Le système de la ploutacratie est pris dans un dilemme qu’apparemment il ne connait pas lui-même.
Tous les économistes-système nous parlent d’augmenter la compétitivité. Soit. Cela signifie diminuer les coûts du travail.
Diminuer les salaires, augmenter le temps de travail, virer un maximum de travailleurs.
Cela crée misère, chômage, mais cela ne suffit pas, ils en demandent plus.
Supposons alors que le travail soit gratuit (cela s’appelle l’esclavage) Qui alors achètera les produits sortants des usines ? Comment seront réalisés les taux de profits ? Ne compteront-ils que sur le Qatar pour acheter des tonnes de produits qu’ils jetteront dès l’achat ? L’oligarchie achètera seule les produits de la planète-misère ?
Leur modèle économique ne tient plus, et l’impasse de la création d’argent via une fabrication posthumaine (les high tech, le self service généralisé, etc.) appelle à un autre type de société.
Les intermittents du spectacles sont peut-être en avant-poste de cette société future, où l’être humain sera remis au centre.
Paradoxalement, c’est ce que les gagas khons refusent : ils veulent un spectacle désincarné, sans humain, c’est-à-dire sans réalité humaine. que le type devant eux retourne dans un taudis qu’il a à peine les moyens de payer ne l’importe pas, qu’il se contente des applaudissements et basta ! Idem pour les professeurs de leurs enfants-chéris, pour leurs propres domestiques, etc.
Ils veulent un service, et donc des serviteurs. Ce sont des sociopathes. Ce sont des béats-systèmes qui ne comprennent rien de l’hyper-crise qui arrive. Ils sont morts.