Bonjour Alinea,
je suis influencé par tous le monde, mais en dernier recours uniquement par ma conviction profonde. Ainsi si Isga va dans le même sens que ma propre conviction, je l’écris et le dis, tout comme quand il n’y va pas. Par exemple sur la lutte des classes, il a tort, il ne s’agit plus d’une lutte de classes comme autrefois, mais d’une lutte plus profonde, entre différentes natures d’êtres humains. Isga ne fait que reprendre l’idéologie communiste classique sans l’actualiser au monde d’aujourd’hui. Quand j’écris que le chef naît de la guerre et se meurt par la paix, cela signifie clairement qu’un chef nécessite un autre chef ennemi ou adversaire. S’il n’en a pas, il devra le créer lui même.
Par contre, ton commentaire est une belle aporie. En effet, comment tu peux t’en tenir à des positions internationales alors même que tu viens juste de reconnaître ne rien pouvoir en dire ? Donc, à quoi te servent tes « positions internationales », d’où les tiens tu pour vrai ?
Ce qui t’échappe, à toi et à pratiquement tous le monde ici (sauf Isga !) c’est qu’il est vain de chercher où est le bon et le méchant, dans un monde en concurrence pour la propriété des choses et des gens, il n’y a pas de bon et de méchant, il y a des exploiteurs et des exploités. Dans ce contexte là, si tu es du coté des exploité, alors, seul compte de retirer le pouvoir aux exploiteurs. Mais tant que tu cherche à savoir qui est le bon et qui est le méchant des exploiteurs, tu reste avec des exploiteurs exploitant les autres.
Il s’agit donc simplement de se débarrasser de ces gens là et non d’en garder un, car demain, son remplaçant finira par être le contraire du précédent. Ca, c’est l’histoire qui l’enseigne.
Ton problème, je te l’ai dit, c’est de laisser la peur te guider et celle ci est rarement bonne conseillère, elle te fait toujours chercher un « petit père des peuples ».