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Commentaire de njama

sur Europe, terre d'Islam ?


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njama njama 23 juin 2014 09:49

@ Pierre de La Coste

c’était une réponse à Senatus populusque (Courouve) qui citait le colonialiste Ernest Renan

Vous n’arrivez pas à répondre à ma vraie comparaison entre le Christ et Mahomet

Il manque tant de précisions historiques que cela me paraît impossible.
D’après ce que l’on sait Jésus n’a même pas cherché à se défendre contre le procès qui lui était fait, alors qu’il n’avait pas la langue dans sa poche, et le Verbe facile ... ça pose question évidemment ...La réponse se trouve je pense dans les actions de ses disciples qui pour la plupart furent obliger de s’éloigner de la répression et des persécutions de leurs coreligionnaires juifs contre eux dont Paul de Tarse était un ardent inquisiteur avant qu’il ne se convertisse sur le chemin de Damas.
« Il (Hérode) fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean. » (Actes, XII:2)],
En quoi Jésus fût-il plus martyr que Jacques fils de Zébédée ?

L’Enseignement de Jésus s’adressait aux Juifs, particulièrement certains Juifs, « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » (Mt 15/24), « Ne prenez pas le chemin des païens et n’entrez pas dans une ville de Samaritains, allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 10 : 5-6)

« et, découragés dès la lisière, dès les premières gerbes ils ont déposé leurs faux, ils sont partis sur les terres incultes où ils croyaient trouver meilleur profit à défricher et labourer, oubliant qu’il n’y a qu’un seul Semeur,
et la Moisson d’Israël s’est desséchée sur place, ... »
(Evangile d’Arès 5/03- 04) *
(* je ne recopie pas des textes à l’aveugle, je connais ces textes que vous pouvez vous procurer en librairie ou les consulter sur internet comme je l’indiquais)

Mahomet et ses compagnons auraient cherché à survivre en récupérant des biens dont ils avaient spoliés par les Quraychites puis plus tard à se défendre.
L’image de Mahomet convertissant le sabre à la main me paraît être une caricature et une imposture facile pour discréditer le message du Coran, ce à quoi s’employèrent ardemment les Chrétiens depuis le VIII° siècle qui le qualifiaient au mieux de moine hérétique. Et encore aujourd’hui le Vatican, tout imbu qu’il est de la suprématie du Christ, de l’universalisme du christianisme dont Paul est surtout le fondateur, et de détenir la vérité absolue, regarde encore les musulmans avec condescendance.

Avec les moyens de communication du monde moderne, l’instruction, la digue est rompue par la mondialisation et les échanges sur des questions de spiritualité autochtones ou exotiques n’ont plus de frontières, rien ne pourra arrêter cela, aucune mitre, aucune férule pontificale ... et il faudra bien admettre un jour que Mahomet fût un Prophète, un authentique Messager de Dieu comme d’autres qui le précédèrent, et que les croyants en tirent les conclusions fraternelles appropriées, qui en toute logique devraient converger vers un même état d’esprit au plan spirituel.

Mahomet prêcha seulement de 610 à 622, l’expansion fulgurante de l’Islam lui est postérieure. 
Les conquêtes des musulmans, des invasions barbares ? ou des libérateurs ?

2. - Conquête de l’Égypte par les Arabes (page 84 du PDF Livre III)

Ce fut l’an 18 de l’hégire (639 de J.-C.) qu’Amrou, lieutenant du khalife Omar,
pénétra en Égypte. Nous avons dit déjà combien sa conduite envers la population envahie fut habile. Laissant aux Égyptiens leur religion, leurs lois, leurs usages, il ne leur demanda en échange de la paix et de la protection qu’il leur assurait, que le paiement régulier d’un tribut annuel de 15 francs par tête. Ces conditions furent acceptées avec empressement. Il n’y eut qu’une partie de la population composée de Grecs, c’est-à-dire les soldats, les fonctionnaires et le clergé, qui refusa de se soumettre aux envahisseurs. Réfugiés à Alexandrie, ils y soutinrent un siège de quatorze mois qui coûta la vie à vingt-trois mille Arabes.

Malgré ces pertes importantes, Amrou se montra très indulgent pour les habitants de la grande cité ; il leur épargna tout acte de violence et ne chercha qu’à se concilier leur affection, en recevant toutes leurs réclamations et tâchant d’y faire droit. Il fit réparer les digues et les canaux et consacra des sommes importantes aux grands travaux publics. Quant au prétendu incendie de la bibliothèque d’Alexandrie, un tel vandalisme était tellement contraire aux habitudes des Arabes, qu’on peut se demander comment une pareille légende a pu être acceptée pendant si longtemps par des écrivains sérieux. Elle a été trop bien réfutée à notre époque, pour qu’il soit nécessaire d’y revenir. Rien n’a été plus facile que de prouver, par des citations forts claires, que, bien avant les Arabes, les chrétiens avaient détruit les livres païens d’Alexandrie avec autant de soin qu’ils avaient renversé les statues, et que par conséquent il ne restait plus rien à brûler.

Gustave Le Bon (1884), La civilisation des Arabes : livre III (L’empire des Arabes)
http://classiques.uqac.ca/classiques/le_bon_gustave/civilisation_des_arabes /Arabes_livre_3.pdf


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