"Nous empêcher de comprendre, c’est nous empêcher
d’agir. Ou alors les uns contre les autres, en nous poussant à la compétition,
pour les études, pour le travail, le logement..."
Pour les femelles aussi, et je suis tenté d’écrire
« surtout »... Je me demande parfois si l’ascension sociale et
politique de types comme Napoléon, Berlusconi, Strauss-Kahn et une myriade
d’autres, n’est pas en réalité qu’une infinie parade nuptiale...
Et je me demande aussi, si ce n’est pas pour supprimer ce type de compétition - dommageable pour l’homogénéité de la communauté - que Platon a prévu la mise en commun des femmes, dans « La République »
"...bientôt pour des choses aussi essentielles
que la santé, l’eau ou la nourriture. C’est le propre de la nature humaine,
qu’ils diront… Non !"
Et ben si ! Et tous ceux qui ont tenté de s’y
attaquer - à l’exception de Mussolini, le dilettantisme méditerranéen,
manifestement - ont énormément assassiné avec les moyens dont ils disposaient
et les victimes potentielles qu’ils avaient sous la main, des Jacobins à Pol
Pot, en passant par Staline, Hitler, Mao...
"Le darwinisme social est un leurre. Se battre pour la survie ou
pour le pouvoir n’est qu’une illusion, le fantasme d’un homme animal, mu par
des nécessités grotesques..."
L’homme animal est d’abord mû par ses instincts vitaux, même si tous ne
correspondent plus tous aux nécessités de notre temps. Façonnés par des
centaines de milliers d’années, ils ne sont de toute manière pas extirpables.
"...(acceptées par tous car choisies par
tous)..."
Tous, en l’occurrence, ça veut dire 51 %. Soit 51 %
de satisfaits, donc disposer à souquer, et 49 % de frustrés, mettant des bâtons
dans les rames. Vous n’y échapperez pas. Et peut-être, comme vos illustres
prédécesseurs, serez-vous tenté de buter les 49 % de parasites qui empêchent
les lendemains de chanter... Au final, ça ne vous réussira pas mieux qu’à eux.