EMPLOIS PRIVÉS DE PLUS
          - emplois privés y compris pour des chômeurs fonctionnaires (les plus courageux)
          - LA GAUCHE A PEUR D’UN REFERENDUM SUR LE STATUT DES FONCTIONNAIRES (à l’instar de la Suisse, mais sauf « régaliens* ») *enseignants, hospitaliers et forces de l’ordre uniquement de terrain, hiérarchies et rond de cuir des ministères exclus énarques en-tête...
          - Une partie des juges pourraient être élus ?


        • Le Gaspésien 11 mai 2014 17:20


          Ah bon, le PRCF propose de sortir de l’UE, ben voyons, dans 2 semaines nous aurons TOUS envoyés 766 députés dont 74 français.
          Vous faites la promotion de l’abstention alors qu’un seul Parti, l’UPR ayant un programme qui propose de sortir de l’union européenne ET se lance dans la bataille se -présente devant les électeurs.
          François Asselineau n’est qu’un autocrate assez méprisant, je sais, je suis également président d’un Parti politique faisant la promotion, entre autre, de la sortie du cloaque européiste et je soutiens l’UPR en Massif-Central-Centre. J’ai proposé de signer la Charte de l’UPR, la réponse fut NON. Cette Charte n’est qu’une fumisterie, elle n’existe pas. Asselineau n’est qu’un leurre, et alors. Les idées feront leur chemin.
          Alors PRCF et M’PEP apportez apportez donc votre soutien unilatéral et sans ambiguïté aux listes UPR.

          Je suis un aveugle à qui on propose la greffe d’un oeil. J’en aurais préféré 2 mais je prends quand même.

          • taktak 11 mai 2014 18:25

            voter c’est cautionner. Voter c’est dire oui, refuser de voter c’est dire non à l’UE...

            Pour la sortie de l’UE, il faut rejoindre la campagne pour le boycott.


          • alinea alinea 11 mai 2014 20:00

            Bon, Asselineau n’a des représentants à l’UE que pour donner une légitimité à son parti ; c’est lui qui le dit ; pour avoir des pépètes, il faut être assis !! C’est paradoxal de choisir cette élection-ci mais pour être aux présidentielles il le faut ! enfin, on se mord la queue quoi ! Donc ça ne fera circuler aucune idée du tout !! ou celle-ci : voter pour moi aux européennes pour qu’on puisse sortir de l’Europe ? Vous me direz il n’est pas le seul ; je n’ai jamais compris pourquoi le NPA se présentait à des élections ; mais c’est pareil, eux, c’est pour se compter ; les élections c’est de la charlottade, c’est dommage, oui, mais c’est quand même de la charlottade !


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 mai 2014 07:59

            Il est curieux de voir que pour certains, organiser la Résistance et constituer une opposition doit se faire dans certaines Instances et pas dans d’autres...
            C’est eux qui décident ! Alors qu’ils passent leur temps à dénoncer l’impuissance de toutes nos instances !

            Depuis les communes jusqu’au Parlement européen, tout fonctionne dans le même système, celui défini par les Traités. C’est bien pour cela que nous voulons en sortir.

            Ils se présentent et/ou votent pourtant aux Municipales, aux Législatives, aux Régionales, à la Présidentielle, alors que toutes ces Instances n’ont pas plus de pouvoirs que le Parlement européen, ( sauf d’organiser l’austérité, la destruction des services publics et faire disparaître la France en tant qu’ Etat Nation... ).

            Mais ils trouvent très bien d’y constituer une opposition.
            Pour eux, ce n’est pas collaborer au système, c’est faire de la Résistance !

            C’est seulement quand l’ UPR présente des candidats aux élections européennes, qu’ils décident que dans cette Institution, précisément, il ne faut surtout pas que s’y développe une opposition, ni que s’y organise la Résistance...

            Vous êtes d’une mauvaise foi pathétique !

            Ne vous inquiétez pas, l’UPR saura vous rappeler aux prochaines élections ( les Régionales ?) que présenter des candidats et voter pour une Instance régie par les Traités, c’est collaborer...


          • alinea alinea 12 mai 2014 10:27

            Ne vous offusquer pas !! je ne le comprends pas, c’est tout ! du reste sur le motif de cette participation, l’UDR est très clair, ou l’a été ! Il n’y a rien de péjoratif dans mon comm ; tout le monde se compromet, joue le jeu et croit en sa solution ; c’est que ça commence à me faire rire ce radotage généralisé avec ses petits arrangements !


          • taktak 12 mai 2014 17:20

            Je crois qu’Alinéa a, comme d’habitude, fort bien résumée et avec bon sens la situation.


          • Le Gaspésien 11 mai 2014 17:22

            J’ai pas appuyé sur le bon bouton. Mon billet n’est pas terminé mais reste cohérent me semble t il.


            • goc goc 11 mai 2014 17:28

              Il ne faudrait pas oublier certains fondamentaux
              1 - Les services publiques sont.. au service du public
              2 - les services publiques n’ont pas à être rentables et encore moins bénéficiaires
              3 - les services publiques sont financés par nos impôts.
              4 - Dans un contexte normal (c’est à dire sans les intérêts d’une dette artificielle), les impôts ne sont rien d’autre qu’une redistribution de la richesse nationale, et en particulier ils servent à financer les services publiques, les routes, etc..
              5 - Cette redistribution doit aller jusqu’à financer la vie du peuple français, y compris dans nos campagnes les plus reculées. Par exemple en utilisant et donc en rémunérant des fonctionnaires : la postière ou l’agent de mairie font vivre leur familles, et donc leur village, et donc leur canton. S’ils ont des enfants, ils font vivre l’instituteur, etc...
              6 - De même les impôts doivent servir à financer la recherche qui permettra le développement de l’industrie, qui donnera du travail au peuple

              des exemples comme ceux-ci, on peut en trouver des dizaines.

              bref vouloir rendre les services publique obligatoirement « rentable » c’est vouloir tuer notre société.


              • Fergus Fergus 11 mai 2014 17:59

                Bonjour, Goc.

                Sans vouloir me faire l’avocat du diable, je souligne qu’il y des délégations de services publics concédés au privé qui ne sont pas rentable, par exemple en matière de transport pour la desserte de certaines destinations. Mais dans ce cas, les entreprises en charge de l’exploitation bénéficient d’une indemnité compensatrice pour pertes de recettes versée par les commanditaires de l’état ou de la région. Je reste moi aussi attaché aux services publics à la française, mais il ne faut pas diaboliser toutes les solutions alternatives.


              • goc goc 11 mai 2014 18:13

                bonjour Fergus

                Bien sur, quand je parle de service publique, cela sous-entend évidement les délégations et autres assimilés.

                L’important c’est qu’on ne bride pas (ni brade non plus) le service au nom d’une prétendue nécessité de rentabilité

                donc nous sommes bien sur la même longueur d’onde


              • taktak 11 mai 2014 18:35

                Fergus,
                le service public doit couter le moins cher à la collectivité, et pouvoir être adapté facilement au besoin. La délégation de service public est en fait rarement adaptée.
                En fait, c’est une rente servie à des intérets privés. Il suffit de regarder le cas carricatural de la distribution de l’eau, mais c’est exactement pareil pour tous le reste (transport etc...)

                Qui plus les services publics sont soit très peu rentables directement (meme si de fait leur absence réduit voir empéche la rentabilité ou même la possibilité des autres activités, il suffit d’avoir voyager un peu dans des pays sous développé qui se caractérisent justement par l’absence de service public public) soit des monopoles de fait car des activités hautement capitalistique (typiquement les activités de réseaux, d’infrastructures, de hautes technologie....). Et donc de fait, il ne peut y avoir réellement de concurrence sur ses activités entre délégataires.

                On peut ici reprendre l’exemple de l’eau, ou celui hautement comique des transports.
                Très peu de collectivités locales ont fait le choix de se tourner vers une exploitation de leur transport en commun en régie. Et donc ce sont deux sociétés qui se partagent le marché en france, Transdev et Kéolis.... qui ne sont que des filliales de la SNCF et de la RATP. Dans ces conditions, pourquoi ne pas conserver juste deux entreprises publiques sous statut publics qui seraient la SNCF et la RATP ?
                C’est juste un choix idéologique de conserver une structure privée et capitalistique plutot que de rendre ces services publiques via la forme d’une société publique socialisée.

                Fergus, je m’étonne de vous voir « contaminé » vous qui vous dites de gauches par ces mantras de l’ultra libéralisme. La simple démonstration économique permet de constater que la forme publique socialisée plutot que la délégation est SYSTEMATIQUEMENT beaucoup plus économique que la délégation à une entreprise privée car cette dernière demande une rémunération du capital privé qui est obtenu soit par un coup plus élevé, soit par la compression des salaires, soit par la diminution de la qualité de service et le plus souvent par le cumul de ces trois facteurs.


              • Fergus Fergus 11 mai 2014 19:07

                Bonjour, Taktak.

                Je suis comme vous plutôt favorable au maintien de services publics dans le giron d’entreprises à statut public. Pour autant, on ne peut nier que le service rendu, en IDF, par les transporteurs privés du réseau Optile dans le cadre de missions contractuelles soit de bonne qualité. Mais vous avez raison, il existe de nombreux contre-exemples, et la gestion de l’eau en est un.


              • alinea alinea 11 mai 2014 20:04

                Fergus : il y a le point de vue du consommateur, mais si on est de gauche on le laisse tomber volontiers, et il y a le point de vue du salarié ; aujourd’hui on a gagné ça : tous les travailleurs sont d’accord pour être tirés vers le bas, la preuve : haro sur le fonctionnaire !! la fabrication du consentement va mettre au chômage ses hauts parleurs, ils ont fait du bon boulot !!


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 mai 2014 08:06

                Fergus,
                C’est en organisant la pénurie d’argent public, en faisant croire que la France est ruinée, que les gouvernements privatisent les services publics, qui sont la forme la plus républicaine de répartition de la richesse nationale.
                « L’arnaque des privatisations » par Asselineau


              • L'enfoiré L’enfoiré 13 mai 2014 16:11

                Salut Fergus,


                 « Sans vouloir me faire l’avocat du diable, je souligne qu’il y des délégations de services publics concédés au privé qui ne sont pas rentable »

                Non, c’est impossible. Cela ne peut exister. Le sketch de Dany Boom sur la poste, c’était du pipo.

              • claude-michel claude-michel 11 mai 2014 17:30

                J’avoue ne pas comprendre la ferveur de certain pour l’UE.. ?

                Le peuple voit notre bateau qui coule et il ne réagit pas a la catastrophe qui arrive...Depuis la passage à l’euro..les prix ont fait un bond qui ne correspond a rien..3 fois pour le bâtiment (minimum)..le café de 1,50 franc au comptoir à plus de 10 euros..etc
                L’absurde est devenu notre quotidien...et les gens comme des zombies ne bougent plus ne réagissent plus.. ?
                Alors quand j’entends le petit collabo à lunette qui vante l’UE avec la teutonne de service...j’ai la nausée... !

                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 11 mai 2014 18:24

                  «  »VENONS EN A LA CRÉATION DE L’UNION EUROPÉENNE«  »
                  Le problème est justement là, à l’origine... Les initiateurs n’avaient pas en effet prévu (comment auraient-ils pu) la mondialisation bâtarde de l’argent et surtout « l’émergence des cervelles indigènes ». Les initiateurs de l’utopie européenne ignoraient que le monde évoluait avec ses propres lois et en dehors de leur volonté. Après avoir tout accaparé : Science, patrimoines culturels, richesses etc ; après avoir construit leur nations et développé leur territoires, les Occidentaux pensaient pouvoir dominer la planète Terre. L’erreur d’appréciation à l’origine empêche aujourd’hui la concrétisation du « deuxieme projet européen » qui se joue cette fois à domicile, au nom du « compromis hyper-nazi franco-allemand » et non en terre étrangère comme ce fut le cas pour la création de la Super Colonie Européenne sur les terres indiennes ! Mais voila, la science refuse d’agréer l’absurde et on ne peut pas tricher en jouant sur une carte géographique juste en rassemblant des pays pour en faire un Empire ! L’utopie européenne fera beaucoup de mal aux peuples d’Europe...Quand les « Pays de l’Est se réveilleront, Bruxelles tremblera » ! La science européenne permet d’aller sur la Lune, mais elle ne permet pas aux Occidentaux d’aller vers la Liberté : Je suis sur que vous ne comprenez rien, alors je vais moi-même mettre un « moins » à mon commentaire rien que pour vous faire plaisir comme on en fait aux enfants... Il y a toute la vérité scientifique dans ma «  »RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET ÉPISTÉMOLOGIE«  » de 2001 et il y a toute la verite historique dans ma «  »SYNTHÈSE DES ÉVÈNEMENTS HISTORIQUES" de 2003 ...


                  • adeline 11 mai 2014 19:18

                    Non, il suffira que nos élus élaborent des contracts intelligents.


                    • Werner Laferier Werner Laferier 11 mai 2014 22:14

                      Attention les Français, à force d’attendre sur le pas de la porte et de critiquer le monde entier (comme d’habitude) le train va passer et vous allez rester sur le quai. Alors que l’Europe, la plus grande puissance économique du monde (pour l’instant) est là pour unir les forces vives de nos pays pour créer, construire et développer ! Jeunes Européens, n’écoutez pas vos vieux barbons fascistes défaitistes qui sont à la recherche d’un nouveau Mussolini , ou Saline avec leurs états nations et unissez-vous pour construire une nouvelle Europe travailleuse, efficace et gagnante !
                      Je compte sur la jeunesse européenne pour accomplir les objectifs que nous nous sommes fixé, on ne peut plus compter sur les anciens qui ont fait leurs temps, la jeunesse est notre meilleur arme, elle est plus compréhensif .
                      Maintenant il s’agit d’en faire aussi une arme économique au service de la recherche , de l’éducation et de l’industrie.


                      • wesson wesson 11 mai 2014 23:05

                        Bonsoir Werner, 


                        Humm, dans votre réaction on vous sent les fesses bien rougies ...

                        Serait-ce la perspective des explications qui vous attendent avec votre plus grand allié Européen, l’Allemagne ?

                        J’ai l’impression qu’Outre Rhin on commence à se rappeler qu’ils n’ont pas particulièrement apprécié vos petites écoutes sur leur chancelière, et qu’on commence à penser que vos aventures au Nulandistan (cad l’Ukraine) font sérieusement désordre.

                        Je pressent un certain rééquilibrage dans le bloc BAO. Est-ce la cause de votre courroux ?

                      • alinea alinea 12 mai 2014 00:26

                        La jeunesse, est-elle assez formatée ? Ou bien avez vous oublié en son âme quelque empathie, quelque intelligence ?


                      • hunter hunter 12 mai 2014 13:16

                        « Je compte sur la jeunesse européenne pour accomplir les objectifs que nous nous sommes fixé »

                        Ouh là ils donnent des permissions de sortie maintenant dans les HP, où bien il a réussi à trouver un ordi connecté ?

                        Et pour les traitements Werner, vous avez oublié de prendre les petites boules roses, où bien ils sont passés à un traitement à base de LSD ?

                         smiley

                        Eh bien ça dépote dans les cellules capitonnées !

                        Adishatz

                        H/


                      • julius 1ER 12 mai 2014 18:37

                        Toujours aussi nul Werner ...... Werner et ses analyses, du bollywood made in Hollywood, çà vaut son pesant de cacahuètes .....


                      • Xenozoid 12 mai 2014 18:54

                        La jeunesse, est-elle assez formatée ?,domestication Alinea domestication


                      • L'enfoiré L’enfoiré 13 mai 2014 14:23

                        Salut Werner,

                         Bien d’accord.
                         Et oui, vous définissez un français modèle.
                         Celui qui a inventé les « Droits de l’Homme » et qui se retrouve bien connu parmi les « Droits de l’Ohm » avec l’unité de résistance.
                         Je conseille d’aller voir la pièce « L’appel de Londres ».
                         Parce que c’est vrai, il y a des Français qui ont aussi la bougeotte.
                         

                      • L'enfoiré L’enfoiré 13 mai 2014 14:41

                        Salut Xeno,

                         « La jeunesse, est-elle assez formatée ? »
                        Bonne question. Qu’on le veuille ou non, la jeunesse devra se reformater aux goûts du jour.
                        C’est comme au restaurant, quand les menus ont changés, il faut s’y adapter ou changer de restaurant. smiley
                         

                      • Remi 13 mai 2014 23:46

                        Qu’avez-vous donc consommé, WL ?


                      • franc tireur 11 mai 2014 22:35

                        "Les contraintes de mise en concurrence et les obligations de réduction drastique des dépenses publiques instituent une situation de rupture avec le pacte républicain de 1945 ."

                        Je ne vois pas ce que vient faire le concept de république la dedans . Ce CNR correspondant a une époque donnée , très spécifique, reconstruction et petrole pas cher.
                        On a changé de monde . la république doit s adapter sans pour autant trahir ses ideaux ’ liberte egalité fraternité’.
                        Obligation de réduire la dépense publique ? Bah quand depuis des années on emprunte 180 milliards par an pour boucler le financement de son fameux modèle c est que ledit modèle est bien trop ambitieux et dispendieux.
                        La bonne gestion n est pas une contrainte et n a rien d anti républicaine ,c est le b.a ba d une democratie .
                        le devoir de vérité incombe a tout homme d Etat , mais a vous aussi.


                        • CHALOT CHALOT 11 mai 2014 22:37

                          Werner !
                          Vous évoquez une Europe mythique qui va « créer, construire et développer ».
                          Cette Europe se construira avec les européens et leurs familles contre le capitalisme et les obscurantistes mais nous n’en sommes pas là.
                          L’Union Européenne n’est même pas un plat frelaté, c’est une construction voulue par les libéraux c’est à dire par ceux qui s’enrichissent pour mettre en oeuvre une concurrence générale non faussée qui permette aux « promus » de faire des bénéfices et qui envoient les « mal nés », les victimes du système, c’est à dire des dizaines de millions de familles à la misère, au chômage.
                          Cette Union Européenne là, on en veut pas.
                          Quant à ceux qui présentent des listes, ils cautionnent souvent involontairement quand ils sont « anticapitalistes » ceux qui veulent maintenir l’Union Européenne coûte que coûte.


                          • asterix asterix 12 mai 2014 13:39

                            Bonjour Chalot

                            Et ceux qui, comme toi, maintiennent à corps et à cris qu’il faut sortir de l’Union européenne manipulent une vue de l’esprit. RESTER dans l’Union mais pour la CHANGER.
                            Prétendre l’inverse, c’est faire le jeu des Le Pen et compagnie


                          • Pasco 13 mai 2014 11:58

                            T’es un doux rêveur Asterix. Révise tes cours et tu t’apercevras que changer l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui est impossible. La seule issue, c’est d’en sortir.
                            Chalot a raison, c’est l’Europe des peuples, l’Europe sociale qui est souhaitable pas celle des nantis et de la finance.
                            L’EU devait créer des emplois ; Ils sont ou les emplois ? Penses tu pouvoir être compétitif avec des pays ou les salaires mensuels sont entre 40 et 250 € ?


                          • L'enfoiré L’enfoiré 13 mai 2014 14:31

                            Pasco,


                             « L’EU devait créer des emplois ; Ils sont ou les emplois ? Penses tu pouvoir être compétitif avec des pays ou les salaires mensuels sont entre 40 et 250 € ? »

                             Veux-tu connaitre les salaires ailleurs qu’en France ?
                             Aux States, à London, par exemples ?

                          • L'enfoiré L’enfoiré 13 mai 2014 14:37

                            J’ajoute, tout de même, faudra apprendre l’anglais et quelques autres langues en plus. Cela ajoute aux compétences et cela crée des liens bien plus que formels. smiley


                          • Jonas Jonas 11 mai 2014 23:01

                            L’Union Européenne est une construction qui fait suite aux accords partageant l’Europe entre les USA et l’URSS (respectivement l’Union Européenne : le 25 mars 1957 et le pacte de Varsovie : le 14 mai 1955).
                            Pour construire le Nouvel Ordre Mondial en Europe de l’Ouest (le fameux « Novus Ordo Seclorum » cher à Sarkozy
                            http://www.youtube.com/watch?v=aeXhEp7dhvw), les responsables américains vont utiliser le « stratagème des chaînes » (grouper ensemble des Nations qui n’ont pas d’intérêts communs afin de les paralyser et de les dominer), en reprenant à leur compte le projet de la construction européenne initiée par Hitler début des années 1940, une Europe sous domination du capitalisme nazi allemand, sans frontières : la fameuse « Das Neue Europa » (la Nouvelle Europe).
                            Pour atteindre leur but, après la défaite d’Hitler, les USA vont récupérer les collaborateurs de l’Allemagne nazie, en particulier Robert Schumann, devenu agent de la CIA,
                            http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/1356047/Euro-federalists-financed-by-US-spy-chiefs.html
                            (surnommé aujourd’hui le « père de l’Europe », collaboration avec le régime de Pétain) et Walter Hallstein, (conseiller d’Hitler sur la construction européenne), un nazi arrêté par les américains lors de la prise de Cherbourg, formé et libéré, qui deviendra premier président de la commission européenne (équivalent de Barroso aujourd’hui) en signant le traité de Rome le 25 mars 1957, marquant le début de la construction européenne.

                            Charles De Gaulle devient président de la France en 1959, n’ayant pas la majorité du pouvoir pour quitter l’Union Européenne, il choisit de jouer la « politique de la chaise vide », en refusant cette construction totalitaire sous l’égide des américains.
                            http://www.veronis.fr/discours/transcript/1962-05-15/DeGaulle
                            Pour contrer les américains et miner la construction européenne de l’intérieur, il tente alors la création en 1963 d’une alliance dissidente franco-allemande avec Konrad Adenauer.
                            Karl Knappstein, l’ambassadeur allemand aux États-Unis sera rappelé à l’ordre en janvier 1963 par Kennedy pour cette rebellion, ce qui marquera le ralliement de l’Allemagne à Washington, vidant de sa substance ce pour quoi l’alliance franco-allemande avait été créée.
                            http://www.cvce.eu/obj/lettre_de_l_ambassadeur_knappstein_a_washington_au_m inistre_federal_allemand_schroder_19_janvier_1963-fr-48045302-9605-4905-a37e-96b85fdb9a67.html
                            N’ayant plus aucune alternative en interne, De Gaulle tire alors ses dernières cartouches en s’alliant dans les années 1960 aux états d’Amérique du Sud, de la Chine et de l’URSS, les pires ennemis des USA en pleine guerre froide, rebellion qui lui sera fatale et qui lui coûtera sa chute par la révolution de « couleur », programmée en mai 1968.

                            http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/de-gaulle-et-le-monde/de-gaulle-et-l-amerique-latine/documents/discours-du-general-a-mexico—16-mars-1964.php
                            http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/de-gaulle-et-le-monde/de-gaulle-et-lrsquourss/analyses/le-voyage-du-general-de-gaulle-en-urss-juin-1966.php
                            http://www.amazon.fr/Des-secrets-bien-gard%C3%A9s-Maison-Blanche/dp/2213636117

                            La géopolitique américaine sur cette période est décrite dans le livre « Le grand échiquier » de Zbigniew Brzezinski, conseiller du président américain Jimmy Carter, à lire également par exemple pour comprendre pourquoi on veut tellement faire entrer la Turquie dans l’Union Européenne, et pas la Russie qui semble pourtant plus proche culturellement de l’identité européenne.
                            http://www.amazon.fr/Le-grand-%C3%A9chiquier-Zbigniew-Brzezinski/dp/2818501423/ref=cm_cr_pr_product_top

                            N’ayant plus De Gaulle pour leur mettre des bâtons dans les roues, « le stratagème des chaînes » des dirigeants américains continue de se mettre en place, par l’élargissement du nombre de pays adhérant à l’Union Européenne. Plus il y a de pays ayant des intérêts divergents dans l’Union, plus l’institution est paralysée et devient dépendante d’une source externe : les USA.

                            Peter Sutherland, Mario Monti, anciens commissaires européens, Mario Draghi, président de la BCE, Lucas Papademos, premier ministre grec, sont tous de grands financiers de banques américaines (Goldmann Sachs). José Manuel Barroso, actuel président de la commission européenne, est un agent à la solde des américains.
                            http://www.youtube.com/watch?v=EOI-tUHWSHU
                            Installés aux commandes de l’UE sans élections et sans l’accord des peuples européens.
                            http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/11/14/goldman-sachs-le-trait-d-union-entre-mario-draghi-mario-monti-et-lucas-papademos_1603675_3214.html

                            Voir également sur le sujet, « Goldmann Sachs, la banque qui dirige le monde »
                            http://vimeo.com/49904381

                            Les grands syndicats français CGT, CFDT, FO, UNSA et la CFTC, (sauf Sud) sont devenus membres de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) manipulant des mouvements grévistes (syndicats « jaunes »).
                            http://www.youtube.com/watch?v=s-tsd32p9uQ

                            La plupart de think tanks (clubs de réflexion) structures de l’Union Européenne, plusieurs dizaines, qui réfléchissent et décident de ce que pense le « peuple européen » (vous en l’occurence), sont financés par les grandes banques et industries américaines.

                            Il faut également noter que les députés européens n’ont quasiment aucun pouvoir de décision, la prochaine élection du 25 mai n’aura presque aucune incidence au niveau décisionnel (sauf sur des sujets mineurs), puisque les traités européens des instances de Bruxelles ont déjà encadré les politiques d’immigration, de l’industrie, de l’économique, du social, de l’emploi, de l’éducation. Le droit de vote pour élire les députés européens a été instauré pour éviter les émeutes et les contestations, en donnant l’illusion aux peuples de l’Europe qu’ils sont en démocratie.

                            Le « stratagème des chaînes » paralysant toute initiative (des média, politique, syndicats...) contre la construction de l’UE, sera parachevé quand le traité transatlantique, qui livrera totalement le marché européen sans protection aux États-Unis, sera signé et validé.
                            http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/04/15/il-pourrait-changer-la-face-de-l-europe-le-traite-transatlantique-decode_4399476_4355770.html

                            plus de détails :
                            http://www.youtube.com/watch?v=nwS0E1N1OCg
                            https://www.youtube.com/watch?v=bZZf703Ck3o
                            https://www.youtube.com/watch?v=SWKBp32IFmk
                            https://www.youtube.com/watch?v=_MUBLRZahc0
                            http://www.youtube.com/watch?v=90cbjV9IqC8


                            • titi titi 11 mai 2014 23:47

                              « N’ayant plus aucune alternative en interne, De Gaulle tire alors ses dernières cartouches en s’alliant dans les années 1960 aux états d’Amérique du Sud, de la Chine et de l’URSS, »

                              De Gaulle s’est allié à ces pays aussi parce qu’il s’avait auprès de qui le PCF prenait ses ordres.
                              Il avait vu ce que le PCF pouvait faire à Alger : poser des bombes pour tuer des Français, porter les valises du FLN, etc...
                              Il n’avait simplement pas envie que cela se reproduise en France.


                            • Imperator Djanel III Imperator Djanel III 11 mai 2014 23:55

                              Et on a vu ce que la droite française était capable de faire à l’époque, en assassinant un mathématicien, en se livrant à des intimidations minables sur un autre (Laurent Schwarz, rien de moins qu’une médaille Fields) dont on poussa le fils au suicide.

                              Vive le PCF, ça vaut mieux que la racaille de votre espèce. Dommage que le bon vieux temps des colonies soit fini pour certains. 

                            • Imperator Djanel III Imperator Djanel III 12 mai 2014 00:01

                              Quoiqu’en parlant de Schwartz, un trotskyste médaille Fields, ça vous rabat le caquet.


                            • Imperator Djanel III Imperator Djanel III 12 mai 2014 00:20

                              Quoique, titi, ceux qui ont tué le plus de Français en Algérie ont été les soldats et l’OAS, parce que si l’Algérie c’était sensé être la France (Algérie Française), les Algériens étaient alors des Français, vous voyez, je me fous de votre gueule de petit facho et vous ne pouvez pas me contredire, c’est trop bon de me payer votre tête de guignol. smiley smiley smiley smiley

                              @ + l’ami.

                            • titi titi 12 mai 2014 14:34

                              Eh bien je vois que ce rappel des vérités historiques vous gène aux entournures.

                              Car ce ne sont que des vérités historiques : le PCF a été complice d’organisations coupables du meurtre de Français.

                              Vous me parlez qualité...
                              Concernant le cas du détenteur de la médaille Fields, je ne vois pas bien en quoi cela change quelque chose. A moins de considérer que détenir la médaille Fields donnerait plus d’importance à un homme, qu’un simple trouffion appelé du contingent. Drôle de vision de l’égalité...

                              Vous me parlez quantité...
                              Je me fous de savoir qui a le plus tuer.
                              La question est : le PCF a-t-il été complice de l’assassinat de ressortissants Français ? de soldats Français ? de fonctionnaires Français ?
                              Le PCF a-t-il participé ou pas, au financement d’organisations qui ont combattu l’armée française ?
                              Si il n’y a ne serait-ce qu’un seul meurtre, d’un mec pas diplômé (bah oui tout le monde n’est pas communiste et n’a pas la médaille Fields), alors le PCF est coupable de complicité d’assassinat, et de trahison.

                              L’OAS a été interdite, et ses chefs condamnés pour les mêmes motifs, et a très juste titre. Pourquoi le PCF a-t-il eu droit à un régime de faveur ?
                               

                              Vous me parlez histoire...
                              Les musulmans d’Algérie n’avaient pas la nationalité française avant l’arrivée de De Gaulle. Ils l’ont eu juste le temps du référendum.

                              Avant de donner des leçons... révisez les..

                               


                            • julius 1ER 12 mai 2014 18:46

                              Quand bien même tout cela est vrai, sur le fond rien n’est inscrit ni gravé dans le marbre, 

                              il appartient aux hommes de progrès de proposer des alliances , des mouvements mais en voyez-vous beaucoup proposer un parti transfrontières qui permettrait de mettre en place un socle commun à tous les Européens je dirais presque un minimum syndical à mettre en place........ mais à longueur de forum on peut beugler mais rien ne se passe et pourtant il y a matière un seul exemple l’initiative référendaire pour redonner pouvoir au citoyen combien sur ce site l’ont signée ?????????????????

                            • Pasco 13 mai 2014 12:00

                              Ouais.....


                            • Richard Schneider Richard Schneider 13 mai 2014 17:53

                              @Jonas,
                              Merci pour votre (long) commentaire sur l’excellent article de Chalot.
                              J’ai également apprécié vos nombreux liens qui étayent votre point de vue.


                            • christophe nicolas christophe nicolas 12 mai 2014 02:26

                              On ne travaille pas pour gagner de l’argent mais par nécessité. Le travail est bien antérieur à l’argent. En revanche l’argent canalise le travail en « travail autorisé » (payé), « travail non autorisé » (non payé). Si le payeur est sain d’esprit et a pour objet le travail, il n’y a pas de problème. Si le payeur a pour objet de faire de l’argent, il inverse les fins, le but devenant un moyen et le moyen devenant un but. Comme nous sommes des êtres humains, il faut habiller le culte de l’argent pour le rendre présentable, ça s’appelle l’enfumage.

                              On a donc une inversion des fins avec les formes du bien. C’est ce qu’on appelle le grand art du mal qui trompe presque tout le monde même si énormément de gens ressentent que cela ne va pas.

                              Le culte de l’argent, c’est Bruxelles. Nos dirigeant n’ont pas ce mal sinon ils n’auraient pas endettés la France à ce point, non, eux souffrent de l’orgueil , ils veulent la « grandeur de la France » et dilapident sans compter, ils sont comme des aveugles qui tiennent la barre. Enfin, et cela est assez récent même si c’est la porte d’entrée de bien des maux, l’impudicité exige pignon sur rue à travers le droit à l’égalité en rendant tout relatif, c’est le combat du lobby LGBT. Personne ne veut dicter leur conduite aux membres du LGBT dans leur désorientation des mœurs mais de là à renverser l’ordre naturel des choses, ils ne manquent pas d’air. Je fais plein de fautes d’accord grammatical et je ne désire pas que ce soit la norme pour autant.

                              Tout cela se décline suivant les gens, l’orgueil peut être provoquant niant Dieu ou enfumeur mettant l’homme à la place de Dieu, le péché de chair peut être gourmandise ou luxure mais en général tout cela finit en culte de l’argent qui inverse les fins.

                              Le seul moyen de dominer l’argent est l’état nation par ses frontières et une restauration dans l’ordre de la vérité qui a deux aspects, un aspect spirituel et un aspect matériel. Vous ne l’avez peut-être pas remarqué mais on va vers le concile pour éclairer pas mal de points confus et vers des états généraux dans les académies à cause de la théorie de l’intrication.

                              D’un point de vu politique, je pense qu’il faut être en analogie avec la vérité. C’est à dire que le pouvoir remonte du peuple par le mérite mais qu’il faut un garde fou d’essence spirituelle pour le pouvoir temporel, un Roi et tout semble désigner Louis XX pour cela..

                              Afin d’éviter les analogies matérielles avec le passé tout en gardant les analogies d’état d’esprit, il faut comprendre que Dieu veut nous faire connaître, la réalité du ciel à travers les révélations et la réalité matérielle à travers la raison, la première est une communion d’intention de bonté, la deuxième est une confirmation par l’intelligence. Tout cela est très cohérent et simplissime.

                              Les pays qui ne suivront pas cette voie seront très vite totalement dépassés, ils fondront les plombs. Imaginez une élection avec en arrière fond l’énergie gratos, les puissances de l’argent risquent fort de vouloir influencer tout cela. Réfléchissez, il faut une main au dessus de la mêlée durant un certain temps.


                              • L'enfoiré L’enfoiré 13 mai 2014 14:47

                                Cher Christophe,

                                 Vous utilisez de mots trop durs. 
                                 « Travail’ De l’ancien français travail (« tourment, souffrance ») (XIIe siècle), du bas latin (VIe siècle) tripálĭus du latin tripálĭum (« instrument de torture à trois poutres »). 
                                 J’ai eu une carrière complète et je n’ai jamais considéré que je travaillais. Je prenais mon pied. C’est fou, hein ?
                                 L’état nation ? Si l’Etat est l’équivalent »au monde est un village", je ne suis pas contre. Je n’ai aucune frontière. 
                                 Je vous parle, comme je parle avec n’importe qui.
                                 Je ne suis pas français.

                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 mai 2014 08:29

                                « Faut-il organiser une nouvelle Résistance ? » demande l’auteur.

                                Cette Résistance existe depuis 2007, elle s’appelle l’ Union Populaire et Républicaine, l’ UPR. C’est une mouvement provisoire, qui rassemble des citoyens de tous les horizons politiques, sur un programme copié sur celui du CNR et dont l’unique objectif est de sortir la France de la construction européenne, légalement et définitivement.

                                Les Traités européens sont la base du fonctionnement d’un Grand Marché et rien d’autre. L’UE n’a pas été faite pour le bonheur des peuples, mais des banksters et des multinationales.
                                L’UE n’est pas réformable, tout est verrouillé par l’article 48.
                                « Une autre Europe est-elle possible ? Non !Démonstration »

                                 Il faut donc en sortir ! « Programme de Libération Nationale »


                                • HELIOS HELIOS 12 mai 2014 13:13

                                  ..... qui rassemble des citoyens de tous les horizons politiques, .....


                                  Sauf ceux qui sont prés du but, c’est a dire ceux qui soutiennent le FN ! 

                                  C’est vrai que l’UPR perdait peut etre l’idée du leadership dont ils revent.
                                  Il vaut mieux se tirer une balle dans le pied, ce que vous faites en permanence ; mais bon, vous avez déjà retiré le long commentaire que j’avais fait sur un autre fil, sur ce sujet !

                                  en clair, vouloir sortir la France de la merde, ce n’est permis qu’a ceux qui pensent bien penser...

                                • eric 12 mai 2014 08:50

                                  Une conception corporatiste et réactionnaire du service public en particulier et de la solidarité républicaine en général.

                                  L’important n’est pas le statut des personnels qui le réalise, mais d’où vient l’argent, ou il va et combien cela coûte.
                                  J’imagine que nous avons été plusieurs a avoir été a la cantine dans le primaire.

                                  Soit tu achète les baguettes a un des boulangers du coin, incité a faire de son mieux et au moins cher pour garder le marche. Soit tu établit a grand frais une boulangerie interne avec le pain dont nous nous rappelons tous, et des personnels évidemment plus soucieux de leur statut, de leur retraite, de leurs salaires et de leurs 35 heures puisque quoi qu’ils produisent, personne ne peut vraiment rien dire.

                                  La solidarité, c’est que les familles pauvres payent moins ou pas. Le cout, il est en général inférieur avec le boulanger privé.

                                  Depuis que la poste est « privatisée » elle ouvre un peu aux heures ou les gens peuvent y aller.

                                  Après, il faut prendre un peu de hauteur. Nous avons des services publics globalement pas mal et qui tiennent a peu prêt la comparaison avec la plupart de ceux de nos voisins développés. Leur seule spécificité, c’est un coût exorbitant avec des personnels pléthoriques. En revanche, en matière de redistribution et d’effort social, nous ne sommes pas aux niveau de l’Europe du Nord. La conclusion qui s’impose est que notre gigantesque effort collectif de solidarité est détourné de ses buts. Au lieu d’aider ceux qui en ont besoin, il financent la fonction publique. Compte tenu de ses effectifs, elle est en plus médiocrement payée.
                                  Nous nous ruinons a mal payer des hordes de fonctionnaires, un peu désœuvrés, revendicatifs, plus sensibles a juste raison a leur propre situation qu’a l’intérêt du pays, et qui militent a quasi plein temps avec un but, persévérer dans l’être.

                                  Cela a été particulièrement sensible aux dernières municipales. Seuls les centre des grandes villes sont restes a gauche. la ou il y a une proportion de fonctionnaires et autres financés publics très superieur a la moyenne nationale. C’est la que sont les administrations, les musees, les prefectures, les directions de services publics, etc...
                                  Les entreprises et les travailleurs eux, ne sont plus dans les centres.

                                  Globalement, ce système est un échec, social, politique, républicains, humain.


                                  • Vipère Vipère 12 mai 2014 09:11

                                    "La conclusion qui s’impose est que notre gigantesque effort collectif de solidarité est détourné de ses buts. Au lieu d’aider ceux qui en ont besoin, il financent la fonction publique. Compte tenu de ses effectifs, elle est en plus médiocrement payée.
                                    Nous nous ruinons a mal payer des hordes de fonctionnaires, un peu désœuvrés, revendicatifs, plus sensibles a juste raison a leur propre situation qu’a l’intérêt du pays, et qui militent a quasi plein temps avec un but, persévérer dans l’être."

                                    On ne peut que partager votre point de vue, et ce sur la base non pas d’un procès d’intention, mais sur la base de l’expérience, c’est à dire l’utilisation des services publics de l ’Etat, excepté les hôpitaux qui offrent sur l’ensemble du territoire, un service de qualité, jusqu’à quand ?


                                  • Vipère Vipère 12 mai 2014 09:39


                                    La fracture entre le secteur privé et le public :

                                    "Avec la polémique engendrée par la suppression du jour de carence des fonctionnaires, la guerre des deux France est relancée : le privé contre le public. L’occasion de vérifier si les fonctionnaires (ils sont plus de 5 millions) sont des privilégiés. D’abord, contrairement à une idée reçue, ils sont mieux payés. Sauf s’ils travaillent dans la fonction publique territoriale, ils ont en moyenne un meilleur salaire dans une administration (Etat ou établissements publics de santé) que les employés du secteur marchand.

                                    Un gel des salaires en trompe-l’oeil

                                    "L’injustice se situe surtout au niveau de la progression des salaires", précisent Maël de Calan et Sylvain Bertoux, rapporteurs de l’étude de l’Institut Montaigne sur la dépense publique publiée en décembre 2012. En 2010, en pleine crise, le pouvoir d’achat des fonctionnaires avait ainsi grimpé d’1,7% ... Certes, depuis 2011, le gel du point d’indice - base de calcul au traitement du public - a ralenti la progression. Il n’empêche, avec le système automatique des avancements - le « glissement vieillissement technicité », le fameux GVT
                                    - , les rémunérations augmentent. "La moitié des agents de catégorie B a vu son salaire net progresser au moins de 9,7% en euros constants entre 2006 et 2010, soit 2,3% par an", note le rapport de la fonction publique de 2012.

                                    Les fonctionnaires peuvent aussi compter sur l’accroissement des primes et indemnités : 6,4% en 2012. Ou sur la garantie individuelle de pouvoir d’achat, instaurée en 2007, qui assure un supplément de salaire en cas de perte de revenu par rapport à l’inflation. Rien qu’en 2011, 74.000 fonctionnaires d’Etat ont reçu, en moyenne, 852 euros. Coût pour le budget : 63 millions d’euros. "Depuis 2007, en euros constants, les agents de l’Etat ont été augmentés de 3%, tandis que les salariés du privé ont perdu près de 1% de leur pouvoir d’achat", conclut Agnès Verdier-Molinié, directrice de la fondation Ifrap.

                                    Une flopée de petits plus

                                    Mais le vrai avantage des fonctionnaires reste leur statut. A l’heure où le chômage dépasse les 10%, près de 80% des agents du public sont fonctionnaires à vie. Sauf cas rares, ils ne peuvent pas être licenciés. Sur les 20% restants, la moitié est en CDI, donc protégée des aléas économiques. Certes, au titre de la « solidarité » avec le privé, les agents versent, depuis 1983, une petite cotisation chômage. Mais cette ponction, qui n’excède pas 1% de leur revenu, n’a jamais été revalorisée. Dans le privé, cette cotisation - autour de 2,5% à la charge du salarié est régulièrement augmentée.

                                    Enfin, leur statut offre aux fonctionnaires toute une série de petits bonus, en matière de logement, de mutuelle, de prêts bancaires... Sans oublier le « supplément familial de traitement » : cette prime, accordée dès le premier enfant et cumulable avec les allocations familiales générerait une facture annuelle de plus de 1 milliard d’euros pour l’Etat.

                                    Un système de retraite nettement plus avantageux

                                    Mais le plus grand privilège des fonctionnaires est leur régime de retraite, bien plus généreux que celui du privé. Et pour cause : leur pension est calculée sur les 6 derniers mois de traitement, celle des salariés du privé sur les 25 meilleures années. Alors que les carrières pleines dans le privé se font rares, ce système creuse l’écart. "Les agents du public ont leur pension garantie à 75% de leur dernier salaire en moyenne. Sauf faillite de l’Etat, ils seront toujours payés", précise Pierre-Edouard du Cray de l’association Sauvegarde retraites.

                                    En revanche, dans le privé, rien n’est sûr. Il n’y a qu’à voir du côté des retraites complémentaires, l’Agirc pour les cadres et l’Arrco pour les employés. Pour équilibrer leurs comptes, ces régimes, gérés par les partenaires sociaux, doivent serrer la vis, et, le 13 mars, patronat et syndicats ont désindexé les retraites de 11,5 millions de bénéficiaires de ces caisses. Au moins les fonctionnaires n’ont-ils pas de retraite complémentaire... Injustice réparée depuis 2005 avec une retraite additionnelle, la RAFP, qui leur garantit un complément de revenu - épinglée d’ailleurs par la Cour des comptes pour sa mauvaise gestion. Résultat : à l’arrivée, le montant des retraites du public est bien supérieur à celui du privé. Ainsi, au 31 décembre 2011, les 2,6 millions de retraités du public ont touché une pension moyenne de 1.724 euros par mois. Contre 1.216 euros dans le privé, selon les chiffres 2010 de l’Insee. Près de... 500 euros d’écart.

                                    Des pensions de réversion aux petits oignons

                                    Ce n’est pas tout. Alors que les salariés du secteur marchand prennent leur retraite en moyenne à 62,2 ans, les fonctionnaires partent... avant 59 ans. Pis, les catégories dites « actives », comme les policiers, pompiers, douaniers, aiguilleurs du ciel, peuvent se retirer à partir de 52 ans. Au total, près de un fonctionnaire sur quatre profite de « bonifications d’annuités », c’est-à-dire de trimestres gratuits. Ces avantages tendent à diminuer. Mais les agents, bien informés, savent en profiter à temps. Ainsi, la faculté de partir plus tôt après quinze ans de service et trois enfants, supprimée en 2012, a été utilisée par 154.300 agents en 2011 - 12,6% de plus qu’en 2010.

                                    Autre privilège, encore souligné par l’OCDE dans une récente étude : la pension de réversion. Au décès d’un fonctionnaire, une partie de sa retraite est automatiquement reversée au conjoint. Dans le privé, pour qu’un veuf ou une veuve en bénéficie, il doit avoir au moins 55 ans, et ne pas dépasser un plafond de ressources. Nombreuses, ces inégalités de traitement entre public et privé ont de beaux jours devant elles. Le gouvernement a prévu de réformer à nouveau d’ici à fin 2013 le régime général des retraites dans le privé. Pas celui du public.

                                    Plus de souplesse pour l’absentéisme

                                    Même sur l’absentéisme, le décalage entre public et privé n’est pas près de se réduire. Sous la pression des syndicats, Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique,a supprimé, en février dernier, le jour de carence des fonctionnaires. Rayant la décision prise en 2011 par le gouvernement Fillon de ne plus payer le premier jour d’arrêt-maladie. Dans le privé, rien n’a changé : avant de percevoir des indemnités de la Sécurité sociale, un salarié attend trois jours. La droite mais aussi des élus de gauche sont montés au créneau contre la ministre, au motif que la suppression sous Fillon de ce jour de carence avait freiné l’absentéisme de confort. De son côté, la Fédération hospitalière de France a noté une diminution de 7% du nombre d’arrêts-maladie.

                                    Les agents de l’Etat abusent-ils vraiment des congés-maladie ? Rien ne permet de l’affirmer. Une étude du ministère du Travail de février 2013 montre que l’absentéisme dans la fonction publique (3,9%) est à peine supérieur à celui des salariés du privé en CDI depuis plus de un an (3,7%). Mais, l’enquête étant basée sur du déclaratif, Denis Monneuse, auteur de L’Absentéisme au travail. De l’analyse à l’action !, recommande d’être prudent sur ses conclusions. Selon lui, l’absentéisme varie surtout selon la catégorie socio- professionnelle : les cadres - de l’administration comme du privé - s’arrêtent moins pour maladie que les employés ou les ouvriers, plus exposés à des conditions de travail pénibles."

                                     


                                    • Vipère Vipère 12 mai 2014 10:01


                                      DANS UNE FRANCE QUI PEINE A BOUCLER SON BUDGET, A QUOI CELA RIME DE PAYER SI GRASSEMENT DES HAUTS COMMIS DE L’ETAT ? VOIR L’ARTICLE :

                                      Marylise Lebranchu l’a annoncé : les hauts fonctionnaires vont devoir s’acquitter d’un « geste de solidarité ». Une manière de rappeler aux Français que les riches seront tout aussi concernés par les mesures d’économies que le reste du pays. La ministre de la Fonction publique a précisé qu’elle ciblait plus particulièrement les « hauts salaires, par exemple ceux qui gagnent plus qu’un ministre ». Soit plus de 9940 euros brut par mois. Certains gagnent même mieux leur vie que le chef de l’État, qui émarge actuellement à 14.910 euros net mensuels.

                                      Alors que Manuel Valls a rappelé combien la France vivait « au-dessus de ses moyens depuis trente ans », les employés les mieux payés de l’État pourraient devoir se serrer la ceinture. Sur son blog, le député socialiste René Dosière, spécialiste des finances publiques, préconise par exemple de « diminuer les rémunérations élevées des membres de cabinet », qui s’élèvent aujourd’hui autour de 10.000 euros brut par mois. « Aucune rémunération (prime comprise) ne peut être supérieure à celle d’un ministre (9940 euros et 9443 pour un secrétaire d’État) », écrit le député. Sébastien Denaja, autre député de la majorité, lui emboîte le pas en préconisant une baisse des salaires des hauts fonctionnaires.

                                      Des hauts fonctionnaires payés deux fois plus que Hollande

                                      Car les membres de cabinet sont loin d’être les mieux lotis par la République. Champion toutes catégories confondues, le directeur de la Banque publique d’investissement, Nicolas Dufourcq, dont les 37.500 euros mensuels font grincer des dents. D’autres hauts fonctionnaires voient leurs salaires grimper jusqu’à 32.000 euros brut par mois, comme le révélait une enquête réalisée par le magazine Challenges après la décision de François Hollande de réduire son salaire de 30% à son arrivée à la tête de l’État. Soit plus de deux fois celui du président de la République.

                                      Ambassadeur constitue ainsi le « job en or » le plus lucratif. À raison d’un traitement qui varie entre 3800 et 7000 euros brut selon le grade, et d’une indemnité de résidence comprise entre 6500 euros pour la Tunisie et 25.000 euros pour l’Afghanistan, les représentants de la France à l’étranger sont les fonctionnaires les mieux payés du pays. Les premiers conseillers auprès des ambassadeurs peuvent eux aussi prétendre à l’indemnité de résidence, dopant du même coup leur revenu mensuel total.

                                      Bercy ne s’applique pas ses propres préceptes

                                      Autre repaire de nantis : Bercy. Malgré les appels répétés des ministères de l’Économie et des Finances à une diminution des dépenses publiques, ils ne s’appliquent pas eux-mêmes la recette. Certains responsables des grandes directions des ministères financiers voient leur rémunération atteindre les 17.000 euros brut mensuels. Voire 20.000 euros pour le directeur général des finances publiques. Les administrateurs des finances publiques émargeraient eux aussi entre 15.000 et 20.000 euros brut.

                                      Et l’on comprend mieux également l’empressement des politiques à créer des autorités indépendantes et autres comités Théodule. Un rapport des députés René Dosière et Christian Vanneste datant de 2010 révèle que la présidence de certaines autorités administratives peut rapporter jusqu’à 20.000 euros brut par mois, à l’instar de l’Autorité des marchés financiers, actuellement présidée par Gérard Rameix. Autant de pistes à explorer pour « réduire le train de vie » de l’État avant de réduire celui des Français.









                                      • Hermes Hermes 13 mai 2014 16:12

                                        Bonjour.

                                        Les exemples sans contre exemples !

                                        37.500 euros mensuels c’est faible pour un directeur de banque !! Dans le privé, un adjoint au directeur d’une grosse banque paye 300 000 Euros d’impots par an (confidence d’un tiers digne de confiance, et je ne parle même pas du directeur). Ca va dans les 100 000 euros par mois environ.... Et encore le pauvre va changer de banque car elle ne payait pas assez.

                                        Au lieu de taper sur le fonctionnaire de base (tant mieux pour lui s’il peut vivre décemment), on ferait mieux de demander des droits similaires à ceux qui travaillent en bas de l’échelle dans le privé. Car curieusement ceux qui se font du fonctionnaire sont souvent les mêmes qui défendent les systèmes qui mènent droit à l’esclavagisme... Vous n’en n’êtes pas j’espère !

                                        Et comme votre dossier est très bien, imposons cela à tout le monde ! En réduisant à ce point les salaires des directeurs (et n’oubions pas les gros actionnaires), vous avez largement de quoi payer grassement tous les employés du privé !  smiley

                                        Bonne soirée.


                                      • Hermes Hermes 13 mai 2014 16:13

                                        (PS : 100 000 s’il a un mauvais conseiller fiscal, bien plus sinon)


                                      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 12 mai 2014 11:37

                                        Les « services publics » européens sont le fruit des sacrifices des indigènes du Monde !
                                        Le « projet européen » est illégitime et ne peut pas se concrétiser contre la volonté des peuples qui ont compris les fondements hyper-nazis de ce projet !


                                        • eric 12 mai 2014 11:44

                                          Le gouvernement des prébendiers annonce qu’il va exonérer d’IR 650 000 foyers de la classe moyenne supérieur ! Les foyers les plus modeste dit-il ! Tu parles ! Il n’y a qu’une moitie des français a payer l’IR. Par construction et définition, les plus riches !. Alors qu’il y aurait entre 8 et 11 millions de vrais pauvres, il va une fois de plus arroser la classe moyenne a nos frais au lieue d’aider mieux les vrais pauvres.
                                          A ce stade, une question se pose : quelles sont les catégories professionnelle les plus susceptibles d’être fortement représentées dans ce dernier décile des classes supérieures qui payent l’impôt sur le revenu ? Tous ce que l’on sait sur la moyenne fonction publique porte a croire que le PS se prépare a faire de nouveaux cadeaux a son électorat.

                                          Autant d’argent en moins pour nos services publics que le monde nous envie.

                                          Et l’autre la, Vals, a le cynisme de prétendre agir en fonction des plus modestes.... !

                                          http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20140512.AFP6878/valls-promet-la-sortie-de-l-impot-de-quelque-650-000-menages-des-2014.html

                                          Maîtrisant mal la phraséologie de gauche, je ne sais pas si le silence de Chalot sur ce triste événement doit être qualifie de nauséabond ou d’assourdissant....Mais ce qui est sur, c’est qu’il nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire fiscale, la cagnotte Jospin Fabius, qui allie au coût des 35 heures, explique les deux tiers de la hausse de l’endettement public sous Sarkozy.

                                          Alors Chalot, a quand un article dénonçant ce racket de classe sur les moyens de financement de nos services publics et d’aide aux pauvres ? ! A moins que conscient, vous ne soyez complice ?


                                          • Le Gaspésien 12 mai 2014 14:11

                                            Chalot semble découvrir l’eau tiède, c’est énorme.


                                            • zygzornifle zygzornifle 12 mai 2014 15:32

                                              Le glas des libertés, le glas pour les entreprises, le glas pour les pécheurs, le glas pour l’agriculture et l’élevage mais quelle AUBAINE POUR LES EUROS-DÉPUTES, salaires importants, absentéisme élevé, retraite dont on ne veut même pas parler, frais d’informatique, de bouche, de transport plus l’arrosage permanent d’argent frais de croisières et séjours en hôtels par les lobbys ....Pour cela que ces rapaces de politiques se battent bec et ongle pour que l’Europe continue telle qu’elle est même si Pierre et Paul doivent se clochardiser.....   


                                              • Aldous Aldous 12 mai 2014 19:08

                                                C’est bien, bouffez vous le nez entre fonctionnaires et salariés du privé ! 


                                                Ca nous change de voir les femmes contre les hommes, les PDs contre les hétéros, les nains contre les grands, les jeunes contre les vieux,, les droitisants contre les gauchisants, les immigrés contre les de-souche...

                                                Au fond y’en a un qu’à encore toutes ses dents et tous ses yeux ? Qu’est-ce qu’il y a ? T’es pas concerné toi ? Y’a rien qui te donne envie de t’étriper ? 

                                                Non ? T’inquiète, on va te trouver ça... smiley

                                                • L'enfoiré L’enfoiré 13 mai 2014 15:47

                                                  Aldous,

                                                   «  T’inquiète, on va te trouver ça. »

                                                • L'enfoiré L’enfoiré 13 mai 2014 16:33

                                                  J’ai un article sous les yeux. J’en parlais hier.

                                                  Titre « La machine de guerre intellectuelle du PS »
                                                  Chapeau de l’article : « Le PS, un parti de dogmatiques et de crypto-communistes ? Détrompez-vous, Derrière la façade se cache un énorme réseau intellectuel, sorte de filet aracnéen piloté par des cerveaux. Tel un organisme vivant où les informations circulent nuit et jour, où des experts s’impliquent et des influences s’exercent. Visite exclusive dans les coulisses d’un engrenage qui rend le PS presque invisible. » 

                                                  • L'enfoiré L’enfoiré 13 mai 2014 16:36

                                                    « aracnéen  »

                                                    Désolé, « arachnéen », était écrit
                                                    Du grec ancien ἀράχνηarachné (« araignée »).

                                                  • zelectron zelectron 13 mai 2014 16:56

                                                    le lien ci-dessus : en France le PS a copié l’organisation paramilitaire du PCF


                                                  • L'enfoiré L’enfoiré 13 mai 2014 17:35

                                                    Merci zelectron.

                                                    Si j’avais su que l’article existait quelque part, cela m’aurait éviter de le réintroduire et de faire sauter une lettre. smiley


                                                  • Remi 13 mai 2014 23:44

                                                    "La Communauté Européenne a commencé par s’appeler la CECA

                                                    ( la Communauté Européenne du charbon et de l’acier) avec l’objectif de développer la production européenne, faciliter les échanges et permettre aux grands monopoles Schneider De Wendel, IG Farben, IG Metall de devenir compétitifs et d’engranger des bénéfices.

                                                    Cette démarche a sa logique propre mais on est loin de l’Europe sociale !"

                                                    Il s’agit précisément d’une entente entre requins capitalistes, mouillés dans leur collaboration avec le nazisme. Dans le contexte de la guerre froide.


                                                    • Armelle ARMELLE 15 mai 2014 09:01

                                                      Il y a longtemps que j’étais venue faire un tour sur Avox, et je vois que ça ne change pas, c’est toujours aussi pathétique. 

                                                      ’’les services publics’’ quel drôlerie cette nébuleuse obèse !!!, ils disparaîtront (en grande partie) de toutes façons !!! La nature fait toujours bien les choses, elle comble les vides et supprime ce qui ne sert à rien...

                                                      Il faudra juste un peu de temps mais c’est inéluctable...
                                                      Il faudra se battre pour garder la sécurité et la santé mais le reste est à ’’jeter’’
                                                      Je hais l’union européenne telle qu’elle est aujourd’hui mais si elle oeuvre dans ce sens, quel bonheur !!!

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