Si la SNCF meure, ce qui reste à
démontrer, ce n’est pas des privatisations dont on comprend bien
qu’elles sont votre bête noire, mais des privilèges exorbitants
(salaires, retraites, avantages en nature, billets gratuits aux
proches...) qu’une catégorie de salariés prédateurs (les
cheminots) s’arrogent depuis des années grâce à un pouvoir de
nuisance largement utilisé...
Le niveau de vie de ces salariés
prédateurs prospère sur le dos de la collectivité nationale qui ne
cesse de manière directe ou déguisée, de financer leurs déficits
sans fond que le prix de plus en plus exorbitants du billet de train
ne parvient pas à combler...
Alors évidemment, cette catégorie de
salariés prédateurs ne cessent de sauter sur des détails (20 % de
quais à raboter (en fait, à mettre aux nouvelles normes)), pour
défendre l’indéfendable : le maintien éternel de leurs
privilèges et de leurs prédations au détriment de la collectivité
publique...
On a eu les mêmes arguments anti
privatisation sur France Telecom qui vendait son téléphone puis son
internet à prix prohibitifs, profitant, comme le fait toujours la
SNCF de son monopole de droit ou de fait...
Par ailleurs, ayant eu l’occasion
d’utiliser récemment ces trains, j’ai eu le plaisir de constater,
que pour une fois, ils sont spacieux, splendides et agréables...
Si la privatisation pouvait abolir, comme pour France Telecom, vos
privilèges dignes des corporations de l’ancien régime et ainsi
faire baisser les prix on ne peut qu’applaudir... Mais je rêve, tant
votre pouvoir de nuisance assis sur des syndicats catégoriels
financés, là encore par le contribuable, est destructeur....