9 milliards de dollars : le prix du racket étasunien pour BNP Paribas
Après des semaines à avoir animé notre actualité, du moment où les négociations ont transpiré dans les médias, BNP Paribas a fini par se mettre d’accord avec la justice étasunienne pour payer une amende de 9 milliards de dollars, plus d’un an de bénéfices, pour des transactions en dollars passées dans des pays dont les Etats-Unis organisaient le boycott. Un racket, comme on le dit même dans les Echos.
Mais il faut dire que le respect du droit n’est pas le fort des Etats-Unis, qui croient beaucoup plus à la raison du plus fort. On en voit encore les conséquences dramatiques en Irak… C’est ainsi que la simple alliance de PSA avec General Motors (avec une prise de participation de 7% seulement), avait imposé au constructeur français de renoncer à vendre plus de 457 000 voitures par an en Iran (13% de ses ventes), ce qui ne lui a pas fait de bien... Pire, jamais soucieux de contradictions, l’Oncle Sam laisse ses constructeurs préparer leur retour dans le pays honni, ce qui démontre une fois de plus le caractère abitraire et impéraliste de l’injonction faite à PSA, que Washington espérait peut-être faire tomber dans l’escarcelle de GM, un peu comme cela s’est passé pour Alstom avec GE, malgré les annonces du gouvernement.
92 réactions à cet article
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Bah ! En même temps, une claque pour ces capitalistes (les actionnaires de la banque), qui ne veulent rien savoir de de ce qu’on fait avec leur placements pourvu que ça rapporte des dividendes.
Je ne vais pas pleurer.
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Les USA luttent activement contre la fraude fiscal, contre les paradis fiscaux, et les banques offshore. Puisse leur droit prévaloir sur le droit Européen, puissent leurs jugent condamner les banksters européens.
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Oui oui,
c’est comme les caïds : le plus gros fait la loi.
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Isga c’est Oui Oui qui croit posséder un QI de 180 !
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Oui, le droit, c’est le droit du plus fort.
L’émergence d’un droit mondial est une étape nécessaire vers une démocratie mondiale. Puisque les institutions internationales ne fonctionnent pas, si les juges américains prennent à leur charge la lutte contre la corruption mondiale : c’est parfait.Ça nous changera des juges français, soit disant de gauche, qui sont totalement corrompus et qui envoient les Kerviels en prison. -
Personne n’a jamais pu faire que la justice soit forte : alors on a fait que la force soit juste. Charité bien ordonnée commençant pas soi-même, la justice de la force est et sera toujours congénitalement impitoyable envers les faibles.
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« alors on a fait que la force soit juste »
looooolQuand ? -
Quelle blague : La condamnaton de BNP par les US n’est rien d’autre que le fait du prince maquillé en décision de justice.
La justice américaine c’est une question de pognon qui envoie en prison voire à la chaise électrique de pauvres gars qui n’ont pas les moyens de se payer un avocat, mais laisse courir des délinquants capables de se payer les meilleurs avocats.
ps. Loooool, Isga ? Visiblement vous ne connaissez pas cette citation de Blaise Pascal.
Vous n’avez pas étudié les bons classiques.
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faux.
Le juge qui a attaqué la BNP est indépendant. Il est l’équivalent US du juge Garzon ou de Eva Joly. Il a déjà attaqué Goldman Sachs. -
Ce n’est pas le juge qui a établi les lois ni les interdits, ni les blocus, etc.
Par ailleurs, ne faites pas mine d’ignorer l’autre partie de mon post, svp.
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il y avait un accord entre l’oligarchie US et la BNP pour que la BNP ai le droit de contourner ces lois. Le juge US ne l’a pas vu de cet oeil là.
Dis moi ? Quand le conflit mondial sera sur le point d’éclater, en tant que Keynésiens Nationalistes de Gauche, tu prendras partie ? Tu diras : « à mort les USA ! vive la Russie » ou l’inverse ?Moi, comme toujours, j’appellerais à l’union des prolétariat Russe, Européen et US pour renverser l’oligarchie. -
La justice americaine c’est la grande malfaisance americain qui continue par d’autres moyens. Rien a en dire. Tant qu’ils ont la force, ils font ce qu’ils veulent ; s’ils trebuchent, il n’ont pas un seul ami au monde monde et ce sera la curée.
Le preacher de Obama l« a dit : »God damn the United States od America" !Pierre JC Allard -
on ne sait pas... mais ça coute cher.
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Inutile de chercher du « Droit » ou de la morale dans les relations internationales et surtout lorsqu’il s’agit des USA, la Russie, la Chine ou l’UE, c’est à dire les puissances dominantes.
Au regard de l’histoire, seule la raison du plus fort prévaut et cela dure depuis les premières villes-états fondées par les pillards devenus rois, il y a quelques milliers d’années.
Le problème est que la monnaie internationale est le dollar, que le dollar est contrôlé par une seule nation et que cette nation ne se préoccupe que des intérêts de ces citoyens les plus riches, les seuls représentés à la Maison Blanche et au Congrès.
Aux autres puissances de s’entendre et d’établir une monnaie internationale en remplacement du dollar. C’est en cours. Les US, en bons impérialistes ne se laissent pas faire et porte la guerre partout où ils peuvent, y compris en Europe, pour tenter de freiner cette évolution indispensable.
Dommage que nos propres dirigeants et ceux de la plupart des autres pays de l’UE se conduisent comme des agents américains. Il faudra bien qu’un jour, ces collabos rendent des comptes.
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Non seulement nos dirigeants mais aussi nos médias qui traitent la banque en coupable alors même qu’elle n’a pas d’autres choix que de traiter en dollars et donc de subir les règnes américaines.
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Ce qui est croquignolet, c’est que 76% des actionnaires de la Bnp sont des institutionnels français, c’est à dire d’autres banques et cie d’assurance. Ce sont donc ceux là même qui profitent de la spéculation outrancière qui vont (un peu) payer les pots cassés.
Et le Traité d’Asservissement avec nos maîtres ? Ah ! Hollande regarde ailleurs et courbe l’échine.. encore et toujours, sans surprise.
Après Chirac, le profiteur arpagon, Sarko, l’incompétent qui aimait trop le fric, Hollande, la ficelle mais trop petite pour faire un nœud (il lui manquera toujours quelque chose).
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les francais sont des tricheurs ils doivent assumer Apres la Societe Generale qui a l’epoque assurait etre la banque la plus sur ( controle interne ) s’est laissee aller a des transactions douteuses ( Kerviel n’est qu’un fusible ), les diriegeants de la BNP viennent nous faire accroire que ces transations etaient presque normal devront quand meme etre plus pertinent devant les juges americains Nous eumes le Credit Lyonnais Beau palmares des banques francaises
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tout à fait, que les juges français s’inspirent de leurs collègues US !
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Encore un petit sou !
La cupidité de nos banquiers et hommes d’affaires n’a pas de limites et qu’ils se fassent prendre la main dans le sac m’inporte peu, même si je juge la sanction disproportionnées.
Ah si tout de même, la BNP ne fera pas de bénéfices pendant un ou deux exercices et c’est le trésor public, c’est à dire nous, qui en ferons les frais.
Il serait donc logique que l’Etat français sanctionne également la BNP pour récupérer le manque à gagner fiscal.
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La sanction n’est nullement disproportionnée, elle est juste inique et ne relève que de la loi du plus fort et donc de son bon vouloir.
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On peut être choqué du montant de l’amende. ok, de la méthode étazunienne aussi, mais quoi de nouveau, les agneaux ?
Souvenez-vous comment Peugeot s’est fait entubé par la maison blanche il y a 3ans, avec cette fois la bénédiction des sarko-traitres de l’époque : Résumé, pour mémoire : le lion qui faisait de bonne affaires là-bas depuis l’époque du shah, énervait les autres constructeurs. GM lui propose une alliance et crac, c’est la guerre, menaces, embargo, usines vides, Peugeot en vente aux Chinois, fin de l’embargo et GM avec les mains libres. Un peu bref, risible, mais la vérité-vraie.
Pourquoi ? Ben, tiens ! Parce qu’on traite en dollar, évidemment ! Aujourd’hui la BNP, demain la SG, plus loin LCL, etc...
Alors, à l’attention de tous les inconscients qui ne comprennent pas de quoi ils parlent et qui prônent la fin de l’Euro :
« Naturalisez-vous étazuniens, ça ira plus vite ! »
Mais méfiez-vous quand-même, la roue tourne, les E.U. commencent à boîter salement comme ces minables racketts d’état le montrent...
Quant à ceux qui prônent la fin de l’Europe, tant-pis, à ce stade-là, je doute qu’on puisse encore faire quelque chose pour eux. Rien ne permettant de dire le contraire, on peut espérer que la tare n’en soit pas atavique, attendons leur descendance.
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Le montant de l’amende n’a rien d’étonnant, ce qui choque c’est qu’elle existe et qu’un pays puisse interdire le commerce avec certains pays supposés voyous en fonction de son bon vouloir !
Sinon le franc vaut largement l’euro, quoique tu puisse penser et dans les deux cas en ce qui concerne le commerce extérieur le dollar reste tout pareillement incontournable. Par ailleurs cela démontre qu’il vaut mieux contrer d’abord sur sois-même et l’affaire ajoute un argument de plus en faveur d’une relocalisation de l’économie... PLUS QUE JAMAIS !
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Oups ! je corrige :
Je voulais évidemment dire « qu’il vaut mieux compter d’abord sur sois-même »
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Sortir de l’Euro, c’est un propos symbolique, cela veut dire : « retrouver sa souveraineté monétaire » !!!
Il y a 2 façons de faire pour sortir de l’Euro...La premiere consiste a revenir a la monnaie fiduciaire « Franc », gérée par la banque de France et associée dans un serpent monetaire a une monnaie europeenne comune qui nous defend tous aussi bien que l’Euro actuel. Les français auraient des Francs en poche, dont le taux de change international est garanti par l’Euro dans le cadre de la fluctuation acceptée par la BCELa seconde consiste a continuer a avoir la monnaie fiduciaire « Euro » mais par derrière mettre en place une comptabilité parallèle qui permet de découpler la valeur de l’Euro en France par rapport a la valeur de l’Euro officiel a l’extérieur ? cela se fait et ce n’est pas compliqué. De plus cela ne touche quasiment pas les particuliers dans la mesure de montant relativement faible, disons pour fixer un montant, cela pourrait etre 100 000 euros.La France doit retrouver sa souveraineté, mais cette souveraineté ne peut exister sans un cadre européen coopératif.. Accepter l’Euro tel qu’il est aujourd’hui est une erreur dont notre peuple aura du mal a s’en sortir. -
Emmanuel Aguera,
Au contraire, cela inaugure ce que seront les pénalités contenues dans TAFTA sur les entreprises et les Etats soumis !
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Fifi, svp, ignorez mes commentaires, je ne mérite pas de retenir votre éminente pensée.
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Euro ou pas, je vois pas la différence, la preuve.
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Euro ou pas, je vois pas la différence, la preuve.
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La mafia américaine à établi des règles que les « banksters » on adopté..Qu’ils se bouffent entre eux.. !
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L’Oligarchie Financière US est devenue internationale en sabordant l’économie US et en délocalisant massivement l’appareil de production US vers le Mexique et l’Asie.
Les juges US, et les forces sociales US, tentent d’imposer une législation internationale pour soumettre l’Oligarchie Financière Internationale à des règles.Pendant ce temps là, les juges français prétendus de gauche se laissent corrompre par Sarkozy et s’acharnent sur Kerviel. -
Par lsga...Tous nos politichiens (gauche..droite..milieu..haut et bas) sont pour le dollar comme monnaie étalon depuis belle lurette...Ils sont tous dans les mafias qui gouvernent.. !
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Maaiiis non...
Le montant de l’amende est largement inférieur au volume de la fraude. Fraude assumée, avouée et réalisée en toute connaissance de cause...
Simplement les banksters partent du principe qu’ils sont au dessus des lois, to big to be annoyed by anything, ben zut alors les amerloques sont des prédateurs...Alors donc la BNP va taxer ses clients pour conserver le niveau de bonanza de ses actionnaires et membres du CA. Mais aucun de ceux qui ont pris les décisions illégales ne sera inquiété, ni même nommé.
La BNP n’est pas la France mais la BNP pèse l’équivalent du PIB de la France, la BNP est une menace gigantesque pour le peuple des gens qui vivent en France, la seule option cohérente avec la notion de « futur » serait d’atomiser façon puzzle cette difformité pour laisser les petits bouts face à leurs erreurs.
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Mais qu’est ce qu’on attend pour leur rendre la monnaie, prendre Google, Yahoo, Amazon et les autres, foutez moi ça au tribunal pour évasion fiscale au autre chose et prenez leur le double !!
En parallèle il faut dedollariser urgemment, mais ça c’est en cours
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parce que vous considérez que la BNP vous appartient ?
Vous défendez l’oligarchie française comme un brave toutou à son maître. -
Pour une fois je vous applaudis ! Ce qui se passe en ce moment est totalement insensé ! les gens ont perdu tout bon sens, toute mesure, tout esprit critique ! tout quoi !!
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La BNP a une licence bancaire qui lui permet d’émettre de la monnaie fiduciaire scripturale (et virtuelle).
L’émission de monnaie étant normalement un droit régalien, oui pour ma part je considère que d’une certaine façon la BNP m’appartient. A moi comme à tous les français. -
non alinea, comme je l’explique dans mon article, le prolétariat français est réactionnaire et réclame plus d’impérialisme français :
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MDR vous croyez peut être qu’a la fin ce pognon ne sortira pas de notre poche, chers contribuables français, rappelez moi, qui paye pour sauver DEXIA ???
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WhatsApp a été racheté 19Mds de USD par Facebook.
Cette amende envers BNP est donc ridicule.-
Une info qui va déplaire fortement à lsga, car elle ruine tout son argumentaire de cryptomarxiste traitre.
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Seulement, les banques qui ont fait le plus de profit en 2013 sont les banques chinoises (32% du profit total), suivit des banques américaines (20% du profit total), suivit des banques européennes (3% du profit total).
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ebxa7
Merci pour l’info, ce qui n’empêche pas la Chine de chercher avec la Russie, et les BRICS, les moyens de se débarrasser du dollar..., ils commercent déjà entre eux par un panier de monnaies.
* « La naissance d’un monde »désaméricanisé«
Les dirigeants chinois n’y vont pas par 4 chemins :» Au lieu de remplir son devoir de puissance dirigeante responsable, un Washington
étroit et égoïste, a abusé de son statut de superpuissance, et à introduit encore plus de chaos, en transférant sa prise de risque financier sur l’extérieur.
Générant des tensions régionales autour de différents territoriaux et dispensant des guerres injustifiées sous couvert de mensonges effrontés.«Ce qui ressemble étrangement au discours de Poutine à Munich en 2007 :
»Le nouvel ordre mondial conçu par Washington n’a pas d’avenir, un système qui n’a rien de commun avec la démocratie, qui viole les frontières etc «» Moscou et Pékin s’attaquent au dollar"
Ce n’est sans doute pas un hasard si l’ US Navy fait des ronds dans l’eau en Mer de Chine et que l’ Ukraine doit entrer dans l’ UE et l’ OTAN....
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Les US n’ont jamais payé le prix de la Nouvelle-France, toute amende ne doit pas forcément être payé.
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Quand les traîtres Bruxellois auront signé le traité transatlantique ce genre d’amende sera tellement banalisé que les médias n’en parleront même plus ......
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Aujourd’hui c’est foot et scandales...
Demain foot seulement ! (Imbécile heureux.)
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Et rien pour les autres banques.. ?
Bizarre...-
Tiens les agoravoxiens qui se mettent à défendre les banksters
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Non,
C’est juste que les embargos américains étaient idéologiques (cas de l’Iran et de Cuba) et se devaient d’être contournés. -
C’est catastrophique, parce qu’avec bon sens et sans les paroles dogmatiques d’Isga, c’est en fait la France qui paye.
Pas la France Riche, pas la France intelligente, pas la France qui voyage, pas celle qui dépense, non, celle qui crée de la richesse.....Cette France, c’est vous et moi, qui habitez Trifouilli-les-oies, vous savez, ce petit village avec le coq sur le clocher en haut... vous avez créé de la richesse, vous avez « par exemple », ouvert une boulangerie et vous avez emprunté a la BNP de l’argent qu’elle n’a pas, bien sur qu’elle a crée de toute pièce, c’est de la monnaie virtuelle scripturale... et vous la remboursez, mois après mois avec de l’argent VRAI, sonnant et trébuchant venant de votre travail, celui que les petits vieux comme les plus jeunes de Trifoulli vous donnent lorsqu’ils payent le pain et les croissants.... avec cet argent, elle rembourse l’argent virtuel qu’elle a crée, c’est a dire qu’en principe elle brulent les billets que vous lui avez donné... mais les intérêts, eux, ceux que vous versez aussi en bons billets, ils restent a la banque... et ce sont ces intérêt que vous avez donné a la BNP qui font le bénéfice de la banque et ce sont ces billets qui font partie des 9 milliards qui vont être donné aux américains au titre de l’amende.Vous,boulanger et tous les autres, votre travail et la richesse que vous avez crée en France, en remboursant la BNP, une partie de votre richesse ne reste pas en France et va « enrichir » les américains. C’est cela qui est intolérable.....Que ce soit a cause d’une amende, ou simplement parce que la BNP « place » son argent a l’extérieur de notre pays, la richesse de la France fuit par le fond de ce tonneau des Danaïdes que sont les banques .Il est urgent de mettre un frein (au minimum) voire taxer lourdement les transferts de fonds afin que la richesse produite ne s’échappe pas... ou au moins, qu’il y ait équilibre.-
Qu’il y en ait moins surtout ! (D’autant qu’une bonne partie des mouvements de fonds n’ont pas d’utilités réelles rapporté à l’économie réelle.)
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Bonjour,
Une courte vidéo de 20 minutes à regarder qui explique ce que nous arrive en ce moment !
Les Confessions d’un assassin financier (John Perkins ex-agent de la CIA et repenti depuis quelques années)
Vous comprendriez mieux à quel jeux nous sommes actuellement soumis ! Ce qui est explique dans cette vidéo s’applique à nous en ce moment ...
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Tant mieux, voyez vous, il faut faire respecter la loi et le droit international, la France était plus que coupable.
Tricher - attraper - récidive - sanction, la base.
Personnellement, si la France veut jouer en violeur d’embargos, nous devrons instaurer un embargo économique contre la France, cela fera réagir les citoyens français qui se retourneront contre l’état français.
Si vous voulez faire des affaires dans un pays , ou en utilisant sa monnaie , vous devez vous soumettre à ses règles , qu ’ elles vous plaisent ou non . Vouloir s ’ y soustraire devient un acte de piraterie pure et simple .
on ne se rend pas compte que les USA ont ici un motif légale pour intervenir militairement contre la France, car la France vient de déclarer la guerre sournoisement au USA.
La France devrait s’estimer heureux de payer une simple amende de plusieurs milliards.
Les responsables de la BNP Paribas devraient démissionner ! ils savaient et connaissaient bien les lois Américaines ! Un tribunal d’exception doit être mis en place pour juger tous es fraudeurs.
Une direction de banque qui ne respecte pas la réglementation malgré des mises en garde répétées du secrétaire d’État US au trésor, qui trafique si maladroitement qu’elle se fait piquer et qui perd au moins 9 milliards de dollars.
Une honte ! La France est une honte, elle doit payer et se taire manu-militari, point finale !!-
Vous pratiquez l’empire par le rapport de force et la violence. Or la stratégie américaine d’un empire sans conscience vous mène à votre perte.
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« Une direction de banque qui ne respecte pas la réglementation » ... de lois impérialistes et uni-latérales ainsi la dictature américaine....
Les Confessions d’un assassin financier
Et combien de milliers de milliards de $ US devrait les États-Unis payer en dédommagement pour son ingérence sur des territoires extra-territoriales et toutes les assassinats et crimes commises depuis les années 50 à nos jours ?
Et combien d’assassins américains occupent des postes politiques stratégiques méritent la peine de mort, notamment toute cette clique (G.W. BUSH, etc) qui ont envahit l’IRAK sous un faux prétexte des dites stocks d’armes chimiques jamais trouvé par des inspecteurs dit internationales ?
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J’ai déja répondu pour les ADM, revoir mes anciens commentaires.
Les ADM ont été transféré par Saddam en Syrie un peu avant le conflit, Ali Hassan el Majid était le superviseur de l’opération.
Je vous invite à voir le témoignage d’un général irakien George Sadda qui confirme mes dires.
N’oublions pas également que les armes chimiques sont des armes de destruction massive et Saddam en possédait.
d’ailleurs, les terroristes sunnite en irak utilise des ADM chimique de Saddam, voici une preuve :Il y’a bien eu des ADM en Irak disséminé et bien caché.
Ces interventions militaires ont été fait à la demande de ces peuples afin de se libérer de régimes oppressif, n’oublions pas que les droits de l’homme sont universelle et incite les démocraties à intervenir dans le monde pour établir des démocraties, c’est la volonté des pères fondateurs et des révolutionnaires de 1789.
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Oui, des ADM vendus par les américains à Saddam.
Bref, vous n’êtes que de pervers joueurs. -
Paul Craig Roberts :
« Puisse la récession aux USA nous débarrasser de l’arrogance de Washington ! » -
Ces interventions militaires ont été fait à la demande de ces peuples afin de se libérer de régimes oppressif
Huuum, Hitler n’aurait pas osé aller jusque là. Belle innovation à son projet d’ajouter une telle couche d’hypocrisie. Et après certains osent dire que l’Histoire se répète. Non, l’homme est un animal qui innove. -
mmmmm... la finance expliquée sur vomigorax, un régal
vous avez emprunté a la BNP de l’argent qu’elle n’a pas, bien sur qu’elle a crée de toute pièce, c’est de la monnaie virtuelle scripturale... et vous la remboursez, mois après mois avec de l’argent VRAI, sonnant et trébuchant venant de votre travail, celui que les petits vieux comme les plus jeunes de Trifoulli vous donnent lorsqu’ils payent le pain et les croissants.... avec cet argent, elle rembourse l’argent virtuel qu’elle a crée, c’est a dire qu’en principe elle brulent les billets que vous lui avez donné... mais les intérêts, eux, ceux que vous versez aussi en bons billets, ils restent a la banque..
une fois n’est pas coutume, montrez-nous les fameuses écritures comptables qui permettent de créer de la monnaie,cela serait du plus haut intérêt.
Sinon, l’article est une parfaite illustration de la mouvance de la gauche éclairée:les ricains sont des salauds, point barre.
la banque plaide coupable, préfère payer pour conserver sa licence aux USa( c’est juste pour le fun, car elle n’y gagne pas un kopeck),licencie les dirigeants impliqués, mais les ricains sont des bandits,on est bien sur avox.
moi je vois facile 5 millions de chomdus pour la fin de l’épopée du flamby,et vous l’aurez bien mérité.
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moi je vois facile 5 millions de chomdus pour la fin de l’épopée du flamby,et vous l’aurez bien mérité
Ecrire une phrase pareille alors que le type qu’il a battu aux présidentielles est en ce moment même en garde à vue montre une forte dose d’imbécilité.mmmmm... la finance expliquée sur vomigorax, un régalNiveau connerie, vous pouvez balayer devant votre porte. -
je suis sans aucun doute c...,mais pour démontrer votre lumineuse intelligence, écrivez-nous les écritures comptables qu’effectue la banque dans ses livres pour créer de la monnaie ex nihilo, et ,si vous y réussissez, ce qui serait un exploit conforme à votre céleste intelligence, comment elle écrit « cramage » des billets quand on rembourse ?
Concernant Sarko, depuis le mur des cons, qui explique d’ailleurs les « ratés » genre Outreau, le bras aveugle de la justice, je laisse cela aux gogos, dont visiblement vous faites partie.
n’oubliez pas de fournir les écritures, ne fut-ce que pour démontrer à quel point ceux qui ne pensent pas comme vous sont des c....
prenez votre temps....
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Joletaxi,
Chaque fois qu’une banque ouvre une ligne de crédit pour prêter de l’argent qu’elle n’a pas, elle crée de la monnaie.
Avant, c’était l’Etat qui avait droit de battre monnaie :
« Les enjeux de la création de la monnaie ». -
fifi
répéter en boucle les mêmes aneries n’apportent rien à la démonstration
encore une fois, montrez moi les écritures comptables qui permettent de créer de la monnaie lors d’un prêt par une banque.
car inévitablement, cela ne se fait pas dans l’ombre d’une cave, mais cela s’inscrit dans les livres de la société,suivant des règles strictes, valables pour toute comptabilité en partie double.
comme pour vous cela paraît évident, les écritures qui le permettent doivent être simples et connues,non ?
alors, à vos claviers -
Hey, Joletaxi.... quand on écrit sur Agoravox on essaie de ne pas raconter n’importe quoi.
Parler de monnaie virtuelle scripturale, c’est une façon de parler, cela veut dire que la monnaie ne vaut rien d’autre que le prix de l’encre sur le papier.Une banque ne peut effectivement pas prêter sans contrepartie... elle ne sort pas l’argent de rien si on peut dire !Donc elle a une contrepartie a ses prêts ! Mais où est elle cette contrepartie ? elle est dans la valeur de la banque... une banque qui vaut, par exemple 1 milliard d’Euros... en actions, c’est a dire sur du papier basé sur la confiance des gens et sa capacité a gagner du fric sont les contreparties des prêts qu’elle fait... elle a droit de prêter ces 1 milliard qui n’existent pas.C’est comme si vous demain, vous étiez prestataire de service, garagiste par exemple, vous aviez le droit de prêter 1000 euros parce que votre garage a 1000 euros de parts sociales distribués entre vos copains. Vous prêtez ces mille euros (virtuels) a 10%, on vous les rembourse, cela vous fait 1100 euros... les 1000 disparaissent grâce a votre petite gomme et les 100 euros d’intérêts ne sont sortis de rien, que de la richesse de l’emprunteur, que vous avez capté... vous vous les mettez dans la poche.. tout cela parce qu’une autorité nationale a été obligée de vous autoriser a le faire..Si cela n’arrivait qu’une seule fois, vous pourriez dire que c’est un « accident économique » d’avoir dupliqué la valeur de votre entreprise.. ; mais comme c’est permanent, les prêts venant les uns derrière les autres, une banque a crée autant de monnaie qu’elle a de capital... virtuel car un service n’a pas de valeur en lui même... et cette monnaie lui rapporte.Il existe néanmoins quelques réglés (les accords de Bale, par exemple, vous connaissez ?) je ne vais pas vous les décrire, mais sachez que les 100 euros que vous avez gagné (dans l’exemple plus haut) qui sont de vrais billets, de la richesse, servent. Dans les 1000 euros de la valeur de votre entreprise, vous devez avoir un montant de fond propre suffisant (cela s’appelle le core tier)... en en est actuellement a 6,5% je crois, ce qui fait que votre petit garage doit avoir 65 euros en caisse pour prêter.C’est la seule mesure de régulation qui existe....Bref.... quand on a 65 euros, qu’on a la confiance des copains qui disent que vous « valez 1000 euros », vous avez le droit de les prêter et de capter ainsi la richesse de ceux qui produisent quelque chose....A ceux qui savent, j’ai résumé, raccourci pour faire comprendre aux sceptiques... si vous avez le temps, vous pouvez détailler, contredire etc... -
Hey, Joletaxi.... quand on écrit sur Agoravox on essaie de ne pas raconter n’importe quoi.
moi je ne raconte rien, je vous pose une question, à laquelle vous vous gardez bien de répondre
tout le goulbigoulba habituel sur la banque qui prête de l’argent qu’elle n’a pas est connu, mais cela ne crée en rien de la monnaie.
encore une fois, donnez les écritures comptables actant un prêt par une banque et dites moi où se crée la monnaie ?
c’est pourtant simple non ?
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La réponse est la suivante :
Vous avez lu l’exemple... la banque prete 1000 euros parce qu’elle a un capital de 1000 euro. elle a le droit de le faire. elle « credite » sur votre compte ces 1000 euros. Vous pouvez m’expliquez d’ou ils viennent ces 1000 euros ? Si elle devait vous les donner en vrais billets, ils viendraient d’où ces billets ?La banque a crée 1000 euros (- les 6,5% de core tier, si elle ne les a pas employés déjà ailleurs). -
Vous avez lu l’exemple... la banque prete 1000 euros parce qu’elle a un capital de 1000 euro. elle a le droit de le faire. elle « credite » sur votre compte ces 1000 euros. Vous pouvez m’expliquez d’ou ils viennent ces 1000 euros ? Si elle devait vous les donner en vrais billets, ils viendraient d’où ces billets ?La banque a crée 1000 euros (- les 6,5% de core tier, si elle ne les a pas employés déjà ailleurs).je crois que n’avez jamais lu un bilan ?et si la banque me prête 1000 euros, je pourrais tout aussi bien aller les encaisser à la caisse centrale de la banque, en billets.
une fois encore ,tout mouvement sur un compte, dans une comptabilité, a son pendant sur un compte de contrepartie,c’est le principe d’une comptabilité.
Donc, si de la monnaie se crée(du moins selon une légende urbaine qui a la vie dure) cela doit apparaître dans les écritures de la banque.
Je vous demande donc de m’expliciter ces écritures qui rendent ce tour de magie possible ?
c’est pas compliqué non ?
Moi je puis vous donner sans problème les écritures qui justifient de mon analyse(et qui sont le reflet de la réalité d’ailleurs)
Par contre, les tenants de la théorie créative presditigitive se sont révélés incapables de me montrer comment d’opère le prodige ?Je reste donc dans l’expectative.
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... vous faites l’âne pour avoir du foin.
Chaque prêt qui se trouve a l’actif de la banque a sa contrepartie au passif dans ce qui s’appelle les fonds de tiers.Dans ces fonds de tiers, vous avez entre autre et bien évidement les dépôts des clients, mais, vous avez aussi la ligne la plus importante qui correspond au « prêt » que la banque centrale a accordé. Parler de prêt est une erreur lexicale, car il s’agit d’une autorisation et non pas d’argent réellement. C’est cette ligne comptable là, autorisée par la banque centrale qui est la ligne de création d’argent de la banque. (*)Vous avez une vue mécanique de la chose, c’est bien pour un comptable, n’oubliez pas que la comptabilité traduit la réalité. Cette réalité est que la banque a crée de l’argent, certes avec l’autorisation et pour les montants imposés par les normes, les lois et les autorités monétaires et financières. Peu importe qu’au remboursement du prêt, l’écriture inverse solde l’argent virtuel ainsi crée, l’important est que l’intérêt du prêt, lui est bien réel et reste a la banque (après remboursement de tous les frais liés, dont le coût demandé par la banque centrale, voir le (*) PS(*) PS... car vous allez objecter... cette ligne n’est pas gratuite bien évidement, mais elle peut être vue comme un « impôt » strictement proportionnel et ne change rien a la création de monnaie effectuée par la banque. ce (ces) taux d’emprunt ne font que diminuer la rentabilité de la création de monnaie.alors, si en jouant sur les mots vous voulez dire que c’est la banque centrale qui crée la monnaie et prête cette monnaie a la banque, vous avez le droit, mais cet argent virtuel crée à la demande de la banque, est a l’usage exclusif de cette banque comme si elle même l’avait crée... c’est ce qu’on appelle par raccourci : la création de monnaie par la banque. -
Par contre, les tenants de la théorie créative presditigitive se sont révélés incapables de me montrer comment d’opère le prodige ?
1000 euros mis au crédit et 1000 euros mis au passif. La création d’argent-dette est comptablement très simple. Etre sceptique quant à la réalité de ce mécanisme revient à ne pas croire en la dette ce qui est absurde. -
... vous faites l’âne pour avoir du foin.
et vous vous êtes bouché à l’émeri on dirait
Chaque prêt qui se trouve a l’actif de la banque a sa contrepartie au passif dans ce qui s’appelle les fonds de tiers.le fait d’avoir inscrit une créance certaine à l’actif, et d’avoir inscrit au passif la même somme au compte de tiers de l’emprunteur ne crée pas un kopeck
Car à ce stade, il n’y a pas encore eu de mouvement d’argentlors de la signature de votre reconnaissance de dette,le papier que détient la banque est un actif,inscrit à l’actif au titre des créances certaines, et elle inscrit à compte de tiers au passif, que suivant vos engagements ,elle vous doit cette somme
mais à ce stade vous n’avez pas un radis.
Quand elle vous versera la somme, elle débitera son compte financier à l’actif, de la somme, et elle créditera votre compte tiers , qui sera de fait mis à zéro, actant le fait qu’elle vous a donné l’argent
là non plus, la banque n’a pas créé de la monnaie, car son compte financier est bien débitéDans ces fonds de tiers, vous avez entre autre et bien évidement les dépôts des clients, mais, vous avez aussi la ligne la plus importante qui correspond au « prêt » que la banque centrale a accordé.
N’importe quoi, il n’y a qu’un nombre restreint de banques de références qui peut emprunter, sous des conditions du moment auprès de la BCE
Parler de prêt est une erreur lexicale, car il s’agit d’une autorisation et non pas d’argent réellement. C’est cette ligne comptable là, autorisée par la banque centrale qui est la ligne de création d’argent de la banque. (*)
Vous vivez dans un monde parallèle ou quoi ?
depuis quand on inscrit dans un bilan une "autorisation ?
c’est n’importe quoiVous avez une vue mécanique de la chose, c’est bien pour un comptable, n’oubliez pas que la comptabilité traduit la réalité.
vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’est réellement, dans le monde réel, un bilanCette réalité est que la banque a crée de l’argent, certes avec l’autorisation et pour les montants imposés par les normes, les lois et les autorités monétaires et financières. Peu importe qu’au remboursement du prêt, l’écriture inverse solde l’argent virtuel ainsi crée, l’important est que l’intérêt du prêt, lui est bien réel et reste a la banque (après remboursement de tous les frais liés, dont le coût demandé par la banque centrale, voir le (*) PS
(*) PS... car vous allez objecter... cette ligne n’est pas gratuite bien évidement, mais elle peut être vue comme un « impôt » strictement proportionnel et ne change rien a la création de monnaie effectuée par la banque. ce (ces) taux d’emprunt ne font que diminuer la rentabilité de la création de monnaie.alors, si en jouant sur les mots vous voulez dire que c’est la banque centrale qui crée la monnaie et prête cette monnaie a la banque, vous avez le droit, mais cet argent virtuel crée à la demande de la banque, est a l’usage exclusif de cette banque comme si elle même l’avait crée... c’est ce qu’on appelle par raccourci : la création de monnaie par la banque.encore une fois, mais c’est peine perdue, je vous demande les écritures comptables que la banque inscrit dans ses livres lors d’un prêt,et l’endroit où se crée soi disant la monnaie ?
vous avez déjà une bonne base sur mes explications plus haut@joelim
vous devriez faire la comptabilité de sarko, il demande un comptable « créatif » -
A Laurent Pinsolle .Je suis désolé de vous le dire, vous êtes un fieffé ignorant , vous abordez un sujet que vous ne connaissez pas. Si vos connaissances en politique sont égaux à ceux de votre article, ce n’est pas étonnant que la France soit classée bonnet d’âne en économie.1) Après des mois de négociations , la banque BNP est arrivée ce week-end au bout de tous ses arguments et a reconnu avoir violé les embargos des américains sur le Soudan, Cuba et l’Iran.2) Depuis 2006, toutes les banques Européennes avaient reçu de nombreux avertissements sur les risques juridiques liés aux possibles violations d’embargos américains. et surtout , pour votre gouverne , Laurent Pinsolle, d’ utiliser le dollar comme monnaie de transaction. L’Inde a utilisé sa roupie, la Chine le yuan et l’Indonésie sa rupiah sans être inquiétés par les Etats-Unis.3) En 2007 , la BNP a pris des dispositions en interne contre certains de ces directeurs afin d’interdire la violation de l’embargo et d’utiliser le dollar.4) La BNP est non seulement accusée d’avoir violé l’embargo , mais surtout d’avoir falsifié les documents à la Fed de New York. Les transactions ont finalement étaient de 30 milliards de dollars pendant les années d’embargos.5) La preuve que la BNP est coupable c’est qu’elle avait provisionné en 2013 entre 1, 5 et 2 de milliards de dollars.Conclusion, tous ceux qui connaissent un peu les Etats-Unis savent que les juges sont intraitables sur les mensonges + que sur l’acte lui-même. En reconnaissant sa culpabilité , la BNP, s’est bien tirée d’affaires, en payant 8,9 milliards au lieu de 16 milliards de dollars prévus.-
Bon, mais, on peut espérer que pendant ce temps là Cuba a eu un peu d’air !!
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« Les Juges américains sont intraitables sur les mensonges... »
Encore faut il que les menteurs soient inculpés : ICI un exemple. -
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Eh bien Amen, Alelluia et Shalom !
Tu devrais retourner dans ta baleine, Jonas...
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@Jonas
Le droit américain s’applique en France ? Pauvre idiot. -
Ce qui est le plus grave, ce n’est pas le sort réservée a des banksters par un état-voyou, les Etats-Unis ( les chiottes de l’Amérique comme disent les Québécois) -qui sont pour une fois tombés sur plus rapaces qu’eux- mais l’absence de réaction à la hauteur de ce diktat et de ce racket par le Gouvernement français.
Aucune autre banque étrangère ayant eu les mêmes démêlés judiciaires n’a été sanctionné aussi disproportionnellement que BNP Paribas ! C’est donc une affaire politique : Les chiottes de l’Amérique ont voulu punir la France d’avoir refusé de ne pas livrer à la Russie les frégates qu’elle avait commandée depuis plusieurs années...Les Amerlocs ne comprennent que le langage de la force , il faut donc leur montrer que la France n’est pas un paillasson sur lequel on s’essuie les pieds selon son bon plaisir et qu’elle sait défendre ses intérêts avec fermeté !Il aurait fallu menacer de suspendre les activités des multinationales américaines comme Amazon, IBM, Mac Do, etc. Leur infliger des impôts records à la hauteur de l’amende de BNP, dans l’attente du règlement de cette affaire et exiger que BNP soit traité sur le même pied d’égalité que les autres banques sanctionnées dans ce type d’affaire. Mais évidemment, avec les rantanplans que nous avons au pouvoir, rabaisser le cac-merde des américains ne leur viendrait pas à l’esprit !-
Hollande a consacré son premier voyage aux USA, pour aller faire carpette, si vous croyez qu’il va taper du poing sur la table...
En 1965, pour protester contre leurs magouilles, De Gaulle envoya un navire militaire rempli de dollars aux Américains, pour leur demander de les échanger contre de l’or.... Mais si Hollande était De Gaulle, ça se saurait.
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Fifi Brind D’acier, vous ne seriez pas par le plus grand des hasard, « Vilistia », une moscovite coco que j’ai croisé sur le blog d’Allain Julles ?
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Autre leçon de l’histoire qui se répètent : Certains esclaves soutiennent toujours les esclavagistes, disent « notre bon maître »....Lui baisent les pieds, et même pire.
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Moi je me pose une question :
Ou (ou à qui) va l’argent de cette amende ?
Je ne trouve pas de réponse ... et vous ?
Merci
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Il suffirait de réclamer les arriérés d’impôt à Google et à Amazon pour exercer leur activité sur le sol français. En plus on est plutôt bon pour la collecte d’impôt en général.
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Racket assorti de chantage !
« Le président russe a estimé mardi que les problèmes des banques françaises aux États-Unis résultaient de pressions américaines pour que Paris renonce à livrer des navires de guerre Mistral à la Russie. « Nous sommes au courant de la pression que nos partenaires américains exercent sur la France pour qu’elle renonce à la livraison des Mistral en Russie », et qu’on lui a fait comprendre que si elle y renonçait « les sanctions sur les banques seraient levées ou réduites ». « Comment peut-on qualifier cela autrement que de chantage ? » »
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que la France quitte comme a dit Fabius les négociations sur le traité , tout simplement
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lagabe,
Fabius raconte n’importe quoi.
Les Etats européens ont donné mandat à la Commission européenne qui négocie aux nom des 28 pays.
Vous croyez encore que le Gouvernement français décide de quelque chose d’important, en dehors du mariage pour tous et des sacs plastiques ? -
à la suite de colère48
http://fr.ria.ru/trend/mistral/
N’empêche que si BNP Paribas « frôle » la cata, ce sont encore les contribuables français qui paieront.. « On » voudrait nous anéantir qu’on ne ferait pas mieux...
Quelle vérole ces banquiers et corporations US !
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Monsieur Laurent Pinsolle,La critique est facile , mais faire des proposition est un art difficile. Votre chef de Parti , monsieur Dupont -Aignan est contre l’Europe et pour la sortie de l’Euro.Mais alors comment sortir et échapper au dollar qui est à la fois roi du commerce mondial et des marchés financiers et monnaie de réserve du monde.D’après la Banque des règlements internationaux 87% des échanges sur les marchés des devises ont une composante dollar. Quant au financement du commerce mondial , il est selon Swift , libellé à 81% en dollar devant le Yuan chinois ( 8,7%) et l’euro (6,6%)Comme je l’ai dis dans mon dernier courriel la BNP-Paribas a commis une faute en droit américain, mais pas en droit français , ni européen. Elle a violé l’embargo américain sur le Soudan, l’Iran et Cuba en utilisant la monnaie américaine. sur les transactions du négoce , gaz et pétrole. Les responsables de cette banque étaient pleinement conscients des risques encourus depuis 2006. Ils ont d’ailleurs plaidé coupables de deux chefs d’accusations « falsifications de documents » et« collusion ».« La BNP-Paribas a déployé d’énormes efforts depuis des années pour dissimuler des transactions interdites, brouiller les pistes et tromper les autorités américaines » a déclaré le ministre de la justice américaine.Le coupable a reconnu les faits ,il n’y a pas lieu de faire des commentaires. La démocratie américaine montre qu’elle ne transige pas avec la loi. J’espère que la France et certains pays Européens fassent de même aussi bien dans les domaines économiques et financier que dans ceux de la société. Aucun immigré aux Etats -Unis ne peut même pas imaginer insulter le drapeau ni faire passer ses normes avant celles du pays. Mêmes les Arabo-Musulmans , hissent des drapeaux américains devant leur domicile et n’oseront jamais pouffer de rire lors de l’hymne national.Il faut respecter les lois des pays , c’est pour cela que je me fiche éperdument , qu’une femme arabo-musulmane porte dans sont pays plusieurs burqas. Que l’arabo-musulman ait plusieurs femmes , dans son pays, qu’il n’applique pas les droits de l’homme , qu’il ne connait pas d’ailleurs ( concept occidental) et que la chari’a soit sa loi. Nous n’avons pas à intervenir ni à leur donner des leçons.Ce ne sont pas des Occidentaux , mais des Arabo-musulmans, avec des codes, des moeurs, des traditions , des coutumes et une religion différente.-
Il faut respecter les lois des pays (...). Nous n’avons pas à intervenir ni à leur donner des leçons.
Hahaha, sauf que vous voulez imposer la loi US à la France. Vous n’allez pas durer longtemps dans le métier si vous ne faites pas preuve d’une minimum de cohérence.Il faut qu’on arrête d’utiliser le dollar pour nos transactions hors US, c’est clair. -
Merci à l’auteur pour le lien de l’article des Echos qui met en perspective l’amende infligée à la BNP et celles infligées aux banques anglo-saxonnes pour les mêmes « délits ».
Intéressant de constater que les banques anglo-saxonnes sont moins lourdement punies pour des délits financiers mêmes plus graves.
A cet égard le discours de Poutine à la « Conference of Russian Federation ambassadors and permanent representatives » dans lequel il parle de chantage exercé contre la France qui verrait cette sanction supprimée ou minimisée si elle annulait la livraison de frégates Mistral à la Russie.
Alors que demain c’est « Independence Day », il serait bien que la France rappèle aux Etats-Unis le sens de l’indépendence.-
Les US (ceux qui dirigent) se sentent le peuple élu du nouveau testament.
C’est ce qui les a rendus fous. -
Doivent bien se marrer à la BNP (au CA pour être précis...).
Hilares ils sabrent le champagne, soulagés de ne devoir que la moitié de ce qu’ils auraient dû prendre pour ce niveau de fraude... une somme parfaitement gérable, au besoin en la compensant sur l’économie, les entreprises, les particuliers, une goutte d’eau dans les 100, 200 ? filiales du machin dans les paradis fiscaux. L’action monte, les dividendes seront assurés, personne ne va en prison, que du bonheur...
Mais en plus ils reçoivent le soutien des neuneus, au FN, au FDG, sur Avox, tous drapés dans les couleurs de la France éternelle, indignés que les prédateurs américains soient ....euh... des prédateurs...
Les financiers de la BNP, et des autres, contournent quotidiennement les législations, la fraude est devenue la gestion courante des affaires, la plus grande opacité sur la réalité des engagements et des échanges est organisée avec le soutien des pouvoirs politiques et des médias qui font semblant de ne rien voir.
Et donc le indignés, ceux qui veulent changer les choses, les « adversaires de la finance » se rangent comme un seul homme derrière les banksters, juste parce qu’ils sont français et la justice américaine.
Rien par contre contre les agissements de GS en Europe, qui peut planifier des fraudes à grande echelle (et jouer au casino en initiés...), pire, les dirigeants non seulement n’ont pas à craindre la justice européenne (on ne rit pas svp...) , mais on les nomme aux postes clé.
Alors que la BNP soit la France, il n’y a que les benêts cités plus haut qui le croient, ces banques sont des anomalies économiques, des difformités génétiquement modifiées qui dégénèrent leur environnement.
Plutôt que de chouiner sur les méchants américains, la question devrait être : « peut-on tolérer en démocratie une puissance économique privée qui pèse autant que le PIB du pays ? »
A l’époque du CNR, les américains, justement, démantelaient leurs empires devenus trop puissants et dangereux pour les pays.
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La punition de la BNP est une provocation
Je proteste contre la décision des États-Unis prise contre la BNP. Non parce qu’elle est française, même si je sais que cet aspect du tableau n’est pas sans signification outre atlantique. Et pour ne pas perdre d’espace à expliquer à nombre de personnes qu’une banque nationalisable n’aura jamais le même statut à mes yeux, et dans l’exercice du pouvoir un jour, qu’une autre qui ne le serait pas du fait de sa nationalité. Ici, je veux m’en tenir à l’analyse du cas, tellement il est révélateur de ce qu’est l’impérialisme américain actuel. Tellement il est révélateur du futur qu’ils réservent au vieux continent une fois qu’il aura été annexé dans le cadre du Grand Marché Transatlantique. En contraignant la banque française BNP Paribas à une sanction financière et commerciale historique, les Etats-Unis ont posé un véritable acte de guerre économique face à la France et à l’Europe. L’amende est imposée pour avoir violé l’embargo imposé par ce seul État sur Cuba, l’Iran et le Soudan. Précisons d’ailleurs que l’embargo sur Cuba a été condamné des dizaines de fois par l’assemblée des Nations Unies. L’origine politique de cette sanction, sa gravité et son contenu géopolitique auraient dû justifier une vive réplique de la part du gouvernement français et de l’Union européenne. Il n’en a rien été ! Hollande, fidèle a son allégeance atlantiste, s’est couché au premier coup de sifflet ! Et le gouvernement français a aussitôt pleurniché sous la gifle : il n’y aura pas de risque pour les négociations du Grand Marché Transatlantique. Après l’espionnage généralisé des européens par les services états-uniens, c’est la deuxième capitulation et humiliation des Européens en silence en moins d’un an. La présidence Hollande étant la plus servile.
Car il s’agit bien là d’une sanction politique et non pas judiciaire. Il n’y a pas eu de tribunal, ni de procès, avec des procédures transparentes et contradictoires.
C’est une véritable armada institutionnelle qui a attaqué la banque française pour avoir violé les lois extraterritoriales imposant l’embargo sur Cuba, l’Iran et le Soudan. BNP Paribas s’est retrouvé face aux feux conjoints des ministères de la Justice et du Trésor, mais aussi de la Banque centrale et du régulateur bancaire de l’Etat de New-York, qui contrôle Wall Street. Pas moins de trois procureurs ont mené l’attaque : celui de l’Etat de New-York, Cyrus Vance, celui de Manhattan et le ministre de la Justice des Etats-Unis, Eric Holder. Ce dernier avait même indiqué en mai qu’il « supervisait personnellement les enquêtes en cours » sur les violations de l’embargo et qu’il « entendait qu’elles aboutissent ». L’attaque a donc été clairement portée depuis la tête politique du pays. D’ailleurs, même le régulateur bancaire de New York, Benjamin Lawsky, qui a mené le chantage contre la banque en la menaçant de lui retirer ses licences bancaires pour exercer à Wall Street, est potentiel candidat pour devenir gouverneur démocrate de l’Etat de New-York. Tous les protagonistes de cette attaque sont proches de l’administration Obama.
L’ampleur de la sanction est aussi politique. Avec 8,9 milliards de dollars à payer (6,5 milliards d’euros), c’est la plus grosse sanction jamais infligée à une banque étrangère par les Etats-Unis. Les efforts de BNP Paribas pour négocier ont d’ailleurs été vains, tout comme l’intervention du gouvernement français, puisque BNP proposait initialement de payer 4,8 milliards. A cette sanction financière s’ajoutent des sanctions commerciales multiples. D’abord, la suspension du droit de pratiquer certaines transactions en dollar pendant un an. Le fait que les Etats-Unis aient contraint la banque à plaider coupable sous la menace de lui retirer toute licence bancaire est aussi très dangereux commercialement. D’ailleurs, cela n’a jamais été appliqué à une banque états-unienne. Car cette reconnaissance juridique de culpabilité donne le droit, au même titre qu’une condamnation pénale, à certains régulateurs bancaires nationaux d’interdire désormais l’activité de la banque sur leur territoire en arguant de ses mauvaises pratiques. Les règlements de certains fonds de pension comportent même des clauses interdisant d’investir dans une entreprise dans pareil cas. BNP Paribas s’expose donc à des risques en chaîne. Enfin, il ne faut pas oublier la sanction boursière subie par la banque après plusieurs mois de poursuites publiques. 15 milliards de capitalisation boursière sont ainsi parti en fumée depuis février avec la chute de l’action BNP.
Il ne s’agit pas bien sûr de s’apitoyer sur le sort d’une banque dont les pratiques spéculatives sont par ailleurs très discutables. BNP Paribas détient le record des banques françaises pour le nombre de filiales dans les paradis fiscaux. Et justement, les opérations de contournement de l’embargo ont été effectuées via la filiale suisse de la banque, elle-même soupçonnée de longue date pour son rôle dans l’évasion fiscale. Il ne s’agit pas non plus de dire que le moindre argent public devrait venir en aide à BNP Paribas. Avec 6 milliards de bénéfices annuels et des distributions records de dividendes à ses actionnaires depuis des années, BNP a les moyens de payer en 2 ou 3 fois l’amende de 6,5 milliards d’euros. Il faudra cependant veiller à ce que les actionnaires n’essaient pas de faire payer avant tout les salariés de la banque.
Le contenu de ce litige des USA avec BNP est fondamentalement géopolitique. Il est donc reproché à la banque française d’avoir violé l’embargo décidé par les États-Unis sur Cuba, l’Iran et le Soudan en effectuant des transactions en dollar avec ces États pendant 10 ans à partir de 2002. En le faisant, la banque n’a pourtant violé aucune loi française, européenne ou internationale. Car en droit international, un embargo décrété par un pays contre un autre, à supposer qu’il ne soit pas considéré comme un acte de guerre, ne s’applique qu’aux acteurs économiques de l’État qui a décidé cet embargo. En violation du droit international, les États-Unis considèrent que leurs embargos ont une application extraterritoriale, c’est-à-dire au-delà de leurs frontières. Ils se réservent donc le droit de sanctionner des entreprises ou des citoyens dans le monde entier. Ils considèrent ainsi chaque dollar en circulation comme une parcelle de leur territoire, poussant la souveraineté monétaire à l’extrême. On pourrait dire aux naïfs qui en détiennent des quantités que c’est là une menace compromettant le caractère international du dollar voire, à terme, sa convertibilité. Et à tous les autres naïfs qui regardent de haut ce que nous disons sur la conséquence de l’hégémonie du dollar, nous recommandons une méditation sur le danger de l’irealpolitik et son angélisme mortel.
D’autant que les USA appliquent leurs propres principes avec beaucoup de souplesse. En fait et globalement, ils font ce qu’ils veulent, comme ils veulent, quand ils veulent, du moment que cela est conforme à leurs intérêts et à leur pouvoir. Ainsi, les USA ont une application discrétionnaire et très fluctuante dans le temps de ces embargos. Alors que les violations de l’embargo par la BNP étaient connues des Etats-Unis dès 2006-2007, ils ont attendu plusieurs années avant de menacer de sanctions. C’est à partir de 2009 et la crise financière que les États-uniens adoptent une nouvelle stratégie agressive face à l’Europe qui va dérouter BNP Paribas. Le rôle des banques et agences de notation états-uniennes dans la crise grecque puis celle de l’euro en attestent. Les Etats-Unis se lancent dans une véritable reprise en main mondiale du système financier pour maintenir la suprématie du dollar. Des circulaires de la Réserve fédérale exigent dès lors des banques étrangères qu’elles se conforment à toutes les lois états-uniennes y compris à l’étranger si elles veulent continuer à exercer.
Ce n’est pas un hasard si BNP Paribas est la première banque européenne attaquée pour violation des embargos. Ses transactions gazières et pétrolières avec les trois pays concernés (190 milliards dont 30 milliards jugés illégaux par les Etats-Unis) représentent une taille critique vitale pour les économies de ces pays. Leur PIB se situe en effet entre 60 milliards annuels pour Cuba ou le Soudan et 500 milliards annuels pour l’Iran. Le choix de la BNP de continuer ses activités avec ces pays a donc eu un rôle majeur pour leur survie économique face à l’embargo. Et c’était d’autant plus stratégique et insupportable pour les Etats-Unis que les entreprises pour le compte desquelles BNP effectuait ces transactions étaient souvent chinoises. Des importateurs de gaz et de pétrole voulant contourner les filières d’approvisionnement alliées des Etats-Unis. Sanctionner durement BNP Paribas était donc une exigence géopolitique pour l’administration Obama. Il s’agit de faire peur à toutes les banques européennes. D’autant que des poursuites en cascade sont en cours contre d’autres banques européennes pour violations de l’embargo : contre les françaises Crédit agricole et Société Générale, les allemandes Deutsche Bank et Commerzbank et l’italienne Unicredit. L’attitude des gouvernements concernés de ces pays sera décisive.
L’action du gouvernement français a été totalement inefficace. Une fois de plus, Hollande n’a servi à rien. Officiellement, le gouvernement a pris acte de la sanction. On ne saura jamais au nom de quel principe ni de quel mandat. Depuis des mois, il en contestait le montant mais pas la légitimité. C’est toute la logique de ce pauvre Hollande qui est contenue dans cette attitude de capitulation. Son vis-à-vis américain a bien compris que cela ne pouvait être un tracé de ligne rouge à ne pas franchir. Il est donc mal placé pour dire désormais, comme Michel Sapin à l’annonce de la sanction, que les lois extraterritoriales des Etats-Unis posent problème. Pourquoi alors avoir accepté depuis des mois le principe de telles sanctions et ne pas avoir aidé la banque française à s’y soustraire au nom du droit international ? Pourquoi ne pas avoir porté l’affaire devant l’ONU puisqu’il est question d’embargos sans légalité internationale ? L’incohérence et l’inconséquence du gouvernement sont totales. Il en est de même concernant l’impact de cette affaire sur les négociations du Grand Marché Transatlantique. Arnaud Montebourg a annoncé qu’elles allaient se durcir. Mais la ministre Fleur Pellerin s’est ensuite empressée de dire qu’il n’y avait « pas de risque » pour les négociations.
Hollande a été non seulement incohérent mais aussi inefficace. Alors que le conflit est public depuis février, le gouvernement n’est intervenu qu’en juin pour contester le montant de l’amende. Il a ainsi été réduit à en marchander en vain le montant. Obama a vite compris quel genre de personnage il avait en face de lui. A moins qu’il ait disposé des moyens de savoir que François Hollande ne résistera jamais à une décision des USA. On peut dire que de toute façon, Hollande lui-même s’est mis au garde à vous à la façon des faibles en demandant directement à Obama des sanctions « proportionnées ». Alors que toute son administration était mobilisée pour faire céder la banque française, Obama a rejeté la demande en faisant mine de n’avoir aucune responsabilité dans le dossier. A force de céder sur tout aux Etats-Unis, le dossier BNP montre que Hollande n’a plus aucune crédibilité et marge de manœuvre internationale. Il a rangé la France dans la case des soumis et il faudra des efforts populaires et politiques considérables pour l’en ressortir.
La leçon géopolitique de cette attaque contre une banque française est que les Etats-Unis sont plus que jamais lancés dans une fuite en avant agressive, tant sur le plan militaire que sur le plan économique et monétaire. Déjà sans valeur réelle intrinsèque depuis qu’il est déconnecté de toute contrepartie matérielle, le dollar est désormais une monnaie dangereuse pour ceux qui la manipulent. Le dollar est plus que jamais une arme géopolitique qui expose celui qui la détient ou l’utilise à des risques juridiques et géopolitiques sur les fronts ouverts dans le monde entier par les Etats-Unis. La Chine et la Russie l’ont bien compris en signant un accord en mai 2014 pour se passer totalement du dollar dans leurs échanges, notamment énergétiques. Une information que le grotesque système médiatique français n’a ni vu ni analysé. Il s’agit pour ces grands pays émergents de créer des zones commerciales sécurisées contre les sanctions unilatérales et extraterritoriales, c’est-à-dire sans dollar. L’expérience des sanctions contre BNP montre que les États, entreprises et banques européens auraient aussi un intérêt croissant à se passer du dollar. L’Europe le comprend malheureusement trop lentement. La part du dollar dans les réserves de change mondiales des États a perdu 10 points en 10 ans : elle est passée de 71 % en 2001 à 61 % aujourd’hui. Ne doutez pas un instant que les USA prennent cela très au sérieux, car c’est leur survie qui est en jeu ! Celle de l’euro est passée de 17 à 27 %. La crise de l’euro est donc arrivée à point nommée pour l’outre atlantique. Mais la part du dollar dans les échanges commerciaux et monétaires dépassent encore les 80 %. Pour la sécurité du monde, il est temps que ça change ! Je suis partisan d’une alliance altermondialiste avec les grands pays émergents. Un des éléments essentiels de cette nouvelle alliance serait la création d’une nouvelle monnaie internationale de réserve et d’échange comme le propose la Chine depuis 2009. Les Etats-Unis le savent ! Tout le monde le sait. Il n’y a donc que deux camps. Ceux qui se préparent à la suite et ceux qui n’en veulent pas. Hollande est un homme du passé atlantiste.
Jean-Luc Mélenchon
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BNP 9 milliards alors pour Goldman Sachs en Grèce pour comptes truqués aux moins 100 voire 500 milliards de dollars que les peuples européens ont payé pour renflouer les banques !!
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