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Commentaire de Hervé Hum

sur Anatomie du pouvoir politique - partie 1


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Hervé Hum Hervé Hum 28 mai 2014 17:09

Salut Petrovitch,

j’attendais ou plutôt, j’espérais ces réponses pour les avoir confronté à ma pensée.

Ainsi, je n’ignore pas le facteur de droit divin, je lui déni sa prééminence sur la force physique. En fait, c’est même l’inverse qu’il faut considérer, c’est à dire, que la religion chrétienne a été choisi par les monarchie parce qu’elle donnait un argument supplémentaire et surtout moral auprès des prolétaires pour asseoir leur autorité sans même avoir recours à la seule loi des armes. Vous inversez le rapport de force.

L’histoire pourtant devrait vous l’avoir enseigné !

Pour prendre un exemple fameux, lorsque le roi Henri d’Angleterre se fut refuser de divorcer, il changea simplement pour l’église qui le lui permettait... La sienne !

Souvenez vous justement des templier avec Philippe le Bel. Non, la loi est à la force et le pouvoir du pape dépendait de la piété du souverain. Mais il est évident que les monarchies avaient un très grand intérêt à défendre la religion, pour la simple raison que cela cimente le peuple autour de lui et renforce sa soumission.

Concernant la propriété, ce que vous dites n’est qu"’affaire de formulation, ce qu’il faut retenir ce sont les faits. Et les faits donne au souverain, quel qu’il soit, le droit de prélever l’impôt, donc l’intérêt sur capital terrien. Point barre. Autrement dit, je consens à vous laisser la propriété tant que vous versez votre part de récolte.

De mon point de vue, la propriété n’est pas publique car un pays est une propriété privé relativement aux autres pays. C’est le dernier niveau ou premier niveau de la propriété. Donc, dire propriété publique et un oxymore, d’ailleurs on distingue propriété de l’Etat et domaine public. Pour qu’il n’y ait plus de propriété il faut qu’il n’y ait plus de frontière, alors, on réalise bien que la Terre est une et indivisible, car sinon, c’est qu’elle a explosée !!!

Quand vous écrivez

non, la terre n’est pas « gratuite ». Au minimum il faut la défendre contre les éventuels agresseurs (et en général, ça ne manque pas). Qui s’en charge ? le monarque et ses vassaux. Ils y risquent leur vie, et doivent s’entraîner pour le métier de la guerre donc, il semble juste qu’ils soient « dispensés » de celui de cultivateur.

C’est surtout là que je vous attendais, donc merci de l’avoir écrit !

Et pourquoi donc je vous y attendais ? Parce que cette nécessité de défense naît de la propriété elle même !!! Et comme toute menace ou agression nécessite des guerriers pour se défendre, la propriété faisait naître de facto la nécessité de chefs. La boucle est bouclée. D’autant plus bouclée, que si vous admettez ce que je viens d’écrire, alors... Tout cela s’inscrit bien dans un processus normal de l’histoire humaine qui est celle de la colonisation de la terre.

Sur ce que vous écrivez sur le processus ayant amené la révolution française, ma réponse se trouve dans un article que j’ai publié dont voici le lien
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pour-changer-de-paradigme-ii-120659

Moi, je maintien que le fondement du capitalisme commence avec la division de la terre en propriété, car le capital terrien est le premier qui permet de tirer profit d’un bien sans le travailler, par le prélèvement de l’impôt. Comme dit plus haut, c’est l’intérêt du guerrier de diviser la terre en propriété... Pour la défendre car pour lui, son temps de vie c’est l’art de la guerre, pas l’agriculture ou l’artisanat. De plus, une fois établi sa domination, il n’a plus obligation de sa battre, seulement à profiter pleinement de son temps de vie.

La plupart des peuples d’Amérique vivaient de manière sédentaire, mais ne voyait pas le sens de la propriété de la terre... Résultat, ils ont accueilli les européens et se sont vu pratiquement exterminés.

Vous avez une lecture trop détaillé de l’histoire ce qui vous empêche d’avoir une vision générale, globale, ce qu’aujourd’hui on appelle « big data ».

Quoiqu’il en soit, je suis en train de rédiger un article plus conséquent et mettant en lumière ce qui fait défaut à l’analyse historique... Le principe de responsabilité.

J’ai écris un premier article la dessus, défendant la définition suivante

la responsabilité est la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui.

Appliqué à l’histoire de l’humanité, c’est très éclairant. Toutefois, je n’aborde que l’idée, un développement débouche sur une véritable théorie, mais j’avoue que le travail que cela me demanderait me rebute, d’autant que mon manque d’érudition m’obligerait à un travail double.

Mais l’idée centrale est de remplacer la propriété par le principe de responsabilité individuelle et collective. Bizarrement, lorsque j’écris cela, la majorité se fait silencieuse, pourtant, cela ne change rien à la majorité silencieuse, bien au contraire, cela améliore leur condition de vie...


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