Bonsoir Max,
j’ai lu le lien et si il y a de l’idée, j’ai retenu cette affirmation très connus :
L’intérêt général étant la somme des intérêts particuliers répartis.
Perso, la phrase exacte est « l’intérêt général étant la somme des utilités particulières répartis.
Voyez vous, à deux dimensions distinctes, un même mot ne peut pas avoir la même signification. Autrement dit, l’intérêt général n’est pas du même ordre que l’intérêt particulier, en fait, ils s’opposent !
Dans l’intérêt général, il ne peut y avoir que des utilités particulières à l’intérêt général. Résultat, en appliquant cet aphorisme tel que vous le donnez, il ne peut y avoir d’harmonie, mais uniquement lutte perpétuelle.
Ce qui biaise une partie de votre raisonnement. Une partie seulement car l’idée sur la circulation est bonne. Et la comparaison avec la fourmi également.
Alors, pour résoudre ce dilemme, il faut considérer l’intérêt particulier sur une autre dimension physique donc spatio-temporelle.
Or, l’intérêt général étant la planète et la richesse de ses écosystèmes ou biodiversité, tant humaine que naturelle, l’intérêt particulier ne peut pas se faire sur l’appropriation de la terre, car il n’est ici qu’en utilité vis à vis de la Terre et de ses habitants. Par contre, il peut se répartir l’espace suivant l’utilité particulière de chacun, établi en fonction de l’intérêt particulier de chacun.
C’est à dire que chacun à une attirance particulière pour telle ou telle utilité, et c’est là que ce situe son intérêt particulier. Et si de cet intérêt particulier rencontre l’intérêt général en le dotant d’une force nouvelle, alors, cet intérêt particulier, toujours réduit à son utilité, se verra octroyer une rétribution en conséquence c’est à dire une somme de temps de vie dédié importante. Car c’est ce que vous nommez »l’estomac social".
Ainsi, de son utilité particulière, en faire (une personne) son intérêt particulier, sert l’intérêt général et vaut rétribution particulière, si la personne a bien suivie son utilité particulière dans l’intérêt général et non d’avoir pris son intérêt particulier pour l’intérêt général et ainsi faire de son utilité particulière.... Une utilité générale !
Toutefois, l’intérêt particulier peut être autre que servir l’intérêt général au delà de son utilité particulière. C’est à dire, placer son intérêt particulier à se nourrir de relations intimes et particulières. Quand la production le permet ou quand l’intérêt général le demande, il peut même nourrir des intérêts particuliers sans utilités particulières. Ceci se retrouve d’ailleurs dans les sociétés tant humaines que de fourmis !