PJC Allard, vous avez aiguisé ma curiosité.
La seule chose que vous avez montré, c’est qu’il n’existe aucune solution « juste », ni raisonnable. Qu’il faut effectivement attendre qu’une des deux partie ou les deux, s’épuisent et de guerre las, abandonne le conflit, donc d’avoir perdu. Pour les palestiniens de partir ou pour les israéliens de revenir aux frontières de 1967.
Mais pour l’instant, la haine des uns et des autres est bien alimenté de l’extérieur.
Autrement dit, quand une partie semble être épuisée, elle reçoit toujours de l’énergie de l’extérieur pour ranimer sa haine. Mais à qui profite cette situation criminelle ?
Aux palestiniens ? Aux israéliens ? Non, à leurs dirigeants et de ceux d’autres pays. Notamment ceux qui veulent supprimer l’ONU sans en avoir l’air. (un des pilier de l’art de la guerre, est d’avoir toujours l’air d’être le gentil, celui qui est vertueux).
Ainsi, dès l’origine, les palestiniens ont toujours choisi d’écouter les voix de l’extérieur qui leur conseillaient de se battre et qui pour les avoir écouté, ont vécu depuis ce jour dans la précarité et la guerre. Ce qui est vrai pour les palestiniens est aussi vrai pour les israéliens (diaspora).
Bref, le jour où le monde extérieur tiendra un seul et même discours de fermeté, alors, faute d’être alimenté de l’extérieur (comme pour la Syrie, l’Irak, etc) les parties, une fois totalement épuisés et sans possibilité de régénérer leur haine pas l’extérieur, finirons par accepter d’aller vers la paix.
Je ne noterai pas votre article avant d’en connaître l’épilogue !