la théorie du genre, supprimer des stéréotypes pour en créer d’autres ?
La France, un laboratoire expérimental ?
La promotion de la théorie du genre est au programme de l’action gouvernementale, c’est l’évidence même que soulève (ci-dessous) cette Page de l’ASSEMBLÉE NATIONALE de 2012. Plus globalement cela fait partie du programme européen (27 janvier 2013 / Union européenne, Conseil de l’Europe : comment la théorie du genre a-t-elle fait son entrée dans le droit français ? ici)
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 7 décembre 2012.
PROPOSITION DE RÉSOLUTION
tendant à la création d’une commission d’enquête sur l’introduction et la diffusion de la théorie du gender en France,
Mesdames, Messieurs,
Notre société est organisée à partir de la différence sexuelle « anatomique » homme/femme, et de son expression culturelle, le genre masculin/féminin, qui lui correspond. Le genre peut être considéré comme le résultat de processus historiques et culturels ; il se réfère à des comportements, des fonctions et des rôles que chaque société assigne à chaque sexe.
[...]
En revendiquant une égalité abstraite
entre hommes et femmes, les tenants de cette théorie prétendent mettre
fin à la discrimination que subiraient les femmes depuis des siècles par
rapport aux hommes. Si toute lutte contre les discriminations fait, a priori,
l’unanimité, il faut toutefois s’assurer que l’argument avancé ne sert
pas un objectif qui ne dit pas son nom, celui de généraliser
l’introduction en France de la théorie du gender, dans son sens subversif de l’indifférenciation des sexes qui pourrait inspirer notre législation.
Quelles seraient les conséquences, pour une société, de l’indifférenciation des sexes ?
[...]
Il faut donc établir un véritable état des lieux de la pénétration de cette théorie dans l’ensemble de notre pays : politique de la petite enfance, éducation, enseignement scolaire, enseignement supérieur, droits des femmes, droit de la famille, droit social, administration, Justice… Les conséquences qu’elle implique représentent un tel bouleversement de notre contrat social que les Français sont en droit d’en être informés.
C’est pourquoi nous demandons la création d’une commission d’enquête.
PROPOSITION DE RÉSOLUTION
Article unique
En application des articles 137 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, est créée une commission d’enquête de trente membres chargée :
– d’établir précisément les vecteurs de promotion de la théorie du gender dans notre pays,
– d’en évaluer les conséquences pour la collectivité nationale.
http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0482.asp