@ lermontov
S’il n’y a plus l’autre, troupeau ou non, il n’y a plus de puissance à exercer. Celle ci devient une illusion.
Le prédateur existe il sans le troupeau ? Non, il se nourrit de lui. Le troupeau existe il sans le prédateur ? Oui, mais il peut être diminué et menacé de disparition.
Dans une société, le collectif est un impératif pour être la condition même d’existence de la société, c’est une réalité incontournable.
Une société est un collectif composé d’individus, l y a une circulation entre la collectivité et l’individu, tout dépend dès lors du sens de cette circulation et des intermédiaires. Je ne m’identifie pas à ce « machin informe », mais moi relativement à cette machine, ce coeur qui régule la circulation de l’énergie entre les individus composant ce collectif.
Ce n’est pas en ignorant une chose qu’elle cesse d’exister, mais c’est en la comprenant et la maîtrisant qu’elle cesse d’être nuisible.
C’est dans ce sens là qu’il faut comprendre "être servile avec soi même face aux autres et non servile avec quelqu’un face aux autres. C’est la condition pour ne pas donner de puissance à certains plus qu’ils ne sont en réalité, face aux autres. L’art de la puissance est de se rendre maître de la volonté d’autrui, faire qu’ils soient servile face à soi et non face à tous les autres de manière à pouvoir opposer une force importante face à la collectivité.
Choisir entre l’humanité en tant qu’état, c’est-à-dire soi, l’individu ;
ou bien l’humanité en tant que nombre, c’est-à-dire personne.
De mon point de vue cette phrase est une aporie, elle ne résous rien mais au contraire pose une insolubilité, celle d’interdire toute harmonie entre l’individu et l’humanité.
Comme l’humanité est personne, il faut choisir l’individu, mais l’individu étant ce qu’il par nature, il ne peut cesser de se battre, emporté par une minorité prédatrice et dominatrice, pour ce que tu appelle son désir de puissance. Celle ci s’exerçant d’autant plus facilement que tu interdit toute qualité humaine, ne considérant que sa valeur quantité. Donc, tu viens juste de dire que les droits de l’homme n’existent pas et surtout qu’il ne faut pas en tenir compte. Ces droits existent à la condition de leur donner une réalité, donc, cela dépend uniquement de la volonté collective humaine.
A ce niveau là, ce sont les nations qui se doivent d’êtres servile avec elle même, face aux autres. L’Europe c’est faites servile devant les USA face aux autres et le résultat se voit tous les jours ! (c’est en fait le principe de la féodalité toujours actif).
Ce que tu dis n’est pas l’anarchisme, ni le libéralisme, mais le chaos !