... vous faites l’âne pour avoir du foin.
Chaque prêt qui se trouve a l’actif de la banque a sa contrepartie au passif dans ce qui s’appelle les fonds de tiers.
Dans ces fonds de tiers, vous avez entre autre et bien évidement les dépôts des clients, mais, vous avez aussi la ligne la plus importante qui correspond au « prêt » que la banque centrale a accordé. Parler de prêt est une erreur lexicale, car il s’agit d’une autorisation et non pas d’argent réellement. C’est cette ligne comptable là, autorisée par la banque centrale qui est la ligne de création d’argent de la banque. (*)
Vous avez une vue mécanique de la chose, c’est bien pour un comptable, n’oubliez pas que la comptabilité traduit la réalité. Cette réalité est que la banque a crée de l’argent, certes avec l’autorisation et pour les montants imposés par les normes, les lois et les autorités monétaires et financières. Peu importe qu’au remboursement du prêt, l’écriture inverse solde l’argent virtuel ainsi crée, l’important est que l’intérêt du prêt, lui est bien réel et reste a la banque (après remboursement de tous les frais liés, dont le coût demandé par la banque centrale, voir le (*) PS
(*) PS... car vous allez objecter... cette ligne n’est pas gratuite bien évidement, mais elle peut être vue comme un « impôt » strictement proportionnel et ne change rien a la création de monnaie effectuée par la banque. ce (ces) taux d’emprunt ne font que diminuer la rentabilité de la création de monnaie.
alors, si en jouant sur les mots vous voulez dire que c’est la banque centrale qui crée la monnaie et prête cette monnaie a la banque, vous avez le droit, mais cet argent virtuel crée à la demande de la banque, est a l’usage exclusif de cette banque comme si elle même l’avait crée... c’est ce qu’on appelle par raccourci : la création de monnaie par la banque.