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Commentaire de Hervé Hum

sur Anatomie du pouvoir politique - partie 1


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Hervé Hum Hervé Hum 29 mai 2014 21:46

Bovinus, je mettais en lumière le fait que vous prenez l’anarchie comme étant le chaos, alors que l’idée de l’anarchie n’est pas cela. Pour ce qui est de Marx, admettons.

Pour la mondialisation, regardez donc vos statistiques, les pays où la natalité est la plus forte sont les pays pauvres, et plus particulièrement les pays en crise permanente, pas les pays stables et riches . Votre réponse à cela consiste à vouloir fermer les frontières et revenir à d’avant la seconde guerre mondiale. Ensuite vous me sortez les organisation mondiale actuelle, alors que celles ci sont l’instrument d’une politique dédié à favoriser la cupidité d’une extrême minorité au détriment des autres. Cela vous permet de zapper complètement ce que j’écris par ailleurs.


Le peuple en armes n’était pas si exceptionnel, mais certes beaucoup plus rare. Et la faute n’incombait pas au roi ou à la noblesse, mais au peuple lui-même. Pourquoi ne s’armait-il pas ? par couardise et paresse, voilà tout (ben ouais, quand on prend une épée, on risque fort de périr par l’épée). Comme disait un Noir respectable parlant de l’esclavage de son peuple : « Le premier esclavagiste, c’est l’esclave ». Si l’esclave n’a pas le courage de se révolter, eh bien, qu’il vienne pas se plaindre d’être exploité.

D’abord, relisez l’histoire, mais sans la tordre !!! Des révoltes d’esclaves il y en a eut, dont la plus fameuse fut celle de Spartacus. Mais surtout, elles étaient le plus souvent tués dans l’oeuf et avait que très peu l’opportunité de prendre suffisamment d’ampleur pour affronter une armée aguerri, organisé, bien armé et nourri et enfin, il lui fallait se doter d’un chef, c’est à dire un homme qui brise ses propres chaines et ait le temps de rassembler d’autres hommes autour de lui à un époque ou le smartphone n’existait pas.

Ensuite, vous idéalisez le système monarchique, puis dites qu’il faut pas faire de psychologie et maintenant c’est la faute au peuple et non aux rois et à son armée

Quand à mon article, il est en effet superficiel et insuffisant, parce qu’il exprime une idée, dans le but d’ouvrir le débat, non de le fermer et faire appel à la réflexion et intelligence, non pour me présenter en gourou.

Ça veut dire quoi concrètement, « respect de l’équilibre entre droit et devoir »

C’est a deuxième fois que je vous l’écris, défendre ses droits c’est accomplir ses devoirs. C’est la base de l’équilibre. C’est écrit dans l’article. Il faut certes développer, mais encore une fois, ce n’était pas le but de l’article.

En fait vous proposez ni plus ni moins de substituer à la piété féodale le respect contemporain ?

Vous êtes idiot ou vous le faites exprès ? Je vous renvoi à ma réponse ci dessus, ce ne sera que la troisième fois !

Pour vous l’écrire autrement, puisqu’il semble que vous ne savez réfléchir qu’à partir de vos lectures, ici, le respect renvoi chacun à sa propre responsabilité. Tu veux des droits, alors, rempli tes devoirs. Or, aujourd’hui, parmi l’élite et les dirigeants économiques, qui veut remplir ses devoirs envers autrui ? Personne, ils clament tous une seule chose, leur droit de faire n’importe quoi et ce contre l’intérêt des citoyens. Alors les citoyens doivent certes leur imposer d’accomplir leurs devoirs ou alors de perdre leur qualité de personne responsable et d’êtres mis sous tutelle, mais si ces mêmes citoyens ne pensent eux même que par leurs droits, alors cela veut dire que personne ne pense à être responsable de rien.

Les gouvernés veulent êtres traité comme des adultes dans un monde d’enfant, et les gouvernant représenter le monde des adultes dirigeant des enfants. Cela pose un serieux problème, la dessus nous sommes d’accord.


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