Effectivement, même l’Europe est une dimension dépassée. En fait cela va trop vite pour que les mentalités suivent, malgré toute la propagande ultra-libérale. S’il n’y avait cette propagande, une dimension planétaire positive pourrait peut-être émerger, car il est devenu impossible de voir que toute l’humanité est sur le même caillou humide, et que l’ensemble des comportements décidera de son avenir.
La limitation des ressources provoque une avidité accrue de l’oligarchie, et une exacerbation de sa propagande : ils veulent juste en tirer un maximum avant le collapse en espérant être les survivants. Pas de bol, ils sont devenus éminemment suspects de mensonge généralisé.
La pression qu’exerce les organisations sociales et économiques en place sur les individus (conditionnement et contraintes économiques) empêche l’émergence de nouveaux comportements qui pourraient générer une autre organisation, et les réprime s’ils émergent quand même. La voie qui est prise est le repli (abstentions) ou la régression vers le nationalisme. Une sorte de ralentissement psychologique.
La libération des énergies de nouvelles générations bouleversera dans quelques années le tableau. Elle sera capable de prendre de vitesse le monstre, et il construira malgré lui le monde dont il a peur aujourd’hui. Je ne serai surement plus là pour en parler !
Mais on peut participer cette accélération psychologique, en identifiant et en lachant les peurs qui nous figent, et en transmettant à nos enfants par la connaissance de soi-même, une tanquillité qui leur permette de ne pas se laisser figer, ni de sombrer dans les forces de destructions inutiles. L’humanité se construit par l’intérieur, et c’est la clé pour tout changement de comportement.
Merci à Isga pour son courage, car en dehors de toute la croyance idéologique que l’article véhicule, il y a une vision qu’il a réussi à évoquer, et qui permet quelques échanges intéressants.