Bovinus, mes deux commentaires sont intrinsèquement liés l’un à l’autre, mais pour cela il me faut l’expliciter. Et là, j’hésite encore à l’écrire et comment l’écrire.
Cela dit, votre commentaire n’invalide pas cet aphorisme, mais révèle votre incompréhension face à celui ci. Vous dites « on ne sait jamais quand la guerre va surgir », non, ceux qui dirigent le monde à leur profit le savent toujours, pour la simple raison que comme le dit l’aphorisme, la paix est leur pire ennemi, la guerre leur meilleur allié. Ceux qui ne savent jamais quand la guerre va arriver sont les simples citoyens.
Maintenant, pour comprendre cet aphorisme aujourd’hui, il faut tenir compte d’un petit détail.... L’histoire de l’humanité !
C’est dire, qu’il vous faut considérer cet aphorisme et son évolution dans le temps, depuis l’origine de l’histoire humaine jusqu’à la situation actuelle.
Or à l’heure actuelle, qui et où est l’ennemi ??? Il est fabriqué ou réactivé suivant l’évolution de la situation géopolitique, non en fonction d’imprévu.
Mais cet aphorisme et votre réponse, met en lumière une sorte de quadrature du cercle, dans le sens où il faut un chef pour faire la paix et le supprimer pour la conserver.
Enfin, cet aphorisme ne s’applique pas uniquement à la guerre militaire, mais aussi à la guerre économique. Aujourd’hui, on pourra dire, surtout la guerre économique. Autrement dit, la concurrence justifie la nécessité de chefs économiques, la coopération les supprimant.
Toutefois, vous avez raison sur le point essentiel que vous souligné et que j’ai omis de préciser, il y aura toujours nécessité de chefs pour répondre aux crises, car elles sont toujours liés à des situation d’urgence où la prise de décision doit être immédiate et ne permet effectivement pas le temps de réflexion et le débat citoyen.