• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Rages et utopies d’un enfant du siècle

Rages et utopies d’un enfant du siècle

Jeune, j'étais convaincu que le monde allait s’améliorer et que lorsque cela serait possible, il n’y aurait ni famine, ni pauvreté, ni maladie ni guerre. En grandissant, j'ai compris que non. La famine, la pauvreté, la maladie et la guerre étaient entretenues afin de faire les affaires de certains...

J’ai coutume de dire que tout est politique. La manière de discuter avec ceux qui nous entourent. Comment l’on considère sa famille, ses amis, ce que l’on veut transmettre à ses enfants, partager avec ses voisins… La façon que l’on a d’apprendre, d’ouvrir les yeux sur le monde, de traiter les animaux, de manger, d’écouter de la musique… De consommer aussi, puisqu’il le faut bien. Le rapport que l’on entretient avec l’argent.

Mais aussi façon que l’on a de choisir le film que l’on va voir, ou de se renseigner sur une actualité, selon qu’on va pêcher les infos à la TV, la radio, ou sur un site alternatif sur le web. Selon qu’on lise ou pas, qu’on connaisse Fanon, Kropotkine, Thoreau, Bourdieu, Zinn… Ou pas.

Du moins, je pense que tout devrait être politique. Car on devrait toujours réfléchir et remettre en question notre manière de vivre ensemble, afin qu’elle soit continuellement la plus optimale possible.

C’est la politique politicienne – celle qui est censée réfléchir pour nous à la manière optimale de bien vivre ensemble – qui a le plus perdu de son essence politique… Institutionnalisée, professionnalisée, détachée des préoccupations du peuple mais en revanche complètement soumise aux pouvoirs de l’argent (multinationales, Bourses, lobbies et traders sont au-dessus d’elle et les médias sont postés à ses côtés), la politique professionnelle n’a plus aucun sens.

Peu à peu, les dirigeants brident les peuples. Dépossédés de nos droits, à boycotter les produits des États qui colonisent, à boycotter les produits avec OGM ou pesticides qui nous empoisonnent, à choisir nos semences, à dire non à l’Europe, à cette crise que nous n’avons pas créée et à cette austérité qui nous tient en laisse, à refuser d’être geolocalisés – et donc surveillés – à tout bout de champ, nous sommes peu à peu (et de manière juridiquement démocratique) privés de nos libertés individuelles et collectives chèrement acquises.

lutter contre les pauvres

Ce n’est pas de la science-fiction. C’est la dure réalité. Et même si certains s’en accommodent, elle est difficile à accepter pour le citoyen qui ne réfléchit pas que pour lui. Il est impossible de croire que cette réalité dirige l’Humanité vers le sens du progrès, de la justice, du Bien Commun.

De plus, nos sociétés occidentales et « modernes » s’efforcent de vider de tout contenu politique tous les produits culturels qui nous parviennent, ou encore d’en déformer la réalité historique. Nous empêcher de comprendre, c’est nous empêcher d’agir. Ou alors les uns contre les autres, en nous poussant à la compétition, pour les études, pour le travail, le logement, bientôt pour des choses aussi essentielles que la santé, l’eau ou la nourriture. C’est le propre de la nature humaine, qu’ils diront… Non !

Le darwinisme social est un leurre. Se battre pour la survie ou pour le pouvoir n’est qu’une illusion, le fantasme d’un homme animal, mu par des nécessités grotesques. Ce n’est pas le seul moyen pour l’espèce humaine de progresser. L’entraide est aussi importante – si ce n’est plus importante – que la concurrence comme l’a bien expliqué Kropotkine dans… « L’Entraide », justement.

Je pense que le pouvoir est un concept mauvais. Il pervertit. Toujours. Le système est rarement mauvais en lui-même, mais nous, êtres humains, sommes plein d’imperfections lorsqu’il s’agit de l’appliquer.

« Le pouvoir abêtit les hommes ; aussi devons-nous non point le conquérir et nous l’arracher entre hommes et femmes, mais l’éliminer de la société… » disait Louise Michel.

L’idéal consiste donc à mettre en place un système sans pouvoir… Et malgré plus de cent ans de propagande pour nous faire croire que c’était impossible, cherchez à l’intérieur de vous. Évidemment que c’est possible, si chacun devient le garde-fou de l’autre. Si chacun détient une possibilité d’action limitée par la possibilité d’action de l’autre. Si le dialogue et des règles (acceptées par tous car choisies par tous) permettent de déterminer les tâches à effectuer pour parvenir à un but – quelle que soit l’échelle – et la manière la plus adéquate, harmonieuse et juste de l’atteindre ! De nombreuses sociétés dites « premières » pour ne plus dire primitives fonctionnent ainsi.

La pierre angulaire de ce changement – qui ne sera jamais fini, c’est le propre des vraies (r)évolutions de ne jamais se considérer comme accomplies – c’est l’éducation. Apprendre à nos enfants dès le plus jeune âge le dialogue, le partage, le consensus des idées, l’écologie, le respect, l’amour (!), c’est l’évidente base de la société de demain. C’est individuellement et collectivement, en apprenant à changer soi-même, et en partageant son expérience et ses vues avec son entourage, que l’on peut changer son monde, le monde. Je le crois sincèrement.

Tout changement social commence par un changement individuel

Nul besoin de partir à l’autre bout du monde ou loin de la ville (à la campagne) pour mettre en pratique ses idées. De nombreux gestes tout simples peuvent être adoptés peu à peu. Oui tout doucement, patiemment, car on ne se débarrasse pas de ses addictions juste en le décrétant, elles nous sont inculquées comme réflexes et normalités depuis tout jeune, elles sont tenaces !

« Sois le changement que tu veux voir dans ce monde », avait écrit Gandhi.

Il faut déjà que nous apprenions à être, devenir, ou redevenir positifs. Pour tout. Partout. Ne pas se sentir agressé par les autres, mais voir en eux nos semblables, nos frères. Oui, même dans les transports en commun. Oui même dans les représentants des institutions les plus répressives. Il faut le faire pour soi. Car autrui est un autre soi, un autre toi.

On ne peut se dire citoyen du monde, amoureux des peuples et des cultures, des voyages et des différences, et ne pas réussir à discuter avec un SDF, un Rom, un policier, un électeur du FN sans la rage aux lèvres ou avec un dégoût visible. C’est mon avis, et ça me froisse le cœur quand je vois des gens qui se disent « vraiment de gauche » qui évitent soigneusement le SDF dans le métro en rentrant chez eux d’une manif avec t-shirt et banderoles…

Par la suite, il faut trouver des moyens de changer la disquette, le programme que l’on essaye de nous faire intégrer depuis notre plus tendre enfance. La solution la plus évidente consiste à arrêter de regarder la télévision et les informations propagandistes qu’elle diffuse. L’Internet est maintenant fourni en sources d’information de très bonne qualité et éloignées du discours dominant, tellement loin des réalités.

« Si vous n’êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés et aimer ceux qui les oppriment » a dit un jour Malcolm X.

On doit aussi apprendre à semer des graines d’idées positives même dans les esprits les plus riquiqui. Tant pis. Si vous savez qui vous êtes et êtes convaincus que votre interlocuteur est dans l’erreur ou la peur, vous lui devez votre clairvoyance. Ne considérez jamais que quelqu’un ne vaut même pas la peine qu’on discute avec. Nous naissons tous égaux. Seules les circonstances font ce que nous sommes.

ou vont les hommes

Tous ensemble, cessons de nous comporter comme un troupeau de consommateurs abrutis, mais devenons petit à petit acteurs de notre consommation. Aujourd’hui, nous n’avons pas le pouvoir politique de choisir ce que l’on met dans nos assiettes. Avec les OGM, le brevetage du vivant, les résultats de recherches falsifiées, les emballages qui ne disent rien, les supermarchés qui ont le monopole de la distribution dans certaines régions, impossible de décider ce que l’on achète à la source, via des réformes.

C’est pourquoi il faut le faire sur le terrain. S’informer, tenter peu à peu de changer ses habitudes, préférer aux supermarchés – temples de la consommation – la consommation locale, le bio, manger moins de viande… Éviter la pub et ses messages subliminaux. Revenir à l’essentiel. Changer tout doucement ses habitudes de consommateur, et expliquer à notre entourage notre démarche.

Être conscient de nos jours, c’est aller jusqu’à devenir dissident : la désobéissance civile devient une marque de civisme par les temps qui courent. Les lois tentent de rendre impossible la critique même des lois. Mais ceci n’est pas la preuve d’une société en pleine forme. S’informer, c’est trouver des erreurs. Et si erreur il y a, il est de notre devoir de les souligner, pour qu’elles soient corrigées. Et la seule façon de corriger la loi, c’est de la contester, et même de lui désobéir…

« Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale que d’être adapté à une société malade » expliquait fort à propos le philosophe Jiddu Krishnamurti.

Et pour boucler la boucle, tentons de devenir nous-mêmes des médias. Discuter avec tous, défendre sa position, faire éclore les utopies, les prophéties réalisatrices chez les autres – les jeunes surtout -, c’est un devoir citoyen et un plaisir humain. Et évidemment, si toutes ces belles idées individuelles devenaient un projet de société (révolutionnaire), l’éducation en serait la pièce angulaire.

Et ce monde meilleur, à quoi ressemblerait-il ?

 

Lire la suite et l'article complet sur L'Indigné du Canapé !


Moyenne des avis sur cet article :  5/5   (12 votes)




Réagissez à l'article

16 réactions à cet article    


  • Spartacus Lequidam Spartacus 17 juillet 2014 14:20

    Les résultats de la banque mondiale sont sans apel.


    La famine :
    La famine a pratiquement disparue de la terre sauf dans les pays fermés genre Corée du Nord..

    Les OGM :
    Les OGM sont un bienfait. Avant, on faisait muter le plantes de manière aléatoire, en les modifiant et croisant de façon à ce qu’ils mutent, mais on ne savait pas quel gène avait muté.
    La seule différence entre un OGM et une plante sélectionnée, c’est qu’on sait maintenant quel est le gène mute et qu’il faut changer. 

    • alinea alinea 17 juillet 2014 14:21
      Tout changement social commence par un changement individuel

      Je pense que c’est un leurre total !!

      Nous ne sommes que le produit de notre situation ; ce produit peut être ancré de manière définitive s’il a été fabriqué très tôt dans notre histoire, c’est-à-dire dans l’enfance, la toute petite enfance ; mais il peut évoluer en fonction de la situation ! c’est cette situation qu’il faut créer la plus large possible, la plus positive ; alors, même les aigris, les violents, les idiots trouveront leur place, et changeront !! En prison, sous le fouet du maître, la faim au ventre, on ne peut que nourrir de la haine, l’exprimer par la violence, ou se laisser crever. Et cette haine se tourne au plus facile, pas contre le responsable !!

      Il arrive qu’un futur saint, découvre sa grâce en prison, mais jamais s’il est innocent !!!


      • Jean Keim Jean Keim 17 juillet 2014 21:40
        Depuis les changements apportés sur AV rien ne fonctionne correctement, si on fait une erreur et que l’on revient en arrière pour corriger, tout se plante, il faut écrire dans un T de T et copier coller le texte...

        Bonsoir alinea,
        Une ’’ situation ’’ ne vient pas toute seule, il y a ouvertement et/ou en arrière plan des individus, il est possible qu’ensuite elle influence d’autres individus, le cirque s’est mis en place il y a fort longtemps et nous en oublions l’élément unitaire, moi, vous, bref chaque humain. 
        Par exemple des gens peuvent décider de mettre en place un univers carcéral, il y aura un encadrement qui donnera des ordres du styles : il faut fouetter les détenus, et il y aura des bras pour exécuter cet ordre. Et comme le dit Verlaine, tout le reste est littérature.


      • alinea alinea 17 juillet 2014 22:22

        C’est exactement ce que je dis ! Celui qui fouettera dans ces circonstances, pour avoir la paye parce qu’il n’a pas de boulot, ou parce qu’il a peur d’être lui-même fouetté s’il n’obéit pas, cet être là n’aurait jamais eu à vivre cette situation si elle n’avait mise en place par d’autres ; dans les périodes tranquilles il y a sûrement des tas de salauds qui s’ignorent !! Dans un monde où la compétition n’existe pas, point besoin d’un dieu charitable !!
        Ceci dit je suis partisane d’un travail sur soi comme on dit, parce que nous avons tous des scories douteuses de traumatismes plus ou moins profonds, qui ont créé des peurs et des complexes, donc des potentiels de salaud !! Mais c’est la situation qui aide à ce travail, pas l’inverse !

        Bizarre, je n’ai pas de problème tels que vous les décrivez ; au début oui, on ne pouvait pas « répondre à ce message » ; ce qui m’a mis vent debout !! , et c’est puis ça a marché !!
        Je n’aime pas cette mouture ; comme partout !
        ( par contre, pour les smiley, maintenant c’est l’image qu’il faut copier/coller !!)


      • Diogène diogène 17 juillet 2014 16:26

        Alors là, on est en pleine science-fiction !

        C’est beau, c’est généreux, mais ça mérite bien son nom : utopie.

        Utopie, c’est-à-dire imaginaire et volontariste, qui ne se pose ni la question de l’organisation à mettre en place ni celle de l’affrontement des puissants actuels qui tiennent les leviers de l’état : l’armée, la police, les finances, etc... et qui ne sont pas inhibés par le pacifisme. La violence, ils connaissent.

        Les limites de Gandhi ou Mandela, c’est que leurs personnalités admirables ont éveillé les consciences, mais rien changé sur l’ordre social.

        Le système des castes sévit toujours en Inde, et l’apartheid en Afrique du sud a été remplacé par une société libérale très inégalitaire.

        • Laurent de Coudenhove Laurent de Coudenhove 18 juillet 2014 09:50

          Si un chercheur d’Homme a pu marquer ta personnalité suffisamment pour que ton avatar y fasse référence, il est dommage qu’un autre chercheur d’homme te laisse de marbre.
          Mais comme on dit, il n’y a que les hommes qui veulent faire quelque chose qui apportent une pierre à l’édifice. Les autres ne font que se plaindre car ils n’ont en fait surtout pas envie de construire quoi que ce soit... Et dans ce cas-là, leur déni leur diffuse d’innombrables raisons qui leur paraissent inébranlables.


        • Diogène diogène 18 juillet 2014 13:20

           

          Ayant entendu un jour quelqu’un prétendre que le plus grand bien c’est d’obtenir tout ce que l’on désire, Diogène de Sinope dit : « C’en est un beaucoup plus grand que de désirer ce qu’il faut ».

          Diogène Laërce (Vies et doctrines des philosophes illustres, II 136 Ménédème d’Erétrie)


        • L'Indigné du Canapé L’Indigné du Canapé 18 juillet 2014 16:11

          Oui, une utopie, j’ai bien utilisé ce terme. Mais toute réalisation a bien commencé par un rêve. 

          "L’utopie d’un seul homme  fait évoluer l’imagination de l’espèce humaine toute entière !"

          C’est juste un horizon, et quand on marche, l’horizon change, mais au moins, l’environnement évolue ! ;)


          L’ I


        • L'Indigné du Canapé L’Indigné du Canapé 18 juillet 2014 16:16

          Très belle référence à cette... référence qu’était le Diogène « historique » !

          Merci ! 

          L’ I


        • L'Indigné du Canapé L’Indigné du Canapé 18 juillet 2014 16:16

          @Laurent 

          Très belle référence à cette... référence qu’était le Diogène « historique » !

          Merci ! 

          L’ I


        • Laurent de Coudenhove Laurent de Coudenhove 20 juillet 2014 01:28

          Et que ne faut-il un monde juste et égalitaire.
          Par contre, je suis d’accord, attendre des gens qu’ils changent encore, c’est une utopie. On prendra ceux qui ont fait le boulot.
          Fatigué d’attendre.


        • Vipère Vipère 17 juillet 2014 18:24


          « On ne peut se dire citoyen du monde, amoureux des peuples et des cultures, des voyages et des différences, et ne pas réussir à 
          discuter avec un SDF, un Rom, un policier, un électeur du FN sans la rage aux lèvres ou avec un dégoût visible. C’est mon avis, et ça me froisse le cœur quand je vois des gens qui se disent « vraiment de gauche » qui évitent soigneusement le SDF dans le métro en rentrant chez eux d’une manif avec t-shirt et banderoles… »

          ////////////////////////////////////////////////////////////////////// ///////////////////////////////////////////////////////////////

          D’autant que les gens ne naissent pas SDF, ils le deviennent parce que cette Société a décidé qu’il fallait éliminer et faire crever à petit feu, les plus faibles, ce qui ne peuvent suivre la folie des loyers qui flambent, pour gaver une partie de la dite Société.

           En matière de progrès humain, on ne peut que faire le constat de la régression des droits humains. Ce qui se conçoit en 1945, à la libération où de n ombreuses constructions étaient démolies en raison des bombardements, ne se conçoit pas dans un pays riche et prétendument démocratique qui disposent des matériaux les plus divers pour permettre des constructions nouvelles.

          Dès lors, les « amoureux des peuples et des cultures », les prétendus chrétiens et religieux de tout poil, sont de piètres humanistes, mais de vrais menteurs dès lors qu’ils regardent avec indifférence leurs homologues étendus sur le goudron.



           



          • alinea alinea 17 juillet 2014 19:27

            Vipère : vous entamez une conversation avec un inconnu dans la rue vous ?
            Alors pourquoi le ferait-on avec un SDF ? Parce que nous n’aurions pas à respecter son espace vital ? On pourrait venir s’y installer par bonté d’âme ?
            Non ! c’est complétement faux ; en plus une conversation ! quelle idée !!
            Mais il se peut qu’à un moment donné il y ait rencontre, oui ; mais une rencontre est toujours le fruit du hasard des circonstances ( oui je sais sauf aujourd’hui ! où on décrit la femme de ses rêves et on la choisit sur catalogue !!! mais bon, je préfère faire comme si ça n’existait pas, c’est tellement pitoyable !)


          • César Castique César Castique 18 juillet 2014 11:19

            "Nous empêcher de comprendre, c’est nous empêcher d’agir. Ou alors les uns contre les autres, en nous poussant à la compétition, pour les études, pour le travail, le logement..."


            Pour les femelles aussi, et je suis tenté d’écrire « surtout »... Je me demande parfois si l’ascension sociale et politique de types comme Napoléon, Berlusconi, Strauss-Kahn et une myriade d’autres, n’est pas en réalité qu’une infinie parade nuptiale... 


            Et je me demande aussi, si ce n’est pas pour supprimer ce type de compétition - dommageable pour l’homogénéité de la communauté - que Platon a prévu la mise en commun des femmes, dans « La République »


            "...bientôt pour des choses aussi essentielles que la santé, l’eau ou la nourriture. C’est le propre de la nature humaine, qu’ils diront… Non !"


            Et ben si ! Et tous ceux qui ont tenté de s’y attaquer - à l’exception de Mussolini, le dilettantisme méditerranéen, manifestement - ont énormément assassiné avec les moyens dont ils disposaient et les victimes potentielles qu’ils avaient sous la main, des Jacobins à Pol Pot, en passant par Staline, Hitler, Mao...


            "Le darwinisme social est un leurre. Se battre pour la survie ou pour le pouvoir n’est qu’une illusion, le fantasme d’un homme animal, mu par des nécessités grotesques..."


            L’homme animal est d’abord mû par ses instincts vitaux, même si tous ne correspondent plus tous aux nécessités de notre temps. Façonnés par des centaines de milliers d’années, ils ne sont de toute manière pas extirpables.


            "...(acceptées par tous car choisies par tous)..."


            Tous, en l’occurrence, ça veut dire 51 %. Soit 51 % de satisfaits, donc disposer à souquer, et 49 % de frustrés, mettant des bâtons dans les rames. Vous n’y échapperez pas. Et peut-être, comme vos illustres prédécesseurs, serez-vous tenté de buter les 49 % de parasites qui empêchent les lendemains de chanter... Au final, ça ne vous réussira pas mieux qu’à eux.


            • Garance 18 juillet 2014 11:26

              Ho.. !!...ho.... !!!...attendez : il y a des priorités


              Le mariage pour tous en était une : c’est fait

              Le reste va suivre....

              La régionalisation ; ça aussi c’était une priorité : c’est fait

              Enfin...presque

              Nous vivons dans un Pays merveilleux : 

              Avec moi : tous en choeur ;


              Tous derrière François Hollande notre bon Président

              • Stef 18 juillet 2014 12:17

                Bonjour a tous, 


                A Spartacus : .... rassures moi s’il te plait, t’es pas sérieux dans ton dernier post a propos de la famine et des OGM ?

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès