Voici, selon Wikipedia, la France de l’an de grâces 613, un siècle avant les « invasions arabes » (Poitiers tombe en 713, exactement 100 ans après le « dépessage » de Brunehaut :
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Une partie de la noblesse d’Austrasie, menée par le maire du palais Warnachaire qui déteste Brunehaut, se révolte et décide de soutenir le roi de Neustrie Clotaire II. Abandonnée par ses armées, Brunehaut s’enfuit dans le Jura suisse, où elle est rejointe par le connétable de l’armée de Neustrie, Herpon qui l’arrête et la livre à Clotaire.
Celui-ci fait exécuter deux des quatre arrière-petits-fils de Brunehaut (Sigebert II et Chramn). le troisième, Childebert s’enfuit et le dernier Mérovée (probablement filleul du roi Clotaire II peut-être une des raisons qu’il ait été épargné par son parrain le roi Clotaire II) est tonsuré, puis enfermé dans un couvent colombanien.
Il fait supplicier Brunehaut durant trois jours en la livrant aux exactions de son armée, à Renève sur Vingeanne. Puis il la fait exposer nue sur le dos d’un chameau. Finalement, elle est attachée par les cheveux, un bras et une jambe à la queue d’un cheval indompté9. Son corps brisé est ensuite brûlé. Ses restes sont apportés et enterrés à l’abbaye Saint-Martin d’Autun qu’elle avait fondée (fin de l’année613)15.
Il s’agissait autant d’une exécution que d’une mise à l’épreuve de la nature royale de Brunehaut : celle-ci, étant reine, avait commandement au nom de Dieu sur la nature et les animaux ; que le cheval n’en tînt pas compte devait prouver à tous que Dieu avait retiré son soutien à la reine, et que le royaume revenait bien à Clotaire. »
Observez qu’avec la déchristianisation, il y a un retour occidental à l’ère des Wisigoths, rien qu’à voir l’organisation méthodique des massacres en Iraq, en Libye, en Syrie, et j’en oublie.