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Commentaire de LetUsComment

sur Parler du FN, c'est comme pisser dans un violon


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LetUsComment LetUsComment 31 mai 2014 22:25

Tiens donc, aurais-je appuyé où ça fait mal ?

Mais cher grand érudit, puisque votre culture dépasse mon entendement, vous aurez donc perçu la dimension idéologique de soixante-huit. AU lieu de vous en tenir à « des noms des noms », tant la liste est aujourd’hui impossible à tenir. Vous aurez bien compris que je ne parle pas exclusivement des étudiants qui ont arraché les pavés ces jours là.

Mai 68, ce sont aussi les pequenots qui nous servent de politiques, les curés qui nous servent de journalistes, les bêlants qui nous servent d’artistes.

Mai 68, c’est aussi une génération qui s’est gavé à s’en éclater la panse, et qui ne laisse rien si ce n’est un désert (dont ils sont fiers, les bougres). Des caisses vides, des retraites qu’on leur paye pour éviter qu’on en ait une, une éducation nationale réduite au néant, dont certains de vos héritiers s’émoustillent à l’idée d’en achever les ruines, un système social à la renverse, à l’opposé du bon sens, qui ressemble à un racket par ces mêmes personnes sur le dos de ceux qui ont eu la lâcheté de ne jamais leur flanquer la bonne fessée pour enfants gâtés qu’ils méritaient, et sur le dos des suivants, c’est-à-dire nous, et de nos enfants, qui j’espère le paieront moins grâce à nos sacrifices.

Mai 68, c’est l’éloge de la déconstruction, du « avant moi le néant, et après moi le déluge ». C’est une revisitation permanente de l’Histoire (avec un grand H), en forme de doigt d’honneur aux générations qui les ont précédées, de près ou de loin. C’est une réinvention permanente de la langue française, cette novlangue qui invente des mots pour légitimer ses ignominies.

Mai 68, c’est une crise d’adolescents « mal baisés », qui érige ses fantasmes en règle universelle. C’est l’exaltation du nombril, la joie d’abattre une once d’ordre établi pour se faire exister.

Mai 68, c’est la logorrhée incessante, qui sous couvert de rejeter la religion, en devient plus pesante, plus intrusive, plus insoutenable, plus moralisatrice qu’une armée de curés intégristes.


Alors vous savez, vous pouvez toujours me traiter d’inculte. Cette génération de nombrilistes sur-gâtés doit rendre des comptes avant de mourir, et comptez sur moi pour le leur demander.

La génération Mai 68 est une des plus piètres, des plus puériles et des plus imbéciles de toute l’histoire de la France. Et je pèse mes mots.

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