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La Grande Bataille du Tutu (LGBT) - « Ce que soulève la jupe... »

Kleenex n'a qu'à bien se tenir, ces derniers jours ont vu mon flux lacrimal s'épancher jour après jour devant tous ces événements tellement important dans la vie de notre pays.
 
J'ai pleuré d'émotion, apprenant que des lycéens avaient pris à bras le corps le sujet de l'égalité entre hommes et femmes.
J'ai pleuré de dépit en apprenant qu'il s'agissait pour les hommes d'enfiler une jupe.
J'ai pleuré de rire en voyant que des lycéens l'avaient fait.
J'ai pleuré de honte, à peine étonné, en comprenant que c'était bien notre "Education Nationale" qui était derrière tout ça.
J'ai pleuré de réconfort en voyant que certains esprits réagissaient (et que l'Académie de Nantes n'avaient plus l'entrejambes suffisamment orné pour assumer "son initiative").

J'ai versé une dernière petite larme en me disant qu'on allait encore se faire traiter d'homophobes (oui, aucun rapport avec le sexisme) simplement parce que ce sont encore des LGBT qui étaient derrière, et que s'opposer à leurs idées, même quand elles "n'ont rien à voir", était pour eux de l'homophobie.


Tout débuta avec un petit papillon, comme on en reçoit des dizaines au cours de l'année scolaire, mais qui cette fois-ci me parvenait par les réseaux sociaux :

Nous y décellons tous cette lutte honorable contre le sexisme. C'est tellement mal le sexisme. Les lycéens l'ont bien appris compris !
 
Il est encore trop tôt à ce stade pour relever la phrase mentionnant que le CAVL "a élaboré" cette journée "académique". A ce stade, on s'en moque, tellement la lecture nous prend à la gorge, ravis de voir que les lycéens s'emparent de ce sujet si capital.
Même si par ailleurs cette lecture nous inquiètent également : quelle jupe mon fils va-t-il bien pouvoir se mettre ?
 
Bien sûr, ce genre d'opération ne fait pas l'unanimité. Non pas que les valseuses de ces messieurs se rebiffent assez pour refuser pareil déshonneur. Simplement, une catégorie de personnes, un peu moins nunuches que les autres, pensent comprendre que l'enjeu de l'égalité Homme/Femme semble une fois de plus se fourvoyer dans une lutte pour l'uniformité Femme/Homme.
 
Bien sûr, ces gens (intolérants "toussa", dont je suis) voient le mal partout. Le mal, c'est bien entendu la théorie du genre d'une part, le féminism-isme (branche extrême du féminisme) souhaitant couper aux sécateurs les gonades de ces messieurs (que je souhaite ne plus avoir à mentionner, étant à court de termes poétiques pour les désigner).
 
L'initiative a pris. Chacun dans son rôle, les "pour" troqueront le jean pour la jupette, les "contre" posteront leur stand et affichettes. Chacun dans son rôle, les défenseurs du bien, affronteront les forces du mal. Ces ringards de cathos coincés du Moyen Age (encore lui) n'ont décidément rien compris.
Les arguments fusent :
- "Non mais arrêtez on fait ça pour l'égalité"
- "Ce n'est pas parce que je mets une jupe que je vais devenir homosexuel" (élu Gérard d'or)
Et comme on me l'a dit et redit sur les réseaux sociaux (orthographe comprise) :
- "NOUS NE SOMMES PAS MANIPULER !"
Et puis les classiques : 
- "Espèce d'homophobe !"

Dans le lot, intéressons-nous au dernier, car je ne vois pas en quoi on est homophobe pour considérer que faire porter les jupes (et non les kilts) aux hommes est ridicule. Mais c'est intéressant : y aurait-il des liens entre les deux ?

Mon esprit parano reprend le dessus. Serait-ce encore une question de féministes conjugés de militantisme LGBT contre le reste du monde ? Mon esprit parano garde le dessus. Il faut que "j'enquête".

Rassurez-vous, pour mon enquête, mon ordinateur suffit, avec une connexion internet. Je ne me plains pas, certains journalistes semblent dépourvus de ce strict nécessaire d'enquêteur lambda, pour déceler ce que pourrait éventuellement cacher cette fête du tutu.

Vous pensez bien. L'académie de Nantes ayant baissé lamentablement son froc pour désigner les étudiants comme seuls responsables de la malheureuse et ridicule initiative, cela me suffirait à penser que cela puisse en effet venir d'eux. J'ai trop d'estime envers les lycéens pour penser qu'ils soient capables une seule seconde d'imaginer et de mettre en oeuvre une telle loufoquerie.

Mais il me faut des "preuves". Google est mon ami.

Bien sûr, on tombera assez vite sur le PDF de l'événement. Un PDF estampillé "Académie de Nantes". Normal, ils ont "soutenu" l'intiative...

Vous le verrez ici : http://www.fichier-pdf.fr/2014/05/15/lettre/preview/page/1/

Je m'arrête un instant sur l'illustration :

On voit en un visuel ressurgir tous les codes de la théorie rumeur du genre. Un petit mélange desdits "genres" : du rose pour la Masculinité, du bleu pour la Féminité, des petites jambes presque pareilles, dont une avec des poils. Quel cliché, les hommes aussi s'épilent au XXIème siècle ! Mon obsession de "la rumeur" transparait décidément un peu partout. Si on avait voulu mettre un peu d'égalité, n'aurions-nous pas tout écrit de la même couleur, et virer cette aguichante pilosité ? Egalité, je vous dis !
 
C'est un détail, d'accord.
 
Continuons :
En 2013, des élèves, élus au Conseil Académique à la vie lycéenne (CAVL) de l’académie de Nantes, se sont mobilisés, au sein d’une commission “discrimination - citoyenneté”, pour la mise en oeuvre d’une action de lutte contre le sexisme.
Leur constat initial s’appuyait sur le sentiment d’une discrimination quotidienne, au lycée, à l’égard des filles portant atteinte au climat scolaire et au vivre-ensemble au sein du lycée.
Ils ont souhaité proposer une action pour favoriser la prise de conscience, susciter les échanges et faire évoluer les représentations de chacun.
C’est ainsi qu’est née la journée “Ce que soulève la jupe” empruntant son nom au livre de Christine Bard *.
Le principe est le suivant :
- Inviter filles et garçons, élèves et adultes, le temps d’une“ journée évènement” à porter une jupe ou un autocollant “je lutte contre le sexisme, et vous ?” ;
- proposer aux établissements , pour animer cette journée, différentes ressources pour approfondir les échanges
Comme dans les contrats d'assurance, ce qui est important est écrit en police taille 4 en bas de page :
“Ce que soulève la jupe” : Christine BARD aux Éditions Autrement
 
C'est dans le cas où vous souhaiteriez acheter le livre. Je ne doute pas que les ventes aient déjà bondies depuis plusieurs jours.
 
Ce paragraphe, magnifiquement rédigé, nous explique que des élèves du CAVL ("élus", et le PDF insiste bien par la suite sur ce point, comme pour montrer le caractère universelle et démocratique de l'opération) se sont mobilisés gnagnagna...
 
Rappelons que le CAVL de l'académie de Nantes est constitué de 20 membres élèves, de 20 membres adultes, et de 11 "experts" (rien que ça) qui sont là pour on ne sait quoi...
 
 
Pour une initiative de lycéens, je trouve qu'il a fallu l'approbation de beaucoup de monde pour aller au bout...
Sans compter que ce ne sont pas moins de 27 lycées "qui s'engagent" dans l'action choc.
 
Méchamment, on relèverait un petit groupe de mondanités de gauche pour constituer cette CAVL, qui comme à son habitude dans ce petit coin de la France, est bourrée de gens du PS, et parsemée de faux ennemis de EELV. De quoi impliquer sans mal les jeunesses socialistes dans l'événement. Pas manqué, ils furent enchantés de sortir leurs petits drapeaux roses...
 
Mais non pas des bobos ! Je n'ai pas dit ça !
Je l'ai pensé ? Ah bon...
 
L'opération séduit à fond ! Enfin, presque, ou plutôt pas tant que ça, si on en croit ce petit résumé de la mise en place (rapport complet ici > http://eduscol.education.fr/experitheque/fiches/fiche9913.pdf) :
 
 
Visiblement, les CVL (Conseils des délégués pour la Vie Lycéenne), eux aussi constitués de lycéens élus patati-patata (et avec cette fois moins d'adultes) n'ont apparemment pas tous bien compris le but de l'opération. Pourtant, rien de bien compliqué : les lycéens mettent des jupes pour montrer aux lycéennes que même quand on met une jupe, ça reste cool. Et qu'ils arrêteront de la leur soulever ou de leur piquer les fesses après ça...
 
Car ils l'ont bien dit : leur constat initial, c'est "le sentiment" d'une discrimination quotidienne (snif ! snif !) à l'égard des filles ? De quelles natures ? Ca pourrait intéresser les parents non ? Vous n'en saurez pas plus... Dommage, j'aurais bien aimé savoir quelles situations eussent suscitées un tel élan du coeur de cet "Arthur Moinet" du lycée Guist'hau, projeté en organisateur de l'opération, sans doute heureux d'avoir reçu de ce CAVL un tel adoubement à son âge si peu avancé, mais déjà emprunt d'une maturité à faire mourir sur le coup nos vieux centenaires.
 
Oui mais voilà, je tire la ficelle.
 
Tout d'abord, rappelons que les "Editions Autrement" sont friandes des éditions "LGBT-compatibles", ce qui ne doit pas nous arrêter là sur nos affreux préjugés.
 
Le summum, c'est Christine Bard elle-même, que personne ne connaît parmi les lycéens, car de toute façon, personne ne la connaît tout court, mais elle a soudainement inspiré nos jeunes initiateurs pour appeler cette action du nom de son livre "Ce que soulève la jupe".
 
Et donc, que soulève la jupe ?
 
A écouter les lycéens, c'est une façon d'être solidaire des femmes, de "défendre les idées de la femme, pas pour se travestir ou se déguiser", comme le disent si bien ces derniers (au JT par exemple). On a toujours un peu du mal à comprendre ce qu'est "l'idée de la femme" (la jupe ? ou pas ?), mais en tout cas, ça n'a pas l'air rigolo. C'est même très sérieux, car ce n'est ni pour se travestir, ni pour se déguiser.
 
Même pas drôle quoi...
 
Mais finalement, que dénonce Christine BARD ? Je vous rassure, je ne me suis pas coltiné son bouquin, qui a sans doute fait un carton. On peut cependant mieux déceler sa pensée ici :

http://www.laviedesidees.fr/La-jupe-en-revolution.html

Alors que dit-elle ?... En substance, qu'elle hait la jupe !

Symbole de la "pute", de la "tête de linotte", ou trop "féminine" (et on va me reprocher d'être bourré de stéréotypes), la jupe "appartient bel et bien à un genre dominé".

Un genre dominé ? Que diable le genre vient-il faire ici ? On parlait d'égalité entre hommes et femmes, "de salaire" comme disait cette petite lycéenne en ligne pour défendre "SON" initiative ! Et le genre ? Vous savez bien, cela n'existe pas ! C'est une invention des homophobes de la manif pour tous !

Je poursuis ma lecture : la jupe trop féminine, doit donc subir sa révolution ! "Comme le pantalon pour les femmes auparavant". Bien que personnellement, je n'arrive toujours pas à enfiler les jeans pour femmes, je crois comprendre un peu l'idée. Disons, de mieux en mieux...

Je tire toujours la ficelle.

Et donc ? Que faut-il faire ?

La jupe pour les hommes, pardi ! Si tout le monde porte la jupe comme on porte aujourd'hui le pantalon, alors il n'y aura plus de "genre dominé" ! Attaquons le symbole puisque s'attaquer aux gros colosses musclés semble un peu trop compliqué (et dangereux !). J'espère que vous y croyez mesdames ! Le jour où les hommes porteront la jupe, il n'y aura plus de discriminations envers les femmes ! En tout cas, plus aucune violence, plus de machos, plus de différences salariales, plus d'inégalité sociale, etc. La jupe homme est LA solution...

Ce n'est donc pas une journée par an pour soutenir la femme qu'elle propose, mais bien que l'homme porte demain la jupe aussi souvent que la femme porte le pantalon. En effet, elle écrit :

La contrainte historique à la « féminité », qui s’est relâchée depuis les années 1960, a pesé suffisamment fort pour qu’on laisse aujourd’hui les jeunes filles trouver leur propre respiration, leur propre inspiration. La pluralité vestimentaire est gage de liberté intérieure : que vivent jupes et pantalon, pantalons sous la jupe, jupes-culottes, robes longues et courtes, shorts, etc. Et que vive la Journée de la jupe, à condition qu’elle soit mixte, à condition de la bi-genrer, c’est-à-dire dans un premier temps de la dé-genrer. Ce que nous avons fait pour le pantalon, nous pouvons le faire pour la jupe – et ce sera une vraie révolution.
Nous y voilà. 
 
Je m'excuse, ma paranoïa a tiré les ficelles.
 
La "contrainte historique à la féminité" (que ne sommes-nous contraints, hommes tortionnaires, à la masculinité ?...) doit être abolie ! La jupe, ce n'est pas un déguisement, mais une nouvelle arme de guerre. Pour des gens pour qui la notion de "genre" (ce truc inventé de toute pièce par les obscurantistes de mon espèce) est acquise, et pour qui la jupe est encore trop à leurs yeux symbole de féminité.
 
Bref, la jupe doit vivre "bi-genrée", c'est-à-dire "dé-genrée", ou mourir. Certains croient à un acte de solidarité avec la femme (heureusement pour les lycéens qu'elle ne s'est pas attaquée aux talons aiguilles) tandis que d'autres pensent à certaines de ces banlieues où la femme ne peut pas mettre une jupe sans se faire traiter de pute (encore tout un sujet : la faute serait donc à la jupe, et non pas aux agresseurs...)
Mais Christine Bard, elle, dit la même chose que ces mal-élevés. Dans sa tête, en 2014, mettre une jupe est encore trop symbole de "pute". Elle ne l'exalte pas, loin de là. Madame Bard veut la démollir. Cachez-moi ces jupes que je ne saurais voir ! Ou mettez-en à tout le monde. Amen.
 
Qui donc est bourrée de "stéréotypes de genre" si ce ne sont ces personnes ? Et comment peut-on croire une seule seconde que le problème des rapports entre hommes et femmes puissent venir de là ?
 
*PAUSE*
 
 
Ca y est, j'ai détricôté la jupe, il n'en reste qu'un fil. Un peu long je l'avoue.
 
Messieurs les lycéens, si vous avez compris pourquoi vous vous battez, et si vous êtes initiateur de ce mouvement, après la lecture (émouvante et passionnée) du best-seller de Christine Bard, mettez la jupe toute l'année ! Sinon, arrêtez de vous gargarisez d'être des "jeunes qui osez pour l'égalité", quand vous n'êtes que des jeunes qui posez pour la médiocrité.
 
 
Messieurs les bobos d'académie, vous n'assumez pas car il n'est pas bon d'assumer. Tout y est. On sait qui vous êtes et à qui vous donnez libre accès au formatage à l'éducation de nos enfants. Christine Bard, personne la connaît, si ce ne sont les réseaux féministes et LGBT. Ces réseaux qui conjuguent féminism-isme et genrisme, au point de vouloir en imprégner toute notre société.
 
Mais le genre étant une idée ridicule, et le féminisme s'étant perdu à des considérations anti-masculines tout autant grotesques, il faut des idées grandes, belles, des valeurs fortes et exaltées, pour justifier des singeries et pitreries tellement stupides qu'elles relèvent du carnaval. Le concept de genre est ridicule, la journée de la jupe est ridicule, les obsessions des Christine Bard sont ridicules, et vous en avez bien conscience.
 
Ainsi, il faut user et abuser du langage. Ce sera donc la "journée de l'égalité homme femme".
 
Appelons là "Journée de l'uniformité et de la déconstruction Femme-Homme". Ces adolescents, si fiers et si indépendants d'esprit ne le sont pas assez à votre goût. Ces jeunes messieurs se laisseront toujours émouvoir par une tenue délicatement choisie par ces jeunes mesdames. Ils metteront la jupe une fois par an, mais n'imaginent jamais la mettre toute l'année. Elles, pareillement, s'imaginent que les leçons d'égalité avanceront de cette façon, mais ne flirteront (se marier étant réservé à une élite désormais) jamais, ou si peu, avec un homme pour qui la jupe est le principal apparat.
 
Il s'agit bien ici, une fois de plus, de déconstruire de ce qui rend nos différences Hommes/Femmes trop perceptibles. De ce qui agressent une catégorie de personnes qui se fichent de notre égalité, mais qui ont à coeur notre uniformité, obsédés par leur propre contradictions, persuadés que c'est le monde qui a un problème.
 
Alors oui, il y aura toujours des gens, armés d'encore un peu de bon sens, pour redire qu'un homme et une femme sont suffisamment dissemblables pour que cela se voit. Jusque dans les jupes, robes, froufrous, couleurs et chevelures qui nous émeuvent, nous ces machos d'hommes, qui sans cette émotion serions laissés pantois. Je remercie la jupe, qui les énerve et donc qui m'enchante !
 
Mes chers "trucs" LGBT, vous avez infesté votre esprit, puis notre éducation nationale, et gangréné notre politique. Vous exploitez vos copinages médiatique et financier, ainsi que ces esprits politicards et artistiques trop faibles qui vous soutiennent comme ces lycéens soutiennent Christine Bard.
Vous êtes en guerre, et vous comptez sur ces autres esprits, lâches ceux-là, qui ne lèveront pas le doigt, effrayés à la moindre injonction "Homohobes !", conscients pourtant de votre bêtise.
 
Vous nous gavez de vos leçons une fois de plus, érigeant des journées de ceci, des journées de cela, au point que nos 365 jours annuels commencent à se sentir à l'étroit pour caser la journée du rien du tout. Pour des bêtises, des stupidités, des âneries, portées par des ânes.
 
Votre vision de l'homme et de la femme est réduite à leurs codes les plus insignifiants, que vous entretenez et mettez en exergue, prétendant les combattre, et ainsi vous insurger contre la couleur de l'orange pour en détruire la saveur.
 
Ce qui nous constitue Homme et Femme, de la moëlle jusqu'à l'épiderme, de la pensée jusqu'aux actes, du sentiment jusqu'au désir, de l'hormone jusqu'à la procréation (ouh le gros mot !), il s'agit là de différences et donc de richesses. Ce ne sont aucunement des violences sauf pour ceux qui les abhorrent en eux-mêmes. Vous en êtes et vous souffrez que les autres s'en accomodent. Ma femme et moi, nous allons bien, merci. Elle m'aime avec mes chaussettes trouées, et cherche à me plaire avec ses robes. Je n'ai pas à vous dire qui repasse et qui tond la pelouse, c'est notre affaire. Je ne la frappe pas, ne l'insulte pas, et quand on s'engueule, nous savons nous écouter l'un l'autre et nous réconcilier. Bref, il règne une harmonie entre nous, au coeur de ces "stéréotypes" qui vous rongent, et cela prouvent combien "l'égalité Homme/Femme" ne se combat absolument pas dans les stéréotypes, encore moins "de genre". Elles prouvent par dessus tout votre obsession lancinante.
 
Alors oui, vive la journée de la jupe !
Pour toutes les femmes !

 


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41 réactions à cet article    


  • juluch juluch 20 mai 2014 11:27

    pas mal cet article, plein d’humour et de bon sens.....  smiley


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 20 mai 2014 11:51

      J’ai lu ce texte tout du long sur le ton d’Irène, la minute super idiote de C+. Ca m’a usé à force, mais ça collait impec. Plus sérieux : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-journee-de-la-jupe-53351


      • LetUsComment LetUsComment 20 mai 2014 11:58

        Plus sérieux, et rapidement évoqué bien que ce n’était pas le cœur de l’article.

        Merci de l’échange.

      • eric 20 mai 2014 12:14

        Les grosses ficelles m’avaient menées moins loin....mais même genre de résultats.
        Copie d’un de mes commentaires récent...

        Peut être une autre version ?
        Si on regarde sur Youtube les différents reportages réalisés sur la confrontation entre partisans de la jupe et leurs adversaires, on constate que l’on a affaire a la FIDL
        http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A...
        Une organisation un peu sulfureuse sur le plan des finances, créé en commun par la gauche de gauche et le PC au même moment qu’SOS racisme, avec un ex dirigeant qui a des trucs a faire payer au PS....

        Sur la liste de ses « luttes » les plus nombreuses concernent le refus de reforme des retraites et l’embauche de fonctionnaires....2 revendications typiquement lycéennes par excellence...

        C’est dire si l’initiative jupe vient bien spontanément des lycéens...

        Du reste on les a envoyé au front avec les éléments de langage, mais sans les dossiers.
        Il est amusant de les voir répéter des slogans appris par cœur et qui sont ceux du mariage des tous et pas du tout de l’égalité homme femme.

        Il y a deux ans, une telle campagne allait dans le sens du pouvoir. Aujourd’hui, le degré de satisfaction des français fait que celui-ci met la pédale douce sur les sujets qui fâchent.

        Le maintient de cette opération douteuse et délibérément ambigüe, rappelle pas mal l’affaire Leonarda. On se souvient que les gauches de gauches, par l’intermédiaire de RESF, et avec la complicité de médias amis, comme mediapart, avaient fabrique cette affaire pour dissuader Hollande de faire monter Vals et au minimum embarrasser celui-ci.

        Il y a d’autres indices que l’on a affaire a un épisode des gueguerre internes de pouvoir aux gauches qui préludent toujours a la distribution des postes et prébendes. Par exemple, vous voyez souvent les médias parisiens se passionner pour les évènements dans des académies de province... Mais ce matin, je n’ai pas la foi pour faire encore plus trop long......


        • psynom 20 mai 2014 12:14

          il faut souligner que le sexisme le plus répugnant se développe dans nos villes européennes. Dans certains quartiers on ne voit quasiment plus de femme dans les rues : elles évitent de sortir, surtout seules.
          Les jeunes y répriment, parfois avec violence, la féminité qui ose se dévoiler, pour ensuite aller harceler les filles dans les rues et transports en communs, et, le soir venu, dans les centres villes, sévir toujours avec avec lourdeur les femmes seules. Reportage TV 1 , Reportage TV 2

          La liste des lycées s’engageant à cette journée n’indique pas de lycée de ces quartiers (ceux où il fallait le faire) pourquoi ? On n’a peut-être rien à éduquer aux mecs de ces quartiers, puisqu’ils partagent avec Madame Christine Bard la même idée que les filles qui portent une jupe sont toutes des putes. Cette journée dans les beaux quartiers ne seraient donc qu’une pantalonnade ?


          • LE CHAT LE CHAT 20 mai 2014 12:15

            ça aurait eu de la gueule si benoit Hamon était sorti en jupe ce jour là .... smiley

            encore une honteuse !

            • alinea alinea 20 mai 2014 12:39

              Disons que je ne comprends rien à tout ça !!
              Faut-il vraiment enseigner l’ignorance puis vider la tête de nos jeunes pour plomber encore davantage le pouvoir des puissants ?
              Dieu qu’il doit être dur d’être prof en pareille époque


              • Michel Donceel Ardwenn 20 mai 2014 12:57

                Une chose inquiétante, quand même, est l’emprise énorme que le Système, dans son ensemble, a sur la jeunesse. Qui, en plus, ne ressent même plus cela comme une manipulation.

                Il fut un temps où les jeunes auraient réagi différemment à une telle injonction.

                Seraient, par exemple, venus en kilt ( comme le suggérait un « touitte » du Parti Pirate)  ou, en tout cas, auraient d’une manière ou l’autre détourné cet « ordre mou »...

                Preuve de plus que l’École, dans son ensemble, n’est guère plus aujourd’hui qu’une émanation spécifique de l’industrie du Spectacle, dont on sait à quel point elle tient la jeunesse dans sa main de fer...


                • Olivier Perriet Olivier Perriet 20 mai 2014 13:37

                  en clair, les jeunes sont tous manipulés, bla bla bla, on n’y peut rien bla bla bla, c’était mieux avant bla bla bla, c’est inéluctable, bla bla bla.

                  Donc vous pouvez aussi rester chez vous et vous flinguer, si c’est si pénible smiley

                  Mais vous n’en ferez rien, j’en suis sûr.


                • Michel Donceel Ardwenn 20 mai 2014 14:20

                  @M. Perriet

                   

                  La richesse et la pertinence de votre argumentation me laissent tout à fait désemparé, et conscient de mon insignifiance.

                  Il est clair qu’avec des partisans de votre trempe, le Progrès et son clone, l’Avenir Radieux, n’ont nul besoin d’ennemi.


                • Olivier Perriet Olivier Perriet 20 mai 2014 18:53

                  disons que vous êtes la face inverse de ce que vous dénoncez ; une fois qu’on a dénoncé 1000 fois ça devient lassant quand on ne propose rien pour corriger. On finit rentier comme Zemmour ou Finkelkraut.
                  la situation actuelle ne vous plait pas, très bien. Vous suggéreriez quoi pour en sortir ?



                  • robin 20 mai 2014 13:27

                    Merci pour cet excellent article qui démonte proprement une nouvelle manip en sous-main de l’armée secrète LGBT payée par le gouvernement


                    • Luc le Raz Luc le Raz 20 mai 2014 13:28

                      Et je propose qu’à l’inverse les filles défient une loi jamais abrogée et viennent en pantalon :
                      En 1892 et 1909, deux circulaires préfectorales auraient autorisé les femmes à se couvrir les jambes sous certaines conditions : «  Si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval ».(AFP).

                      Il sont encore nombreux ceux qui définissent la femme comme « debout dans la cuisine » et l’homme, « assis devant sa téloche » ?

                      Tchaaaaa ! smiley


                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 20 mai 2014 13:36

                        C’est pourquoi il faut dans l’habitat moderne faire pousser des lianes ,et que la femme soit suspendue dans sa cuisine et l’homme suspendu devant sa télé .


                      • njama njama 20 mai 2014 13:50

                        pour aller un peu plus loin dans les arcanes idéologiques des théories de « genre ».

                        J. WAJNSZTEJN

                        Rapports à la nature, sexe, genre et capitalisme

                        Au-delà des controverses stériles entre culturalisme et naturalisme dans lesquelles s’enferment les activistes du genre et leurs opposants conservateurs, ce livre tente une critique politique d’une conception du « genre » qui a perdu tout rapport avec l’idée première de genre humain. 

                        Après l’échec du dernier assaut révolutionnaire contre le capitalisme – celui des années 1967-77 –, autonomie, identités particulières et multiples, affirmation des subjectivités sont devenues les valeurs et pratiques dominantes de l’individu egogéré

                        Dans les domaines de la sexualité humaine, l’accentuation de la particularisation des rapports sociaux et la capitalisation de quasiment toutes les activités humaines engendrent maintenant la négation des déterminations à la fois naturelles et sociales du sexe. Celui-ci n’est plus perçu que sous sa forme sociale construite et franglicisée de « genre ». 

                        Au mouvement des femmes qui visait des droits généraux s’est substituée la pression de minorités sexuelles qui tirent leur dynamique idéologique de leur ancienne répression.

                        Divers activistes du « genre » vont alors dénoncer les dimensions à la fois trop naturalistes et universalistes d’une conception du sexe qui, selon eux, entretient un rapport de dépendance trop étroit avec la norme hétérosexuelle et non plus simplement avec un système patriarcal en voie de dissolution. 

                        De l’abolition du sexe en passant par la multiplication des « genres », tout semble, pour eux, affaire de libre choix sur fond d’une confiance aveugle en les possibilités offertes par la science. Cette nouvelle idéologie se présente comme une évidence qui s’imposerait à tous, alors qu’elle réduit la conscience qu’on pourrait avoir de notre finitude humaine à une simple croyance au mythe d’une nature humaine.

                        Éditions Acratie - Nouvelles parutions mai 2014
                        160 pages - 15 euros

                        http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1511


                        • alinea alinea 20 mai 2014 15:46

                          Éditions Acratie : super de voir ça ici !!
                          Le problème que je vois et ce qui me gêne dans cette histoire, c’est simplement le fait que le pouvoir, pour exister, a besoin d’uniformité ( on se souvient tous du je-ne-veux-voir-qu’une-seule-tête, leitmotiv de l’armée) ; l’idée d’au pire la tolérance, au mieux la curiosité des différences ne vient plus à l’idée de personne ! La vie est pourtant ainsi faite que rien n’est semblable, sauf pour les esprits avides de maîtrise, et qui classent et qui égalisent !
                          Personne n’envisage le respect de l’autre, son commerce avec lui, et le pied que l’on prend devant la diversité !!
                          J’ose espérer qu’aujourd’hui, où le « juif » se fait bourreau et où le lesbien se fait dictateur, n’est qu’une étape dans le processus d’individuation d’une société qui n’a jamais manqué d’être inégalitaire, injuste et peureuse. Pourtant, toute cette soupe servie, et que refusent de manger ceux qui sont traités de réactionnaires, me semble bien primaire pour prétendre à s’inscrire dans le « progrès », se faire valoir d’une évolution ! On retombe, semble-t-il, toujours dans les mêmes ornières, pourtant définies il y a plus d’un siècle !!!


                        • njama njama 20 mai 2014 15:08

                          la théorie du genre, supprimer des stéréotypes pour en créer d’autres ?
                          La France, un laboratoire expérimental ?

                          La promotion de la théorie du genre est au programme de l’action gouvernementale, c’est l’évidence même que soulève (ci-dessous) cette Page de l’ASSEMBLÉE NATIONALE de 2012. Plus globalement cela fait partie du programme européen (27 janvier 2013 / Union européenne, Conseil de l’Europe : comment la théorie du genre a-t-elle fait son entrée dans le droit français ? ici)

                          Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 7 décembre 2012.

                          PROPOSITION DE RÉSOLUTION
                          tendant à la création d’une commission d’enquête sur l’introduction et la diffusion de la théorie du gender en France,

                          Mesdames, Messieurs,

                          Notre société est organisée à partir de la différence sexuelle « anatomique » homme/femme, et de son expression culturelle, le genre masculin/féminin, qui lui correspond. Le genre peut être considéré comme le résultat de processus historiques et culturels ; il se réfère à des comportements, des fonctions et des rôles que chaque société assigne à chaque sexe.

                          [...]

                          En revendiquant une égalité abstraite entre hommes et femmes, les tenants de cette théorie prétendent mettre fin à la discrimination que subiraient les femmes depuis des siècles par rapport aux hommes. Si toute lutte contre les discriminations fait, a priori, l’unanimité, il faut toutefois s’assurer que l’argument avancé ne sert pas un objectif qui ne dit pas son nom, celui de généraliser l’introduction en France de la théorie du gender, dans son sens subversif de l’indifférenciation des sexes qui pourrait inspirer notre législation.

                          Quelles seraient les conséquences, pour une société, de l’indifférenciation des sexes ?

                          [...]

                          Il faut donc établir un véritable état des lieux de la pénétration de cette théorie dans l’ensemble de notre pays : politique de la petite enfance, éducation, enseignement scolaire, enseignement supérieur, droits des femmes, droit de la famille, droit social, administration, Justice… Les conséquences qu’elle implique représentent un tel bouleversement de notre contrat social que les Français sont en droit d’en être informés.

                          C’est pourquoi nous demandons la création d’une commission d’enquête.

                          PROPOSITION DE RÉSOLUTION

                          Article unique

                          En application des articles 137 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, est créée une commission d’enquête de trente membres chargée :

                          – d’établir précisément les vecteurs de promotion de la théorie du gender dans notre pays,
                          – d’en évaluer les conséquences pour la collectivité nationale.

                          http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0482.asp


                          • tf1Groupie 20 mai 2014 16:18

                            Pourquoi pas la journée du voile, ou de la burka ?


                            • 65beve 65beve 20 mai 2014 16:47

                              Je pense qu’une soutane aurait eu l’avantage de cacher ces affreux mollets poilus.


                              • G.L. Geoffroy Laville 20 mai 2014 17:38

                                Bravo, très jolie et rigolote tribune !

                                J’en aurais pleuré de rire aussi si cela avait été une initiative privé, librement suivi par des lycéens.

                                Je n’en aurais pas trouvé du moins cela ridicule.

                                J’ai honte que le ministère de l’éducation nationale soit derrière cette farce grotesque et clientèliste.

                                Ca n’est pas seulement une question de pognon (elle monte à combien la facture du service de communication ?) mais bien de principe.

                                Le leur c’est l’égalitarisme. Lutter contre l’individualisme pour tout collectiviser en nivellant vers le bas !

                                Petite suggestion pour le PS et leurs copains de SOS racisme. Les lycéens blancs pourraient se peindre la face ! Et les asiatiques, on leur fait une dérogation ?

                                Je le répète, ça n’est pas une question d’argent ! c’est une question d’idéologie, d’endoctrinement, de formatage de nos esprits ! Le Socialisme tuera la démocratie et la liberté !


                                • klendatu2 20 mai 2014 18:02

                                  Très bon article.

                                  Pour le reste, c’est une question de goût, mais une jolie femme en jean, c’est un peu du gâchis. La même en jupe, c’est tout de suite beaucoup plus féminin et l’on peut y voir beaucoup de charme. Il n’y a rien de grossier a mon avis a reconnaître cela d’autant plus que, pour les gens civilisés, cela ne donne pas nécessairement matière aux épanchements libidineux non sollicités.

                                  Non, les apparats de la féminité n’avilissent pas mais au contraire embellissent l’image des femmes auprès des hommes de bon goût.


                                  • 65beve 65beve 20 mai 2014 18:56

                                    @Klendatu2,
                                    Vous faites une erreur d’appréciation sur le fond de cet article.
                                    Il n’y est pas question de faire venir des filles au lycée en jupe, mais des garçons.
                                    Heureusement que l’auteur et d’autres posteurs démontent ce projet diabolique du PS qui veut tous nous transformer en pédés.
                                    Christine Boutin reviens, ils sont devenus folles !
                                    cdlt.


                                  • Pierre Régnier Pierre Régnier 20 mai 2014 20:08

                                    Que les pitreries de l’Académie, du parti elgébéto-socialiste et des lycéens bêtas de Nantes n’empêchent pas ceux qui ne l’ont pas encore fait d’aller voir le film de Jean-Paul Lilienfeld LA JOURNÉE DE LA JUPE

                                    qui, lui, n’est nullement stupide, mais au contraire très intelligent et très utile.


                                    • Abou Antoun Abou Antoun 20 mai 2014 21:22

                                      Oui, et Isabelle Adjani crève l’écran dans ce film.


                                    • Abou Antoun Abou Antoun 20 mai 2014 21:29

                                      Juste pour alimenter le débat :
                                      Le femme et le pantalon.
                                      La femme et les cheveux courts.
                                      Histoire de la robe.
                                      En tout cas c’est en Ecosse qu’on doit se marrer !



                                        • hawksmoore hawksmoore 21 mai 2014 18:57

                                          événement anecdotique sans grand intérêt qui démontre surtout que vous avez du temps à perdre.
                                          j’aurais été lycéen que j’aurais enfilé la jupette juste pour faire chier les coincés de tous bords et religions confondus.
                                          quand à parler de manipulation...  smiley ma foi, si ça vous fais plaisir.


                                          • LetUsComment LetUsComment 21 mai 2014 22:27
                                            Désolé de vous avoir fait perdre autant de temps à lire et à répondre.

                                            Mon article était sans doute un peu trop précis. Il suffira donc de prétexter une intention de provocation et de mépris.

                                            Je me fiche des lycéens, et des provocateurs de tous poils.
                                            C’est le fond qui m’intéresse. Pas vous.

                                            Ca fait toujours mieux de taper sur des « coincés de tous bords » (sauf du vôtre bien évidemment).

                                          • Primum non nocere Primum non nocere 23 mai 2014 15:11

                                            LetUsComment, pourquoi ce mépris que je sens suinter si fort ? On peut aussi débattre sans sortir de ses gonds. Ou bien je me méprend sur votre ton.

                                            Bref. Je rejoins (à ma façon) hawksmoore, dans le sens où justement ces petits lycéens qui ont enfilé une jupe, dans la joie et la bonne humeur des cours de récré, l’ont effectivement fait avec de jolies idées (pleines de sébum, ok) sur l’égalité interindividuelle, sur le droit de chacun qu’il a de faire ce qu’il veut, quand il veut, s’il veut, bref sur le combat des stéréotypes de ces « vieux qui comprennent rien t’façon », etc.

                                            Entendons nous : Que cette Christine BARD soit derrière est fort dommage (quel euphémisme). Ce qu’elle prône me désole profondément. Mais les mômes qui y étaient, qui ont participé, ils ne l’ont pas fait dans l’idée de stigmatiser la jupe en tant que Symbole de la « pute », de la « tête de linotte », ils ne l’ont pas fait pour soutenir cette féministe dans l’anti-féminin (et de l’anti-masculin, accessoirement) mais justement pour dire quelque chose du genre « hé ho, faudrait voir à arrêter avec le sexisme normal des salles de classe et de la rue, avec cette culture du viol, avec ces interdits prescrits ou implicites ... »

                                            J’en passe, évidemment, mais l’idée est là. L’important n’est pas cette sombre BARD et ses idées (limite rétrogrades), mais justement que les lycéens, eux, ils ont une perception particulière de l’évènement hors du petit jeu politique qui se joue. Cette perception dans sa spécificité contextuelle est plutôt pas trop moche je trouve, quoique manquant foncièrement de perspective, d’utilité et d’intérêt si l’on dépasse « l’ultra-court-terme ».


                                          • LetUsComment LetUsComment 23 mai 2014 16:17

                                            Merci Primum non nocere pour ce message qui me permet de préciser certaines choses.


                                            1. Le mépris, il est dans la bouche de ceux qui avancent « le Moyen Âge », « l’homophobie », les « coincés de tous bords », etc.
                                            Je me permets donc modestement de remettre quelques pendules à l’heure. Comme vous le dites, on peut débattre des idées sans mépriser. Surtout quand on ne comprend rien (ou on fait semblant) au débat de fond..

                                            2. Je ne cache par contre absolument mon sentiment d’une idéologie LGBT qui baigne dans le ridicule, et qui a besoin de l’accrocher à des « valeurs » qui ressemblent à quelque chose pour les faire passer progressivement dans la société. Je méprise ces idées qui devraient être casées au rang des âneries grotesques si on ne donnait pas crédit à une (sur)production « d’études » complètement orientées brandies en vérités scientifiques. Je parle bien sûr de la théorie (ou du concept si le mot fait peur) du genre. C’est tout le travail médiatique : éviter de débattre sur cette théorie (car elle apparaîtrait bien vite stupide et susciterait un tollé) en discréditant ceux qui la pourfandent (dont je suis, bien évidemment).

                                            3. Que des lycéens aient manifesté de bonne foi, je ne le conteste pas. Mais qu’on balaie d’un revers de main toute idée qu’ils seraient manipulés est juste contraire à la réalité. Eux ont le droit de le croire. Des adultes un minimum responsables non.

                                            4. Donc le fond de l’affaire, ce ne sont pas ces lycéens envoyés en première ligne pour affronter une « manifpourtous rétrograde », les insultant au passage (toujours en toute bonne foi) sans rien comprendre aux enjeux de fond.
                                            Le fond de l’affaire, c’est que l’Education Nationale laisse des Christine Bard s’immiscer dans la tête de ces jeunes gens, sans qu’on ne puisse rien dire, et sans que les « journalistes » n’en parlent jamais.
                                            C’est ce que je dénonce, preuves à l’appui.

                                            C’est ce sur quoi on peut débattre. Par ailleurs, je ne sors pas de mes gonds... Mais si je réponds à certains avec une certaine acidité, c’est que c’est plutôt bon signe.
                                            Par ailleurs, je ne suis jamais fermé au débat. Une fois que les « arguments » similaires à ceux de hawksmoore ont été écoulés, il est vrai qu’on peut (enfin) espérer discuter du fond.

                                          • Primum non nocere Primum non nocere 23 mai 2014 17:16

                                            Juste très rapidement sur les lycéens, ce que j’entendais n’est pas tant qu’ils ne sont pas manipulés, dans les faits bien sûr ils le sont. Ce qui m’importe en vérité, c’est qu’au final ce sont leurs idées à eux qui tombent dans l’oreille du grand public, c’est leur représentation de cet évènement particulier qui va poindre et peut-être faire avancer certaines choses (j’ai plein d’espoir à revendre haha), mais pas celle de la miss BARD. La plupart verront une initiative telle qu’explicitée plus haut, plutôt que le grand foutoir idéologique d’une LGBTQ de l’ombre. Mais le volet lycéen n’est pas le fond de l’affaire, vous bien l’avez dit.

                                            Donc, le fond : Vous pointez très justement du doigt ce problème d’un lobbyisme fémino-féministe-LGBTQ, qui s’est axé de toute ses forces sur un combat contre tout et tous le monde, à commencer par les hommes hétérosexuels (donc dominants par nature), et les femmes hétérosexuelles (donc soumises). Cet extrémisme idéologique, en rupture avec en somme tout, est une plaie qui a pourtant pignon sur rue médiatiquement parlant. Lorsque je dis une plaie, je ne parle pas uniquement de la stigmatisation de l’homme (masculin) comme espèce de monstre-animal dominateur, pulsionnel, dégradant, etc. Je parle aussi de ce qu’elle renvoient du combat féministe (le vrai, pas le fémino-féministe), et plus généralement ce qu’elles tentent de faire de la femme, en la niant d’une part, et en la stigmatisant d’autant plus au niveau du débat social. Exemple bête : pour ces dames, une femme ne portera jamais une robe/jupe par soucis d’esthétique, mais bien parce qu’elle est dominée et qu’elle subit une pression sociale masculine. Il y a une négation de nombreux facteurs dans de tels discours, un réductionnisme que je trouve assez terrifiant en vérité. Je pense entre autre à Mar_Lard, personnage que je respecte énormément, car elle s’attaque à un univers et les dérives réelles dudit univers avec un regard critique des plus intéressants, mais je me doit de réprouver dans l’absolu nombre de ses assertions en raison de ce fameux réductionnisme, de ce manque de mesure, de cette constante agression de l’homme tel qu’elle le conçoit.

                                            En conclusion, je trouve que, justement, on est plutôt bon pour ce qui est de taper (à raison, malheureusement) sur ces fémino-féministes, mais j’ai l’impression qu’on oublie dans le même temps de faire remarquer ce problème majeur qu’est l’écrasement du vrai combat féministe, de ce que ça induit socialement et dans notre construction sociétale.


                                          • dixneuf 22 mai 2014 16:07

                                            Et comme les filles ne peuvent pas le faire debout contre un mur, ce sont les garçons qui s’accroupiront et soulèveront leur jupe pour pisser.

                                            C’est ça, l’égalité des sexes.
                                             smiley

                                            • njama njama 25 mai 2014 11:12

                                              êtes-vous certain dix-neuf que les hommes ont de tous temps pissé debout ?

                                              accroupi, on se vide bien mieux la vessie ...


                                            • 雛罌粟 雛罌粟 19 juin 2014 06:07

                                              Quand on lit un machin comme ça — qui fait tant saigner les yeux — on en vient à regretter que certains n’aient pas davantage profité du temps qu’ils ont passé à l’école pour apprendre les rudiments de la dissertation (sans parler du correcteur orthographique qui a dû exploser en route).

                                              Déverser à l’emporte-pièce des flots de mots agrémentés plus ou moins aléatoirement de sauts de lignes et ruptures diverses, ça porte un nom : la logorrhée (plus précisément en l’occurrence graphorrhée) ; oui, le même suffixe que dans le mot diarrhée.

                                              Si je me permets cette sévérité sur la forme c’est que, bien souvent hélas, une expression amorphe, brinquebalante et qui part dans tous les sens, n’est que la marque d’un esprit qui bat la campagne.

                                              • LetUsComment LetUsComment 19 juin 2014 22:29

                                                1. Oui pour les fautes et je m’en excuse. Ne m’étant pas attelé à la relecture qui devrait toujours s’imposer dans cet exercice, je vous accorde qu’à plusieurs reprises « ça pique aux yeux ». Je ne le nie pas, et moi même, après coup, je le vois et le déplore.

                                                Je découvre Agoravox, et je regrette, il est vrai, ne pas avoir la possibilité de les corriger.
                                                Je ne m’en cache pas, elles sont trop nombreuses.

                                                Pour les sauts de ligne, Agoravox fait un peu ce qu’il veut, je m’en accomode.

                                                2. Cependant, si la forme vous outrage tant, c’est probablement que le fond vous importune.
                                                Si donc ma « graphorrhée » ne vous convient pas, mais que vous êtes dans l’incapacité d’en contester le fond (qui malgré la forme demeure bel et bien compréhensible) c’est qu’il n’y a de logorrhée que pour un esprit fermé, voire malhonnête, car les faits et liens relevés entre cette opération stupide et les milieux LGBT demeure quant à lui une réalité indiscutable.

                                                Et au fond, ce qui vous importune probablement, ce ne sont ni mes fautes, ni ma logorrhée, ni mon expression, ni mon esprit vagabond.

                                                Ce qui vous importune, c’est son contenu. Et je m’en félicite.

                                              • lsga lsga 19 juin 2014 22:35

                                                ce qui est inexcusable c’est votre manque d’intelligence du sujet que vous prétendez traiter. 


                                              • LetUsComment LetUsComment 19 juin 2014 22:42

                                                Je prends bonne note.

                                                Les attaques ad hominem ont un avantage. Elles ne contredisent jamais rien du fond.

                                              • 雛罌粟 雛罌粟 20 juin 2014 06:05

                                                @ LetUsComment : Non, rassurez-vous, rien dans ce fatras ne m’importune.

                                                Il ne s’agit pour moi que de la énième resucée fantasmatique — tendance parano — des habituelles pleurnicheurs (« J’ai pleuré d’émotion […] J’ai versé une dernière petite larme », etc.) & autres Farida Belghoul au petit pied, qui voient du complot « familiphobe » (comme ils disent) partout, et qui nous ressortent paresseusement leurs sempiternels éléments de langage : « théorie du genre », « gauche », « bobos », « féminisme », « LGBT ».


                                                Vous voyez, c’est simple à résumer finalement (67 mots), et autrement moins pénible à se taper que votre laborieux machin.
                                                Sur le fond (pour employer un mot un peu trop grand pour la circonstance), je n’ai rien noté de particulièrement extraordinaire, de scandaleux ni d’inquiétant dans tous ces propos & écrits que vous rapportez ; tout cela m’apparaissant comme d’inoffensives banalités (et je précise que je me fiche comme de l’an quarante que des hommes puissent se mettre à porter des jupes ; exactement comme je me fiche que les femmes portent des pantalons, du reste).

                                                En conclusion, vous seriez davantage avisé de vous alarmer de questions autrement sérieuses, telles la qualité des menus dans les cantines scolaires ou la difficulté à recruter des profs (on embauche au CAPES des gens qui ont obtenu des 5/20, et encore on n’arrive pas à pourvoir les postes…).

                                              • LetUsComment LetUsComment 20 juin 2014 07:54

                                                Je prends bonne note de votre capacité à vous imposer d’insoutenables lectures sur des sujets sans intérêts.

                                                Je prends bonne note de votre implication personnelle à m’avertir de ma piètre prestation.
                                                Je prends bonne de votre incontestable supériorité sur mon esprit ô combien limité.

                                                Je ne doute pas que vous ne vous abaisserez plus à me répondre pour vous concentrer uniquement sur les sujets qui selon vous en vaillent la peine smiley

                                                Bonne journée. 

                                              • jeanne 9 juillet 2014 22:39

                                                Et voilà quelques recherches internet qu’on découvre qu’Arthur Moinet dirige le syndicat général des lycéens (une organisation proche du ps), qu’il est ami avec le président d’SOS Racisme Sarthe, qu’il est conseiller régional jeune... Les relations ça aide !

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