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Attention !

La monnaie est une illusion créée par le prédateur étatico-bancaire afin d'usurper notre comptabilité mutuelle et nous la revendre !

Si l'on se place dans une perspective fondée sur les observations directes des anthropologues (Clastres, Graeber, Mauss…) et sur les recherches des historiens des "systèmes d'enregistrements des transferts économiques" (Zarlenga, Quiggin, Knapp...), on constate que les systèmes de crédit/dette mutuels précèdent de quelques 30 siècles l'apparition de la "monnaie" (1).

Puis, au 7ème siècle avant JC, les anciens systèmes de comptabilité mutuels cessent d'être utilisés. Les unités de mesure ne peuvent plus être inscrites librement en regard des transactions réelles pour en faire l'enregistrement, les unités doivent désormais être "obtenues" auprès d'un centre de pouvoir qui s'est donné le privilège de les "émettre".

C'est là que se cristallise la "Monnaie". Elle apparaît exactement au moment où le "moyen politique" se forme et grandit au point de commencer à subjuguer le "moyen économique". (2)

... Autrement dit quand ceux qui veulent vivre sans travailler commencent à mettre en oeuvre leurs manigances pour s'engraisser aux dépens des autres. 

C'est donc bien de "monnaie", et de rien d'autre, qu'il convient de parler dès lors que l'on décrit la perversion du "système commun de mesure et d'enregistrement de nos transactions économiques" par une horde de prédateurs qui, il faut le reconnaître, devaient être particulièrement subtils et intelligents. 

Selon les anthropologues et les historiens spécialisés, cette perversion a été mise en place quasi simultanément dans trois parties du monde (Chine, Inde et Bassin Méditerranéen) autour du 7è siècle avant JC. (cf Karl Jaspers in Graeber 2011, Zarlenga, etc...)

Et cette perversion a été nommée "Monnaie". 

 

NB : Il est intéressant de noter que ce sont dans ces trois parties du monde qu'apparaissent de même quasi simultanément les trois grands courants philosophico-mystiques d'où émergeront les trois grandes religions monothéistes. (Sans doute des courants de résistance face à l'usurpation et à l'inversion de la morale par le monde politique.)

 

L'histoire de la "Monnaie" est donc l'histoire du pouvoir. C'est la manipulation des systèmes de comptabilité mutuelle pré-existants qui a permis aux prédateurs d'exercer leur cleptoparasitisme, en faisant croire aux usagers de ces systèmes  :

  1. que les unités de mesure de leurs systèmes pouvaient se transformer en rondelles métalliques (ce qui interdisait de fait l'usage des nombres négatifs, tout en occultant le point zéro en tant que centre d'équilibre des comptes individuels et du collectif, permettant ainsi la tricherie de la "création monétaire" - qui n'est en fait qu'une augmentation subreptice et frauduleuse de l'échelle de mesure commune)
  2. que la nouvelle invention avait de la "valeur", puisqu'on pouvait s'en servir pour "acheter" tout le reste, occultant ainsi le fait que l'invention en question permettait surtout au despote de s'enrichir à perpétuité sur le dos des populations ainsi flouées.

 

Le concept de "monnaie" était né. 

Il repose donc sur l'appropriation par les prédateurs de la partie "Entrées" des anciens systèmes équilibrés de comptabilité mutuelle, et sur l'obligation, par la magie de la rondelle métallique, d'utiliser pour les comptes mutuels les seules unités autorisées et contrôlées par le centre de pouvoir. 

Bien entendu, d'un point de vue comptable, la "création monétaire" reste sur les livres du despote. C'est aujourd'hui le passif des bilans bancaires, qui est la contrepartie de la "monnaie" en circulation. 

La perversion consiste simplement à faire croire que des unités de mesure peuvent exister matériellement, et que ces chiffres peuvent avoir une "masse". Un peu comme quelqu'un qui vendrait des degrés pour mesurer des températures… !

C'est cette perversion qui en cascade entraîne tous les effets constatés (qui par ailleurs constituent les instruments privilégiés de la prédation, habilement prévus et propagés par les instigateurs), à savoir : 

  • la fausse "valeur d'échange" de la "monnaie" qui permet de tout acheter sans jamais produire
  • l'illusion de la possibilité d'accumuler des chiffres, qui permet une annihilation presque totale mais illusoire de la peur de manquer (cf. le millionnaire avec ses sacs de dollars perdu dans le désert...)
  • l'illusion de pouvoir transmettre ses chiffres à qui l'on veut, notamment à ses descendants, ce qui permet la mise en place des dynasties, c'est-à-dire l'ultime réponse à la peur de la mort par la protection à très long terme de ses propres gènes. 

et bien sûr :

  • l'illusion que, quand on se sépare de ses unités de mesure pour les mettre sur le compte de quelqu'un d'autre après les avoir ajoutées sur son propre compte (cf. création monétaire ex nihilo), on peut en demander PLUS en retour !

 

Il est donc capital de prendre la dimension historique, politique et anthropologique de la Monnaie, dimension que je viens de mettre brièvement en perspective ici.

Si nous voulons imaginer et mettre en place de nouveaux systèmes plus équilibrés, plus libres, plus équitables et plus fraternels, il est primordial que nous prenions conscience, autant que possible, des conditionnements et de la propagande dont nous sommes l'objet depuis 27 siècles, et de tout faire pour nous en libérer, afin de ne pas les réinsérer dans nos nouveaux systèmes. 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Premières tablettes mésopotamiennes : env. 3.500 avant JC.

Premières pièces en métal frappé (Lydie) : env. 700 avant JC.

 

(2) Franz Oppenheimer : "L'État, ses origines, son évolution et son avenir"

 


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59 réactions à cet article    


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 9 juillet 2014 12:56

    Encore une fois, vous n’avez rien compris quand à l’évolution de l’économie.


    L’établissement d’ une monnaie n’est PAS une manoeuvre visant à « voler » une quelconque « comptabilité mutuelle ».

    C’est au contraire une évolution naturelle que de la voir s’organiser, s’unifier et se structurer au sein d’une entité supérieur à l’individu.

    Quelle serait, sinon, la force d’une économie devant jongler entre trente mille « monnaies » différentes ? Entre trente mille taux de conversion de changes ?

    C’est ce qui permet, au final, à tous et à toutes, de bénéficier d’un système d’échange pérenne, qui ne variera pas en fonction de son âge ou de son état de santé.

    • ObjectifObjectif 10 juillet 2014 00:09

      Bonjour mmarvinbear,

      "C’est ce qui permet, au final, à tous et à toutes, de bénéficier d’un système d’échange pérenne, qui ne variera pas en fonction de son âge ou de son état de santé.« 

      Cela ne s’applique certainement pas à la monnaie, avec des crises systémiques récurrentes, plus de 800% d’inflation (ie de dévaluation) monétaire entre 1980 et 2008 (cf graphique dans http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/bancopoly-le-jeu-qui-fait-fureur-102959 )

       »Quelle serait, sinon, la force d’une économie devant jongler entre trente mille « monnaies » différentes ? Entre trente mille taux de conversion de changes ?« 

      Quelle serait la force d’une économie qui laisserait de coté 99% des 6 ou 7 milliards d’humains qui ont chacun un point de vue différent sur ce qui importe le plus pour eux ?

       »C’est au contraire une évolution naturelle que de la voir s’organiser, s’unifier et se structurer au sein d’une entité supérieur à l’individu.« 

      Une entité supérieure à un individu, ce ne peut être qu’un groupe uni, certainement pas un truc passif comme un système d’information ou un contrat de création d’une société marionnette moderne qui semble vous faire illusion...

       »L’établissement d’ une monnaie n’est PAS une manoeuvre visant à « voler » une quelconque « comptabilité mutuelle ».« 

      S’il n’y a pas de preuve sur l’intention initiale de l’invention, on ne peut que constater l’effet concret, qui est bien celui-ci.

       »Encore une fois, vous n’avez rien compris quand à l’évolution de l’économie."

      Connaissant le principe de la projection psychologique, j’évite toute affirmation péremptoire qui en dirait plus sur moi que sur sa cible smiley


    • jef88 jef88 9 juillet 2014 12:57

      Bel article !
      Mais quel a été le motif profond de la création de la monnaie ?
      REPONSE : l’impôt !
      dans les villes grecques il y avait des marchés et la ville percevait une taxe proportionnelle aux ventes effectuées (la TVA c’est pas nouveau).
      S’il est facile de prendre 2 poulets à celui qui en vend une douzaine,(exemple simplifié) l’exercice est plus complexe quand le vendeur n’a qu’une seule vache !
      d’autre part en, cas de troc , une vache c’est combien de poulets ? ? ?
      Alors pourquoi ne pas donner une équivalence en métal ? il est plus simple de tronçonner un lingot qu’une vache ......
      Mais le lingot c’est lourd, c’est cher, (quel poids de cuivre correspond à la vache et au poulet ?) et les villes grecques ont eu l’idée géniale de donner une valeur virtuelle à de petites pièces métalliques faciles à transporter ......
      On n’a rien inventé au 20ème siècle !


      • Cédric Moreau Cédric Moreau 9 juillet 2014 17:00

        A noter que même si les intentions initiales sont mauvaises, cela ne fait de la monnaie un outil fondamentalement mauvais !


        De mon point de vue, la monnaie unité de compte et intermédiaire d’échange est une vraie richesse de l’humanité, en ce qu’elle permet de fluidifier les échanges et donc, in fine, d’améliorer la condition de l’humain.

        Pour ce qui est de la réserve de valeur par contre, je serais bien plus critique smiley

      • ObjectifObjectif 9 juillet 2014 17:57

        Bonjour Cédric Moreau,

        « la monnaie unité de compte et intermédiaire d’échange »

        Le problème est justement de ne pas mélanger le concept d’unité de compte des enregistrements des achats/ventes, avec le concept de support matériel anonyme des unités de compte, qui devient un intermédiaire d’échange. C’est ce mélange qui est toxique.

        L’enregistrement d’un achat/vente entre 2 personnes n’est pas un échange !

        L’escroquerie est justement de faire croire que le support anonyme de l’unité de compte a la valeur du bien/service dont le transfert est enregistré.

        Un ami m’a donné une autre analogie : c’est comme confondre le verre d’eau avec l’eau qu’il peut contenir.


      • ObjectifObjectif 9 juillet 2014 18:03

        « en ce qu’elle permet de fluidifier les échanges » par rapport au troc, ce qui est la situation de blocage la pire : il est difficile de ne pas faire mieux que le troc.

        Comparer la monnaie à la situation la pire, c’est vraiment un détournement de l’attention, une base de la manipulation.

        Le problème est que la monnaie fait croire que le troc est la seule solution.

        Pourtant, la monnaie alourdit et complexifie les dons et les cadeaux, qui sont la base de la vie sur Terre et de l’existence de l’humanité : le don et le cadeau existe depuis bien plus longtemps que la monnaie, et a commencé par le don de la vie.


      • ablikan 10 juillet 2014 04:19

        >Le problème est que la monnaie fait croire que le troc est la seule solution.

        Ce commentaire, qui est juste, s’applique à presque tout. Par exemple « la voiture est la seule solution »...


      • Cédric Moreau Cédric Moreau 10 juillet 2014 09:12

        « C’est ce mélange qui est toxique. »

        Des arguments ?

        « L’escroquerie est justement de faire croire que le support anonyme de l’unité de compte a la valeur du bien/service dont le transfert est enregistré. »

        Il ne s’agit pas de le faire croire : c’est une liberté fondamentale des hommes que de décider ce qui est valeur ou pas, et il n’y a aucune raison que la monnaie échappe à cela  : la monnaie intermédiaire d’échange est une valeur comme une autre. Cela en fait une valeur assez particulière certes, mais cela reste une valeur tout à fait relative à chacun. Exemple : un ticket resto perd toute sa valeur pour moi si le commerçant ne l’accepte pas.

        En niant cela, vous ne faites que perpétrer les anciens systèmes dirigés par quelques-uns qui décident de ce qui est valeur ou pas.

        « c’est comme confondre le verre d’eau avec l’eau qu’il peut contenir »
        Votre analogie contredit votre propos : l’eau est matérielle.

        « Comparer la monnaie à la situation la pire, c’est vraiment un détournement de l’attention, une base de la manipulation. »
        Vous auriez pu dire : « les systèmes de comptabilité mutuelle aussi fluidifient les échanges comparés au troc ». Vous avez préféré m’accuser de manipulation. Chacun jugera.

        « Pourtant, la monnaie alourdit et complexifie les dons et les cadeaux »
        Ben voyons, vous avez besoin de monnaie pour faire des dons et des cadeaux ? 

      • Gérard Foucher Gérard Foucher 10 juillet 2014 10:38

        @Cédric Moreau : 


        ObjectifObjectif a dit : 

        Le problème est justement de ne pas mélanger le concept d’unité de compte des enregistrements des achats/ventes, avec le concept de support matériel anonyme des unités de compte, qui devient un intermédiaire d’échange. C’est ce mélange qui est toxique.


        Cédric Moreau a dit : 

        « C’est ce mélange qui est toxique. »

        Des arguments ?



        Nous avons : 

        d’une part, des unités de compte formant des nombres, qui servent à enregistrer des opérations comptables

        d’autre part, un support matériel sur lequel figurent des nombres, qui est donné « en échange » d’un bien réel. 


        Il est effectivement très difficile de comprendre la toxicité du mélange de ces deux concepts, car on a l’impression, une fois que le support matériel existe, qu’effectivement celui-ci possède un « pouvoir d’achat » qui lui donne de la « valeur », et qu’on a bien le droit de décider ce qui est valeur ou pas. 

        Malheureusement, en faisant cela, on oublie totalement que ce bout de ferraille portant un nombre a été créé par quelqu’un, et qu’on est OBLIGÉ de l’utiliser. 

        Le fait qu’il porte la tête d’un chef n’est pas anodin. 

        Derrière le droit de décider de ce qui est valeur ou pas, il y a la force de ce chef qui impose à tous les membres de la communauté d’accepter ce support à leur tour, et qui donc leur donne la confiance de pouvoir le refiler à quelqu’un d’autre. 

        Mais d’où vient cette confiance ? Elle vient du fait que TOUT LE MONDE a peur du chef ! Pourquoi ? Parce que les soldats du chef vont venir l’année prochaine pour en réclamer, de ces supports matériels, et que si je n’en ai pas, je vais me faire saisir ma maison et mettre en prison ! Donc NON, la monnaie n’est pas une valeur comme les autres. C’est une valeur forcée. Et le fait de la reconnaître ou pas n’a donc rien d’anodin, rien de moral, et rien de libre.

        NB : La « monnaie » a un pouvoir « libératoire ». Oui, c’est bien le mot, on peut, avec ce jeton, se libérer de la menace fiscale qui nous oblige à l’accepter…


        En acceptant de propager cette fraude, on oublie complètement la racine de la « création monétaire », à savoir la première émission. On oublie complètement que le premier pouvoir d’achat, c’est celui que le despote se donne asymétriquement et avant tout le monde à lui-même, par la magie du détournement du système de mesure, la confusion créée entre les chiffres et le support, et la menace de prison. Ce pouvoir d’achat-là, il ne vient que du pouvoir de contraindre tout le monde à utiliser la fraude et à accepter la confusion... Confusion qui permettra, l’année prochaine et toutes les années suivantes à perpétuité tant que le système restera invisible, d’opérer la prédation fiscale, qui prélèvera indéfiniment sur chaque vie humaine un temps précieux de liberté perdue. 

        C’est cela, le « mélange toxique » ! 








      • Cédric Moreau Cédric Moreau 10 juillet 2014 12:06

        @GérardFoucher Décidément il y a encore quiproquo. J’utilise davantage le mot « devise » pour parler des monnaies étatiques, et « monnaie » pour parler des unités de compte/intermédiaire d’échange de manière générale.

        Votre argumentation est vraie concernant les devises, j’attends celle d’ObjectifObjectif concernant les monnaies en général.

      • L'enfoiré L’enfoiré 10 juillet 2014 13:18

        Gérard,

         D’après votre à propos, vous faites du théâtre, c’est à dire que vous jouez des rôles. Vous n’êtes donc pas comptable ni financier.
         C’est à dire, que vous attribuez des qualités d’interprétation à quelqu’un dans un type de rôle et pas dans un autre. Vous faites du casting. 
         Vous avez confiance dans votre choix qui peut pourtant devenir un bide chez les spectateurs. 
         D’où vient votre confiance ? Tout simplement de ce qui s’est passé auparavant. Vous avez cloisonné par la même occasion, un acteur dans un rôle.
         Le dollar, l’euro, c’est la même chose. 
         Pourquoi le dollar plutôt que l’euro, que le yen ou le yuan ?
         Pourquoi choisissez-vous tel type de pièce et pas une autre ?
         Parce que vous vous sentez bien dans votre choix.
         Dès que les spectateurs auront mis sur la touche vos acteurs, qu’allez-vous faire ?
         Changer de métier ? Non, changer de personnes ou de type de pièce.
         Vous avez de l’imagination, vous écrirez peut-être vous même une pièce. 
         C’est ce que quelqu’un a fait avec les monnaies bitcoins.
         On parle de pièce de théâtre comme on parle de pièce de monnaie. Etrange, non ?
         Cette pièce aura une valeur s’il y aura du monde dans la salle, si le public aimera.
         Une analogie qui vaut son pesant d’or, bien entendu smiley 
         

      • L'enfoiré L’enfoiré 10 juillet 2014 14:34

        J’oubliais de remonter plus haut.

        Qui tient le théâtre ? Qui le possède ?
        Ben, c’est écrit à l’entrée et chaque des théâtre se bat pour qu’il soit le plus avenant pour qu’on y entre. 
        Est-ce plus clair ? smiley

      • ObjectifObjectif 10 juillet 2014 15:27

        @Cedric Moreau : excusez-moi, en plaçant un commentaire dans le cadre de cet article, je me mettais implicitement dans le cadre du vocabulaire utilisé dans cet article, qui commence par :
        « on constate que les systèmes de crédit/dette mutuels précèdent de quelques 30 siècles l’apparition de la »monnaie".

        Puis, au 7ème siècle avant JC, les anciens systèmes de comptabilité mutuels cessent d’être utilisés. Les unités de mesure ne peuvent plus être inscrites librement en regard des transactions réelles pour en faire l’enregistrement, les unités doivent désormais être « obtenues » auprès d’un centre de pouvoir qui s’est donné le privilège de les « émettre ».

        C’est là que se cristallise la « Monnaie ».« 

        Avec le peu que je sache lire, je distingue donc bien »la monnaie« , de »l’unité de mesure", grandeur abstraite, des systèmes de comptabilité mutuelle, comme le fait cet article.

        Si vous décidez d’utiliser un vocabulaire différent, ce serait sympa de prévenir smiley


      • Cédric Moreau Cédric Moreau 10 juillet 2014 18:28

        @ObjectifObjectif

        Ça se défend. Après, est-il vraiment judicieux d’utiliser le terme « monnaie » pour parler du signe monétaire étatique alors même que « monnaie » est déjà utilisé à toutes les sauces et recouvre tout un tas de réalités différentes ? C’est la porte ouverte au quiproquos.

        Bref, oui, soyons plus précis la prochaine fois.

      • ObjectifObjectif 10 juillet 2014 19:11

        Est-il judicieux d’utiliser les mots tels qu’ils sont définis dans le dictionnaire ?
        "Pièce d’alliage ou de métal de titre, forme et poids caractéristiques, frappée sur l’avers et le revers d’une empreinte particulière, et garantie par l’autorité d’émission comme moyen légal d’échange, de paiement et d’épargne.« http://www.cnrtl.fr/lexicographie/monnaie

        Pour se comprendre, c’est plus facile smiley

        Si la majorité a »oublié" qu’il y avait des unités de mesure pour des système comptables de crédit mutuel 30 siècles avant l’invention de la monnaie, alors que toutes les preuves sont dans les musées, je ne peux que faire l’effort de l’expliquer aussi bien que je peux.

        C’est un peu comme si quelqu’un prétendait qu’il est impossible de compter sans un boulier, smiley


      • Jean Keim Jean Keim 9 juillet 2014 14:29

        Article intéressant. 

        La monnaie est une chose, ce que nous en faisons en est une autre. La monnaie peut être expliquée et utilisée de différentes façons, je pensais qu’elle avait été inventée comme moyen pour faciliter l’échange ou l’acquisition de choses diverses, le troc atteignant vite des limites. Le hic est que parmi la gente humaine, il y a des astucieux fainéants qui se voient bien faire trimer les autres pour eux et mener une vie conforme à leurs goûts et à leurs désirs ; la monnaie a évoluée dans ce sens et d’outil elle est devenue un but en soi.
        Si la monnaie avait une date de péremption et passé ce délai, sans valeur, un certain nombre de problèmes pourrait être résolu comme la prévarication, la thésaurisation, l’usure etc., seulement un changement fondamental dans la nature de la monnaie ne peut se faire sans un consensus et les puissants ne coopèreront jamais. Pour l’envisager, il faut être disons ... un être humain.

        • Gemini5 Gemini5 9 juillet 2014 22:15

          @ Jean Keim

          "La monnaie peut être expliquée et utilisée de différentes façons, je pensais qu’elle avait été inventée comme moyen pour faciliter l’échange ou l’acquisition de choses diverses, le troc atteignant vite des limites. "

          Non, la monnaie n’a pas remplacé le troc, pour la bonne raison que le troc n’a jamais existé comme mode principal d’échange... il n’a toujours été que marginal, en fait. (comme dit ObjectifObjectif : « il est difficile de ne pas faire mieux que le troc. » de fait, ce n’est pas pratique du tout...)

          La prétendue société fondée sur le troc, qui aurait précédé la création de la monnaie, n’est qu’une fiction inventée par Adam Smith, les anthropologues s’entendent maintenant là-dessus.

          En fait, dans les sociétés sans monnaie, ce n’est pas le troc qui règne/régnait, c’est un système de crédit-dette mutuel, comme l’indique l’auteur. Dans un petite communauté, chacun savait exactement ce qu’il devait à qui, et qui lui devait quoi.

          A noter que chez les anciens Juifs, tous les 7 ans, on annulait les dettes (année Sabbatique), pour (je suppose) préserver la paix sociale et ne pas perpétuer les inégalités. http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemitta

          Cf l’excellent : Dette, 5000 ans d’histoire, de l’anthropologue étatsunien David GRAEBER, sorti récemment.

          Le texte ci-dessus va dans le même sens.


        • Jean Keim Jean Keim 10 juillet 2014 09:34

          L’histoire n’est pas une science exacte, elle est une interprétation faite par ceux qui l’écrive. 

          Si mon voisin me cède une chèvre contre la promesse que je lui donnerai des pommes de terre après la récolte, j’ai effectivement une dette et il y a bien l’idée sous-jacente de troc, mais qq. que soit l’origine de la monnaie, elle est devenue un fait de civilisation ... et une plaie mortelle ; sur ce point les gens un tant soi peu éveillés sont d’accord sur le constat, par contre sur ce qu’il convient de faire, il n’existe pas de consensus, au mieux des idéologies stériles. Je considérerai toujours avec circonspection les solutions des spécialistes, ils sont en général trop formatés par leur savoir et un tantinet intéressés, car placés d’un certain côté de la barrière.

        • Tzecoatl Claude Simon 9 juillet 2014 15:24

          L’auteur a raison :

          Comme le dit Charles Gave, la souveraineté monétaire appartient au peuple, ou à ses représentants, l’état.

          D’ailleurs, Mervyn King, président de la banque d’Angleterre, stipule qu’avec les nouvelles technologies, dans une société purement marchande, une banque centrale ne sert plus à rien, les individus pouvant se faire crédits entre eux.


          • ObjectifObjectif 9 juillet 2014 17:47

            Bonjour Claude Simon,

            « Comme le dit Charles Gave, la souveraineté monétaire appartient au peuple, ou à ses représentants, l’état. »

            Elle appartient au peuple, pas « ou à ses représentants » : c’est ce « ou » qui est l’erreur.

            Le peuple en délègue la gestion à l’état, et doit effectuer le contrôle de cette délégation, c’est la base de tous les cours de gestion, et c’est bien ce qui n’est pas fait.

            L’état a toujours détourné ce pouvoir souverain, à chaque fois, et il faudrait maintenant accepter la réalité et devenir un minimum responsable, en acceptant que la délégation du pouvoir monétaire est impossible : chaque membre du peuple doit en assumer sa part, la concentration de ce pouvoir est trop puissante pour que quelqu’un puisse y résister, c’est l’histoire de l’anneau du seigneur des anneaux smiley


          • Tzecoatl Claude Simon 10 juillet 2014 11:41

            @ObjectifObjectif :


            Effectivement.
            D’ailleurs les gens ne se rendent pas compte du tord que peut leur faire les politiques de banques centrales ou les erreurs d’appréciation des banques ou simplement leur cupidité sur leurs vies quotidiennes.

            Enfin, les différentes situations en Europe, et la crise de 2008, s’ils ouvrent un peu les yeux, permet de l’entrevoir tout de même, ou de s’indigner. Mais cela ne suffit pas.

            Que le peuple soit souverain de sa monnaie, et les acteurs économiques (car l’usage de la monnaie stipule que vous en êtes un) permettrait de se passer de cela, la responsabilité n’étant plus qu’individuelle, et non pseudo-collective comme c’est le cas en régime de banque centrale.

          • ObjectifObjectif 10 juillet 2014 12:16

            Bingo ! Décidément les idées convergent smiley


          • Pascal L 10 juillet 2014 17:04

            «  D’ailleurs, Mervyn King, président de la banque d’Angleterre, stipule qu’avec les nouvelles technologies, dans une société purement marchande, une banque centrale ne sert plus à rien, les individus pouvant se faire crédits entre eux. » 

            Effectivement, si l’on observe les 403 monnaies ( http://coinmarketcap.com&nbsp ;) qui, à ce jour, se cachent derrière le Bitcoin, on comprend assez facilement que les banques centrales ont bien du soucis à ce faire.
            Reste qu’il sera difficile de financer les autoroutes et les hôpitaux si les états n’ont aucun accès au transactions. J’aime bien l’idée d’une économie du don qui s’oppose à une économie de la prédation, mais je crains qu’il n’y ait pas beaucoup de volontaires pour payer.
            Par contre, utiliser plusieurs monnaies en même temps, voire dans la même transaction permettrait un meilleur fonctionnement de l’économie, car chaque monnaie poursuit une intention économique différente et cela permettrait de couvrir la totalité des intentions. Si on pose à chacun d’entre-nous la question « Pour vous, qu’est-ce que la richesse ? », la multiplicité des réponses montrerait qu’il existe bien une grande quantité d’intentions.
            Fonctionner avec plusieurs monnaies en même temps, les Suisses le font depuis 80 ans avec le Franc WIR, émis par une banque mutualiste pour ses 70000 clients. Cela représente tout de même 10% du PIB Suisse. Les clients de cette banque payent bien leurs impôts avec des Francs Suisses, y compris sur les transactions en Franc Wir.
            Nous pourrions donc fort bien supprimer le monopole de l’Euro (sans supprimer l’Euro), mais je crains qu’on ne puisse rendre légales que les monnaies qui acceptent un certain niveau de transparence.

          • Tzecoatl Claude Simon 11 juillet 2014 08:36

            A vrai dire, je n’aime pas le bitcoin. De part sa limite de masse monétaire, ce ne sera à terme essentiellement qu’une monnaie de thésaurisation.


            Je préfère de loin les monnaies complémentaires type SEL ou ma proposition (http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/du-droit-de-monnaie-144178), qui sont effectives en économie réelle.

            Je ne m’inquiète pas non plus pour l’état, qui a monopole de la violence et qui sait faire des déficits et lever l’impôt. A tel point que nous sommes dans un pays n°2 mondial des infrastructures avec une économie privée chancelante.

            Je m’inquiète plus d’un état qui est garant des gros privilèges, des lobbies, de la rente exponentielle de la dette, celle-là même qui fabrique les inégalités.



          • Kalmac 9 juillet 2014 16:40

            Si j’avais le choix, je participerais à un code monétaire :

            - sans centre d’émission arbitraire (état ou banque)
            - sans redevance (intérêts)

            Un autre point important : s’il est normal de vouloir transmettre le patrimoine d’une vie à ses enfants, il est également important de ne léser aucun entrant dans le système monétaire, filles et fils de pauvres ou orphelins.

            Concrètement, une telle monnaie serait émise à destination de chaque citoyen à part égale chaque mois, de telle sorte que la masse monétaire augmente d’environ 5% par an.

            A ce taux, toute la monnaie existante en 2014 représentera environ 1% de la quantité de monnaie existante 80 ans plus tard. Ainsi les riches de demain ne seront pas mécaniquement les descendants des riches d’aujourd’hui. 

            Si vous voulez en savoir plus sur ce type de monnaie, je vous conseille ce lien : http://cuckooland.free.fr/LaTrmEnCouleur.html

            • Cédric Moreau Cédric Moreau 9 juillet 2014 17:11

              « La perversion consiste simplement à faire croire que des unités de mesure peuvent exister matériellement, et que ces chiffres peuvent avoir une « masse ». »


              Pas du tout d’accord avec ça. Vous considérez ici que la monnaie ne peut-être qu’une unité de compte, mais pourquoi cette définition serait-elle absolue ?

              Il n’y a pas « d’arnaque » sur le fait de considérer des unités matérielles, c’est simplement un accord entre les participants reconnaissant ou non telles unités monétaires (des unités de mesure immatérielles, ou des unités de mesure matérielles - des octets de données étant d’ailleurs des unités matérielles). Si vous ne voulez pas le faire, c’est votre liberté. Mais ne faites pas croire que votre vision est la seule possible.

              • Gérard Foucher Gérard Foucher 9 juillet 2014 17:51

                « Vous considérez ici que la monnaie ne peut-être qu’une unité de compte, mais pourquoi cette définition serait-elle absolue ? »

                Vous mettez le doigt sur un élément essentiel, car c’est exactement le contraire qui s’est produit : la Monnaie telle qu’elle est apparue historiquement n’est précisément plus une unité de compte. Si elle l’était, nous pourrions avoir de la monnaie négative, ce qui serait absurde. 

                Le grand art des despotes a été justement de prendre le contrôle des unités de compte et de les transformer en Monnaie. Cela n’a pu se faire que grâce à la violence et à la contrainte de l’impôt et du glaive. Comment un paysan pourrait-il accepter de donner sa récolte en échange de quelques rondelles de ferraille s’il n’y était pas obligé ?

                C’est ensuite le fait de considérer des unités de mesure comme des unités de valeur qui permet de justifier :

                - qu’elles peuvent être échangées

                - qu’elles peuvent être transmises

                - qu’elles doivent se reproduire par l’intérêt. 


                Ce référentiel n’est bien entendu pas le seul. Le référentiel bancaire existe. Les monnaies complémentaires existent, les SELs existent, Bitcoin existe, et bien d’autres travaux sont en cours, plus ou moins libres, plus ou moins équitables, plus ou moins fraternels…

                Certains respecteront peut-être la liberté ultime, celle du choix de son propre système. 


              • L'enfoiré L’enfoiré 10 juillet 2014 13:00

                « Si elle l’était, nous pourrions avoir de la monnaie négative, ce qui serait absurde. »

                Mais non, cela existe.
                Cela s’appelle « reconnaissances de dettes ».


              • Gérard Foucher Gérard Foucher 10 juillet 2014 14:16

                Cher l’Enfoiré, 

                Vous dites : 

                « « Si elle l’était, nous pourrions avoir de la monnaie négative, ce qui serait absurde. »

                Mais non, cela existe.
                Cela s’appelle « reconnaissances de dettes ». »

                Oui, en un sens, vous avez raison ! smiley Et c’est bien ça le problème : l’émetteur privilégié à pris possession de la partie négative de nos systèmes de comptabilité mutuels, et nous fait croire qu’il ne peut exister que des chiffres positifs sur nos comptes (la « monnaie »), tandis que les chiffres négatifs (le « découvert autorisé ») coûtent 18% par an !

                C’est le coup du millénaire ! 27 siècles de profits et d’oisiveté pendant que les autres bossent !


              • L'enfoiré L’enfoiré 10 juillet 2014 14:38

                « nous fait croire qu’il ne peut exister que des chiffres positifs sur nos comptes (la « monnaie »), tandis que les chiffres négatifs (le « découvert autorisé ») coûtent 18% par an ! »


                Je crois que là cela craint. Comment croyez-vous que les banques font du bénéfice ?
                Je peux vous dire qu’ils bossent aussi dans les banques. Ils passent par la pub. 
                Cela s’appelle l’usure ce sont les Lombard qui l’on inventé. Comme je le dis plus haut, vous essayez de créer du rêve dans votre théâtre. Eux aussi. smiley

              • L'enfoiré L’enfoiré 10 juillet 2014 14:43

                Je signale tout de même que sur un compte à vue, les découverts sont en principe interdits. Les payements sont refusés. (c’est du vécu)

                Sauf pour le payement des cartes de crédits et vous tombez en négatif. En fin de mois, les 12,10% (en Belgique) sont redevables, en effet.


              • L'enfoiré L’enfoiré 10 juillet 2014 15:02

                Bonjour Hervé,

                 Tout à fait.
                Comme dit Gérard : « Les intérêts, les besoins, les profits, les privilèges, les fins et les moyens, tout se croise et tout est lié. »
                L’argent appelle l’argent, l’argent en crée.
                Cela permet de ne pas trop toucher au capital en fin de carrière puisque les retraits ne sont pas à la hauteur.
                Cela devient très vite du « monétarisme vaudou »/

              • Cédric Moreau Cédric Moreau 9 juillet 2014 17:56

                Mea culpa dans ce cas, votre phrase laissait entendre qu’il ne pouvait exister d’unités matérielles.


                • soi même 9 juillet 2014 20:02

                  Que c’ est pénible de lire un article d’un flagellant qui n’a jamais rien lue de sérieux sur la monnaie, un ramassis de sottise !

                   


                  • Daniel D. Daniel Q. 9 juillet 2014 22:34


                    Tu montres juste à quel point tu ne comprend rien a la monnaie, c’est affligeant. Quand tu voudras apprendre ou argumenter, ce que tu diras auras peut être un sens ou une utilité..
                    Pour apprendre et ne pas rester dans ta misère intellectuelle, tu devrais te procurer l’excellent livre de Mr Foucher :

                    « Les Secrets de la Monnaie – Changer la monnaie pour changer le monde »

                    Après l’avoir lu, tu réaliseras peut être a quel point tu n’avais rien compris...


                  • soi même 10 juillet 2014 11:44

                    Il ne s’agit pas de comprendre où de pas comprendre qui est question là ?
                    C’est comment on colporte des âneries que l’on souhaite que l’on prenne pour des évidences.
                    Il y a dans c’est exposer un oublie majeur, c’est la monnaie qui a servie de substitue au troc, on en trouve à foison dans les tombes du néolithique, les coquillage, perles, bracelet etc.
                    Ces échanges sont confirmer par les différentes études des ethnologues qui confirme bien que la substitution du troc à introduit l’utilisation d’un médium ( coquillage ) comme moyen d’effectuer une parité dans l’achat et la vente de produit.
                    Situe à - 700 avant notre erres l’apparition de pièce de métal, qui était au démarrage de l’or, puis argent et après le cuivre comment étant ( C’est donc bien de « monnaie », et de rien d’autre, qu’il convient de parler dès lors que l’on décrit la perversion du "système commun de mesure et d’enregistrement de nos transactions économiques" par une horde de prédateurs qui, il faut le reconnaître, devaient être particulièrement subtils et intelligents. ) une horde de prédateurs , et mon seulement pas fonder , et aussi une méconnaissance profonde de cette époque.
                    Car que contactons à cette époque si l’on peut remonter si loin, un changement de la compréhension du monde, les hommes de cette époque s’oriente vers un Entendement du Monde.
                     Et cela est très nettement marqués par la civilisation Grec où va émerger une conscience social d’organisation qui prendra la forme par la Philosophie d’un cotés et l’organisation politique de l’autre la Démocratie des cites Grecques de l’autre une nouvelle organisation du monde.
                    La création monétaire de cette époque n’est pas à prendre comme une création pervers. Mais bien comme une nécessité d’évolution conforme à cette époque de s’organiser rationnellement les échanges .
                    Cela dit, je ne dis pas en parallèle à cette évolution majeur, ne contient pas en soi la possibilité de la détourner à son profit personnel.
                    Cela est d’ailleurs valable de toute innovation, ce que l’on peut reconnaître comme étant une avancer majeur et en même temps sujet à un détournement en son contraire, cela haute en rien que c’est un progrès pour l’humanité !
                    Il est normal à cette époque antique que la monnaie soit à l’effigie du Souverain où de la Cité émetrice de la monnaie.
                    Pour une raison simple le concept de banque n’existe pas encore, il y avait que des comptoirs marchands qui brassait une quantité diverse de monnaie de toute origine .
                    La découverte de différent trésors antiques le confirme , la diversité des origines des pièces et des époques historiques.
                    Leurs valeurs étaient en fonction du métal utiliser et de son poids.
                    Cela restera en vigueur, jusqu’à l’introduction du papier monnaie dans notre économie.
                    Jusqu’au XII siècles on ne peut pas parler qu’il y est une uninité de mesure uniforme des monnaies, chaque Royaume, Province, Fiefs , avaient sa propre unité de mesure de la monnaie.
                    L’innovation viendra des Templiers qui par leurs organisations à travers toutes l’Europe médiéval par la circulation de lettre de créance vont êtres les précurseurs d’une utilisation de la monnaie par l’utilisation comptable des transactions de grès à grès.
                    Cela va aiguiser leurs chutes, par la convoitise d’un Roi qui est dévorer par la convoitise de l’Or. et de la richesse et du pouvoir que tire cet Ordre.
                    Si tous le monde connaît l’histoire de Philipe le Bel , il fut aussi appeler à son époque le faux monnayeur qui a faillit perdre sa tête si il ne s’était pas réfugier au Château du Temple.
                    Après une lutte sans merci, il détruisit l’Ordre du Temple, s’accaparent ce qu’il pouvait trouver en réalité peut de richesse monétaire.
                    De ces faits historiques, il y a eux deux impulsions majeurs , qui va être la création de banque qui va d’abord êtres aux mains des lignes de marchand et de l’autre par l’exercice comptable, la dématérialisation de l’argent par rapport à l’économie réels.
                    Ou peut par une opération comptable crée plus monnaie que la richesse comptabiliser.
                    En réaliser, il ne s’agit pas de changer la monnaie pour changer le monde , cela est mal poser, il s’agit de comprendre ce que recouvre aujourd’hui ce que l’on appel la monnaie sous toute ses formes qui est important.
                    C’est développer les concepts approprier des différents aspects que recouvre l’Argent qui feront que la monnaie pour changer le monde ?
                    Et non pas la tendance de sa dématérialisation par la voie électronique, qui assujettie l’homme au lieux de triompher des impulsions néfastes de l’argent qui s’auto-génère par l’intérêt des emprunts et le jeux des écritures.

                    Il faut concevoir l’idée, si l’argent ne circule pas dans l’organisation social des hommes, l’argent trésorerie qui n’est pas en circulation doit dévalue et en fin de compte disparaître !

                    L’argent ne peut plus se baser sur la parité de l’or, mais le dynamisme des sociétés humaines, sur la force de travail humain.
                    C’est la grande nutation qui doit aujourd’hui se réalisé. Cela se réalisera tout où tard, tous cela va dépendre de la capacité humaine à en prendre conscience !
                    C’est à se prix que l’on triomphera de la tyrannie de l’Argent.

                    « Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu. »

                    (Marc, XII, 13-17 ; Matthieu, XXII,21 ; Luc, XX, 25 )

                     
                     


                  • ObjectifObjectif 10 juillet 2014 12:23

                    Bonjour,

                    "Ces échanges sont confirmer par les différentes études des ethnologues qui confirme bien que la substitution du troc à introduit l’utilisation d’un médium ( coquillage ) comme moyen d’effectuer une parité dans l’achat et la vente de produit."

                    Avez-vous des sources ?

                    Quand l’ethnologue Graeber a cherché à vérifier cette affirmation souvent propagée, toujours sans source, et bien il n’a trouvé justement aucune étude d’ethnologue qui justifiait cela, mais au contraire des études qui montraient les réseaux de cadeaux-dettes. cf http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-david-graeber-2013-10-02

                    Sinon d’accord sur la conclusion, l’important dans un système monétaire, ce sont les humains à la base, avec leur travail.


                  • soi même 10 juillet 2014 13:00

                    @ ObjectifObjectif, justement c’est le principe même de don et de contre don qui est à l’origine de la création de la monnaie, c’est dans un livre de Marcel Mauss et de son école que j’en est arrivé à cette conclusion.
                    C’est en intéressant à des études de société dicte primitive et en fessant le rapprochement avec les découvertes archéologies qui font le contacts du voyage de coquillage, ambre, cuivre, etc ma amenée à la conclusion que ce n’est pas seulement le principe de troc qui était usité où de don, mais bien le permise de ce qu’allait devenir plus tard la monnaie.

                    Par ex :
                    Une dote pour un mariage, peut être considérer à plusieurs niveaux, renforcer les liens de communauté, enrichir par l’échange les parents par le don en nature ( bétail, etc) mais si l’on à affaire à cette transaction dans un milieux urbain la dote en bétail devient encombrant, donc on va avoir recourt à un médium qui va être comptabiliser à l’équivalence d’un don de bétail, et pour cela on va utiliser de préférence un produit rare qui feront office de valeur qui pourra être utiliser en retour pour d’autres transactions.

                    L’utilisation du principe de la monnaie est venue par ce biais, par le passage de civilisation nomade à des civilisations urbaines qui doivent établir d’autre organisation social pour gérer la vie de la cité !

                     


                  • Le printemps arrive Le printemps arrive 9 juillet 2014 22:08

                    Bonsoir et merci à Agoravox de permettre à Mr Foucher d’exprimer ses réflexions fortes utiles.


                    • mortelune mortelune 10 juillet 2014 02:15

                      La monnaie unique est une erreur, l’absence de monnaies en est une autre. La monnaie électronique est un piège tendu par ceux qui conduisent la mise en place du nouvel ordre mondial.

                      La création monétaire doit être un monopole d’état sous contrôle de commissions populaires.

                      • Henrique Diaz Henrique Diaz 10 juillet 2014 11:04

                        A l’auteur,
                        C’est quoi en fait « notre comptabilité mutuelle », concrètement ? Y avait-il avant l’apparition de la monnaie un moyen d’échanger une vache contre une poule de façon équitable et plus efficace ?

                        Dans les familles qui sont raisonnablement les premières formes de société, tout est commun ainsi qu’Aristote l’avait bien vu dans les Politiques ; la bonne gestion de l’oïkos se réduit alors à faire preuve de prudence dans la dépense des ressources. Les familles les plus puissantes seront seulement celles qui auront le plus su différer la satisfaction de leurs désirs. Avec les premiers villages, qui sont des associations de familles, l’intérêt de l’échange apparaît, de même que le troc et le crédit que vous évoquez il me semble : je te donne une partie du pain que je fabrique tous les jours pendant un an et en échange toi tu me donnes 6 fourchettes et couteaux que tu as fait. Alors, dans ces villages, où il est bien connu encore aujourd’hui que tout se sait, il n’y a pas besoin de police ni de monnaie : le fait d’apparaître aux yeux de la communauté comme parjure ou simplement nuisible au groupe suffit à pousser à œuvrer au bien commun. La simple menace d’être banni du groupe, physiquement et même seulement de façon morale, apparaît comme bien plus efficace que n’importe quelle menace de châtiment corporel, y compris la privation de liberté.

                        Mais avec l’accroissement des villages en villes, puisque ce qui est assez gros attire ce qui est petit par une loi naturelle banale, les premières grandes agglomérations deviennent des cités parce que l’augmentation quantitative est facteur de désordre et qu’il faut alors des règles communes pour pouvoir coexister dans de larges agglomérations. Mais alors, inéluctablement, apparaît l’anonymat et les relations passagères entre hommes ayant pourtant des biens à échanger. Le crédit fondé sur le sentiment d’honneur et le besoin de reconnaissance d’un particulier dans un village ne peut plus alors avoir cours. Voilà alors pourquoi la monnaie, facilement divisible et conservable, va devoir apparaître en même temps que les premières structures politico-judiciaires au moment où les premières grandes agglomérations se constituent.

                        Il m’apparaît donc que vous confondez comme beaucoup d’anarchistes cause et effet : ce ne sont pas des individus « machiavéliques » qui ont fondé les premières grandes cités en usant de la naïveté de leurs semblables avec le leurre monétaire ; en fait, ce sont les premières grandes agglomérations, qui étaient le résultat naturel de l’apparition du langage dans l’espèce humaine, qui ont donné lieu à l’apparition de la monnaie puis des structures étatiques pour garantir bon an mal an la régularité et la pérennité de cette monnaie et enfin seulement les individus « machiavéliques » cupides et avides.

                        Plutôt que de proposer dans l’esprit du Front de gauche la prise de contrôle par le peuple de l’Etat et des banques, vous proposez d’abolir les banques et l’Etat, comme si c’était possible dans un monde où on côtoie régulièrement beaucoup plus d’individus qu’on ne reverra jamais que d’individus qu’on reverra régulièrement. Ne vous faites vous donc pas, bien involontairement certainement, un artisan du maintien des inégalités sociales plutôt qu’un acteur de progrès social ?


                        • Gérard Foucher Gérard Foucher 10 juillet 2014 11:47

                          Bonjour Henrique smiley

                          Vous vous faites malgré vous l’avocat de 27 siècles de culture monétaire et politique. C’est très difficile de se débarrasser d’une culture commune aussi ancienne et puissante et de se trouver en état de recevoir une autre vision. 
                          Si vous décidez un jour d’entamer le parcours, vous pourriez commencer par lire Marcel Mauss, le très célèbre « Essai sur le don », un peu barbant mais bonne entrée en matière, puis Pierre Clastres, « La société contre l’État » (au moins le dernier chapitre), et puis David Graeber, « Dette, 5000 ans d’histoire »...
                          On pourrait alors commencer à discuter... smiley

                          La légende la plus persistante est que le troc a précédé la monnaie qui a précédé le crédit. D’un point de vue anthropologique, c’est l’évolution exactement inverse qui est constamment observée. Le crédit mutuel est primordial, puis vient la naissance de la monnaie, qui est directement liée à l’émergence de pouvoirs centralisés. Le troc n’est observé qu’en dernier lieu. Il s’impose quand la carence de monnaie et l’oubli des systèmes anciens de crédit mutuels obligent des populations à y recourir par raison de survie.

                          Ceci dit, beaucoup d’autres points dans votre message sont exacts et vérifiés par l’observation directe. 

                        • gaijin gaijin 10 juillet 2014 12:42

                          " en fait, ce sont les premières grandes agglomérations, qui étaient le résultat naturel de l’apparition du langage dans l’espèce humaine "
                          totalement faux ! il n’ y a rien de naturel ni d’obligatoire la preuve en étant que des peuples ont purement et simplement refusé d’entrer dans le néolithique .....( et ont très bien vécu jusqu’à ce qu’on les extermine ......)
                          actuellement savoir ce qui a causé la révolution néolithique ( qui engendre sédentarisation et apparition des citées ) reste un mystère pour les chercheurs . il a été démontré que par exemple ce n’était pas la guerre :
                          http://www.dailymotion.com/video/xxhe62_les-pyramides-oubliees-de-caral-fr_webcam

                          tous les arguments : loi naturelle, évolution naturelle ......sont des arguments fallacieux qui tendent a justifier l’état actuel des choses en s’appuyant sur les fictions historiques du 19 ème siècle


                        • soi même 10 juillet 2014 13:34

                          @ Gérard Foucher, vous êtes un moderne, vous avez découvert le nouveaux moteur pour le train, qui concise à être dans un wagon et de pousser la parois pour que le train avance !


                        • L'enfoiré L’enfoiré 10 juillet 2014 12:41

                          « La monnaie est une illusion créée par le prédateur étatico-bancaire afin d’usurper notre comptabilité mutuelle et nous la revendre ! »


                          Mais elle disparaît. Elle devient virtuelle. La comptabilité mutuelle reste, mais devant un ordinateur sans aucun contact avec l’extérieur.


                          • L'enfoiré L’enfoiré 10 juillet 2014 12:43

                            Il faut savoir que les Etats eux-mêmes poussent à cette manière de transaction. Plus de dessous de table sans traces.


                          • Hervé Hum Hervé Hum 10 juillet 2014 14:25

                            Bonjour

                            Si nous voulons imaginer et mettre en place de nouveaux systèmes plus équilibrés, plus libres, plus équitables et plus fraternels, il est primordial que nous prenions conscience, autant que possible, des conditionnements et de la propagande dont nous sommes l’objet depuis 27 siècles, et de tout faire pour nous en libérer, afin de ne pas les réinsérer dans nos nouveaux systèmes.

                            Certes, mais encore faut il ne pas se tromper de cible

                            Or, la monnaie ne m’apparait pas comme la cause de notre conditionnement depuis 27 siècles, elle me parait plutôt comme une conséquence directe.

                            La première cause est la propriété ! L’évolution de l’importance de la monnaie suit l’évolution du rapport de forces des différentes classes sociales autour de la propriété. Cette dernière, d’abord immobilière avec la noblesse, vas passer aux moyens de productions avec la prise du pouvoir par la bourgeoisie. C’est pour cette dernière que la monnaie va prendre son formidable essor.

                            L’unification des monnaies dans une seule monnaie supra nationale est la conséquence de l’évolution de la propriété, qui passe aujourd’hui par le système de brevetage, dernière pièce de l’édifice de la propriété depuis l’instauration de celle ci par la colonisation de la Terre, commencé bien avant la monnaie, au néolithique (mais certainement avec une évolution lente et erratique, le temps de permettre sa conceptualisation).

                            Après, parler de monnaie, crédit mutuel ou troc reste très accessoire face à la propriété. Il est étonnant d’ailleurs, comme beaucoup se focalisent sur l’accessoire et oublient le fondamental. Sans doute un effet pervers du consumérisme !

                             


                            • Gérard Foucher Gérard Foucher 10 juillet 2014 14:50

                              Bonjour Hervé, 


                              Effectivement, nous ne sommes pas sur la même cible. 

                              Vous vous concentrez sur l’usurpation et l’accumulation des biens, des moyens et des idées par « certains » aux dépens des autres. C’est effectivement un aspect crucial.  smiley 
                              Le monopole de l’usage de la violence (armée, police, puis tribunaux, lois, prisons...) est un élément essentiel de cette domination et de la protection des privilèges acquis. Le brevetage, comme vous le dites très bien, est en cela une arme de dernier cri...

                              Je me consacre à l’étude de l’émergence de ces « certains », et aux moyens qu’ils utilisent, non pas pour acquérir, accaparer ou conserver plus que leurs semblables, instituant ainsi le rapport de force permanent que vous pointez très justement, mais pour les exploiter et en tirer des ressources alors même que leurs productions sont en train d’être effectuées !
                              La monnaie, associée à l’impôt qui en crée le besoin et à l’intérêt qui la rend payante, est sur ce point l’instrument le plus subtil et le plus efficace. L’impôt, c’est pour les politiciens, l’intérêt, c’est pour les banques. Le monopole de la force fait tourner tout ça. 
                              Les intérêts, les besoins, les profits, les privilèges, les fins et les moyens, tout se croise et tout est lié. 

                              Difficile dans un pareil contexte de définir les causes et les conséquences de nos conditionnements. L’essentiel est de nous déniaiser les uns les autres !

                              Merci pour votre commentaire !

                            • soi même 10 juillet 2014 14:54

                              @ Hervé Hum, vous avez amplement raison de soulever se fait de la propriété, je l’avais en idée et je n’arrivais pas à le formuler dans ma réponse si dessus.
                              Il faut aussi dans ce cas de figure, évoquer aussi l’exercice d’un droit qui exerce dans l’usage de la monnaie, une contre partie d’un service donne la possibilité d’achat de bien.


                            • Hervé Hum Hervé Hum 10 juillet 2014 15:51

                              Merci pour votre réponse Gérard,

                              je comprends ce que vous dites et je pense que c’est l’objet d’étude et de dénonciation de la majorité des citoyens qui ne veulent plus nourrir et se nourrir de ce système inique et spoliateur.

                              Ce que j’essaie de dire, et soi même aussi, (je pense !) c’est que la propriété EST le socle sur lequel repose le système, et donc, LE moyen d’exploiter autrui à son propre profit.

                              La monnaie n’échappe pas à la règle, car elle est la propriété des moyens d’échanges et plus précisément du temps de travail d’autrui. La monnaie incarne depuis sa création le temps de travail et rien d’autre. Peu importe l’historique de sa création, sa raison d’être est là et ce, dès le début. En effet, la monnaie va servir à payer ceux qui ne sont pas réduit à l’état d’« esclavage et donc le moyen de s’attacher leur service, leur temps de travail ,sans devoir faire appel à la contrainte par corps, mais par le moyen contraire, la servilité.

                              L’imprimerie va »seulement« permettre de passer de l’esclavage à la servilité car au contraire de l’argent métal, l’argent papier est illimité.

                              L’impôt quand à lui, était un moyen de payer la noblesse en dehors de la rapine et de la spoliation. La révolution ne va rien changer au principe de l’impôt, sinon alléger voir exonérer la bourgeoisie de devoir s’en acquitter, toujours au détriment des classes les plus pauvres.

                              Le coup de maître de la bourgeoisie est d’avoir fait croire en une rupture du système politique et économique entre elle et la monarchie, alors qu’il s’agit exactement du même. Ils ont changé le décors, le costume des personnages, la manière de s’exprimer, mais gardé le même scénario.

                              Dans ce contexte, la monnaie apparaît comme une cause aux citoyens conditionnés, mais est une conséquence pour ceux qui dirigent et exploitent ces mêmes citoyens à leur profit.

                              autrement dit, la monnaie est à la fois une cause et une conséquence, mais pas dans la même dimension, suivant le point de vu où l’on se place. Suivant si vous êtes exploiteur ou exploité. Détenteur du capital ou demandeur de capital.

                              La réponse pour dépasser et se déconditionner du dogme de la propriété est la responsabilité.... Mais là, pour se »déniaiser" comme vous le dites si bien, c’est pas gagné !!!

                              Comme vous ne m’avez certainement jamais lu, je vous soumettrais la définition de la responsabilité qui fait sens à mes yeux, soit :

                              la responsabilité est la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Mais bien qu’ayant écrit un article pour expliciter cette définition, force m’est de constater qu’elle reste très largement incomprise et de m’obliger à l’approfondir.


                            • Hervé Hum Hervé Hum 10 juillet 2014 16:05

                              @ soi même

                              Il faut aussi dans ce cas de figure, évoquer aussi l’exercice d’un droit qui exerce dans l’usage de la monnaie, une contre partie d’un service donne la possibilité d’achat de bien.

                              En effet, j’ai commencé à développer cet équilibre par le biais de la responsabilité...

                              Avec toujours à l’esprit qu’un droit implique un devoir et un devoir applique un droit.

                              Pour la monnaie cela donne, que le détenteur de monnaie dispose d’un droit, impliquant pour tous ceux à la recherche de monnaie, le devoir de dédier un temps de travail (temps de vie) au possesseur du droit, pour transformer le droit en devoir, celui de céder ce droit.

                              Rien de bien nouveau en apparence... Car en fait, cela implique l’interdiction absolu de l’intérêt, limite donc l’épargne, fait porter un autre regard sur l’impôt et enfin, impose la création et la gestion monétaire par l’Etat et lui seul. Les conséquences sur le système économique sont de la même dimension.


                            • L'enfoiré L’enfoiré 10 juillet 2014 17:29

                              Cher Gérard,

                               Comme je le fais souvent, je sors d’Avox pour aller voir le site de l’auteur d’un article.
                               Bien me fit car votre à propos ne correspond pas à lui.
                               « Metteur en scène, auteur-conférencier, acteur, vloggeur »
                               C’est pas ça. Vous êtes un amuseur avec un humour orchestré avec des vidéos (et non pas du texte) comme intermédiaires. 
                               Le mot « vloggeur », je ne connaissais pas et c’est justement lui qui devrait arriver en premier en fonction de ce que j’ai découvert.
                              Ce n’est donc pas du théâtre que j’aurais dû prendre comme parabole. Je vais réfléchir à son remplacement. smiley
                               

                              • Mowgli 11 juillet 2014 00:05

                                Puisque vous rejetez la monnaie et son usage je vous suggère de mettre de côté deux mille brouettées de pissenlits pour l’achat de votre prochaine voiture et vingt mille de betteraves pour votre « Sam Suffy ».


                                • Hervé Hum Hervé Hum 12 juillet 2014 00:05

                                  Bonsoir Max,

                                  j’ai lu le lien et si il y a de l’idée, j’ai retenu cette affirmation très connus :

                                  L’intérêt général étant la somme des intérêts particuliers répartis.

                                  Perso, la phrase exacte est « l’intérêt général étant la somme des utilités particulières répartis.

                                  Voyez vous, à deux dimensions distinctes, un même mot ne peut pas avoir la même signification. Autrement dit, l’intérêt général n’est pas du même ordre que l’intérêt particulier, en fait, ils s’opposent !

                                  Dans l’intérêt général, il ne peut y avoir que des utilités particulières à l’intérêt général. Résultat, en appliquant cet aphorisme tel que vous le donnez, il ne peut y avoir d’harmonie, mais uniquement lutte perpétuelle.

                                  Ce qui biaise une partie de votre raisonnement. Une partie seulement car l’idée sur la circulation est bonne. Et la comparaison avec la fourmi également.

                                  Alors, pour résoudre ce dilemme, il faut considérer l’intérêt particulier sur une autre dimension physique donc spatio-temporelle.

                                  Or, l’intérêt général étant la planète et la richesse de ses écosystèmes ou biodiversité, tant humaine que naturelle, l’intérêt particulier ne peut pas se faire sur l’appropriation de la terre, car il n’est ici qu’en utilité vis à vis de la Terre et de ses habitants. Par contre, il peut se répartir l’espace suivant l’utilité particulière de chacun, établi en fonction de l’intérêt particulier de chacun.

                                  C’est à dire que chacun à une attirance particulière pour telle ou telle utilité, et c’est là que ce situe son intérêt particulier. Et si de cet intérêt particulier rencontre l’intérêt général en le dotant d’une force nouvelle, alors, cet intérêt particulier, toujours réduit à son utilité, se verra octroyer une rétribution en conséquence c’est à dire une somme de temps de vie dédié importante. Car c’est ce que vous nommez »l’estomac social".

                                  Ainsi, de son utilité particulière, en faire (une personne) son intérêt particulier, sert l’intérêt général et vaut rétribution particulière, si la personne a bien suivie son utilité particulière dans l’intérêt général et non d’avoir pris son intérêt particulier pour l’intérêt général et ainsi faire de son utilité particulière.... Une utilité générale !

                                  Toutefois, l’intérêt particulier peut être autre que servir l’intérêt général au delà de son utilité particulière. C’est à dire, placer son intérêt particulier à se nourrir de relations intimes et particulières. Quand la production le permet ou quand l’intérêt général le demande, il peut même nourrir des intérêts particuliers sans utilités particulières. Ceci se retrouve d’ailleurs dans les sociétés tant humaines que de fourmis !


                                • Hervé Hum Hervé Hum 13 juillet 2014 11:17

                                  Bonjour Max

                                  Quel est, selon vous, l’utilité particulière du repos vis à vis de l’intérêt général ?

                                  Question quelque peu saugrenu , mais nécessaire en raison de la manipulation des gens avec le dogme du « travailler plus pour gagner plus » !

                                  Je répondrais d’abord par une autre question, pourquoi dort on ? Pour se ressourcer.

                                  Le repos sert donc à se régénérer, face à cette nécessité du corps et de l’esprit, le repos sert à éviter l’épuisement et les conséquences qu’il en découle. Perte d’efficacité, d’intérêt, risque d’accident pour soi et pour autrui, développement de maladies liés ou non à son travail. D’où, infirmité, handicap et donc incapacité partielle ou totale. Bref, l’utilité particulière du reps joue un rôle très important dans l’intérêt général. Sauf si cet intérêt général est sous contrôle de groupes particuliers, auquel cas, le repos des catégories exclus du groupe n’a pas d’importance voir même être contraire à l’intérêt du groupe détenant le contrôle de l’intérêt général (qui n’en est plus un bien évidemment).

                                  Une société d’abondance comme la notre, peut doubler le temps de repos disponible tout en gagnant en efficacité productive par diverses méthodes, comme l’automatisation, la qualité, la communauté de certains produits et équipements, et l’utilité des produits. Mais aussi par des économies d’échelles quelle engendre.
                                  Sans oublier que la diminution du travail permet une plus grande activité créatrice, sociale et conscience politique. Etant entendu que si l’activité n’est pas du repos, ce n’est pas non plus du travail !


                                • kéké02360 11 juillet 2014 09:14
                                  Notre coopérative d’auteurs et de lecteurs, les éditions du Croquant, traverse une passe dangereuse qui peut conduire à sa disparition.

                                  Nous ne sommes que quelques maisons qui publient des sciences humaines “engagées” et toutes subissent la détérioration de la situation économique qui impacte toute l’édition française. 

                                  Le risque est que notre travail exigeant disparaisse et laisse la place, comme souvent, aux cinq grands groupes éditoriaux, et surtout conduise à un appauvrissement des politiques éditoriales et à la disparition de l’expression de certains courants de pensée.

                                  Pour continuer, nous avons pris plusieurs mesures drastiques.

                                  Nous avons besoin de votre soutien et de votre concours 
                                  - Vous avez apprécié certains titres de notre catalogue, offrez-les à vos amis et collègue
                                  - Vous aviez l’intention d’acheter quelques titres, c’est le moment de vous les offrir
                                  - Vous pouvez aussi soutenir les éditions par un don
                                  - Vous pouvez aussi souscrire des parts sociales de notre coopérative

                                  Tout notre catalogue, classé par collections, est disponible sur notre site d’achat en ligne ( partagez ce lien )

                                   et biensûr en librairie.

                                  Merci de les aider

                                  • Parrhesia Parrhesia 11 juillet 2014 20:55

                                    Cet article est d’un intérêt soutenu en ce qui concerne les relations perverses existant entre monnaie et grands prédateurs économiques.

                                    Mais il ne faut pas non plus jeter le bébé avec l’eau du bain.

                                    L’usage de la monnaie, aussi imparfait soit-il, a tout de même facilité le développement d’échanges, eux-mêmes créateurs de richesses qui, au cours des siècles, ont finalement abouti aux progrès de toutes sortes tels que nous les connaissons aujourd’hui. Nous pouvons même dire qu’après la deuxième guerre mondiale, à la fin du système capitaliste industriel, c’est-à-dire plus de 5000 ans après la naissance de la première monnaie, son usage avait permis à l’espèce humaine d’ajouter la notion de « social » à celle d’économie capitaliste. Ce progrès, auquel il fut pourtant si difficile d’accéder, n’a été rendu possible que grâce à un perfectionnement apporté au système monétaire perverti  : l’usage de l’étalon. Une entrave de taille opposée aux prédateurs monétaires et autres oligarques de tous poils. L’étalon-or fut le seul frein efficace contre les perversions monétaires et contre leurs effets induits sur la gouvernance des nations et sur l’évolution de la socio-économie.

                                    La horde des prédateurs à laquelle il est fait allusion dans l’article se devait donc de faire abolir l’étalonnage afin de supprimer toute entrave aux manipulations ni plus ni moins que criminelles. Il leur fallait rendre à la monnaie tous les effets pervers lui permettant l’enrichissement d’une minorité par l’exploitation et/ou l’asservissement des populations de plusieurs continents dont l’Europe au premier chef !

                                    C’est ce qui s’est produit au cours des années 1970, avec la reconnaissance officielle du système capitaliste exclusivement financier et avec la suppression de l’étalon-or !

                                    Or, comme nous pouvons le répéter à ceux qui voient dans l’euro la source de toutes nos misères économiques, ce n’est pas la monnaie qui est la première responsable de notre situation ; c’est l’usage que des prédateurs en font ! Revenons à une Europe réduite et protégée économiquement et financièrement pour être viable, revenons à l’étalonnage des monnaies, et nous retrouverons la prospérité des trente glorieuses !

                                    Mais évidemment, les prédateurs qui sont en train de s’enrichir par l’utilisation de monnaies perverties risquent fort de n’être pas d’accord sur ce point !!!


                                    • Peretz1 Peretz1 13 juillet 2014 16:30

                                      Comme quoi un artiste a plus de chances de comprendre l’évolution humaine que des professionnels de l’Economie. J’ajouterai que la création monétaire a eu pour but de mieux la contrôler en contrôlant l’espace temps (boulier) avec des chiffres.


                                      • Marc Chinal Marc Chinal 14 juillet 2014 00:08

                                        @ l’auteur :
                                        .
                                        rejoignez la grande famille des post-monétaires. :)
                                        Vous n’aurez alors plus obligatoirement à répondre aux « intellectuels » qui explique que « la monnaie c’est de la fluidité » alors qu’on sait très bien qu’elle manque toujours et empêche toujours de faire tout un tas de choses bien et que seul le « sans compter » permet d’avancer.

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