« ...et si au lieu algorithmes on utilisait bêtement l’arithmétique ? »
C’est ce que j’ai fait, mais, à la différence de l’auteur, en ne prenant en compte que les voix des partis ayant franchi la barre des 5 %. Autrement, il aurait fallu attribuer 1 ou 2 sièges aux partis (14,75 % au total) n’ayant pas atteint la limite fatidique.
La répartition des voix est alors la suivante :
FN ------------------------- 33,77 %
UMP ---------------------- 26,50
%
Union de la Gauche --- 13,23%
Union du Centre --------9,19%
EELV --------------------- 6,41%
Front de Gauche ------- 5,24%
La répartition arithmétique des sièges est alors la suivante :
FN ------------------------ 3,04
UMP --------------------- 2,38
Union de la Gauche — 1,39
Union du Centre ------ 0.96
EELV -------------------- 0.67
Front de Gauche ----- 0.55
Les deux derniers ne peuvent pas prétendre à un siège, et il n’y a pas de strapotins. Restent quatre partis en lice, dont la répartition des voix est alors la suivante :
FN ------------------------ 39.08% (4 sièges)
UMP --------------------- 30.66% (3 sièges)
Union de la Gauche — 17.85% (1 siège)
Union du Centre ------ 12.40% (1 siège)
Il apparaît que la gauche est légèrement pénalisée au profit du centre, mais il n’y a là rien de scandaleux. Peut-être un tout petit peu d’injustice, et insuffisamment pour remettre en cause le système proportionnel.