Le choix d’un avion de combat dépend de nombreux facteurs, au premier range desquels les considérations politiques, ou géopolitiques (ce qui a exclu le Rafale, malgré ses excellentes notes techniques (par exemple lors de l’appel d’offre de la Corée du Sud, où le Rafale obtenait de meilleures notes, et était relativement moins cher que le F-15E américain, qui a pourtant été choisi).
Les pays qui ont choisi le F-35 risquent fort de rester sur leur choix, même si cela leur coûte très cher, à l’achat et en maintenance ; en particulier parce qu’une bonne partie de ces pays ont essayé d’obtenir un retour (même maigrichon, ou fortement en baisse, comme le Royaume Uni dont le moteur Rolls Royce devait être une des deux options, mais les Etats Unis ont préféré finalement ne sélectionner que le réacteur Pratt et Wittney).
Mais le Canada pourrait revenir sur sa décision (d’acheter des F-35), qui a fait couler beaucoup d’encre depuis plusieurs années. Eric Trappier PDG de Dassault Aviation croit en cette possibilité du Rafale au Canada, mais Boeing est très présent avec son F-18.
L’avenir dira, probablement assez rapidement, ce qu’il en sera