Pour ma part, la révolution s’achève au 10 thermidor an II, en même temps que la République. Ce qui a suivi en est une suite, y compris les restaurations.
Sinon, la Hollande au XVIIème siècle ne faisait pas (et pour cause) la guerre à la République française. Or on parle bien des adversaires militaires de la France à partir de 1792, là. Vous partez une fois de plus dans tous les sens.
Pour ce qui est des monarchies italiennes, elles ne se vendaient absolument pas au plus offrant, elles étaient intriquées dans tout un tas d’alliances, de mésalliances, d’ententes, de négociations, etc, qui font qu’elles ne prirent pas de décision unanime, pas plus sur ce sujet que sur d’autres.
Sinon, c’est encore une nouveauté que vous apportez à la discussion, qui n’a encore rien à voir avec l’objet de votre propos initial, que cette histoire de « fédérer autour d’elle et de ses nouveaux principes ». Encore une fois, vous aviez parlé de penser la pérennité de la République, notamment dans le contexte d’une hostilité européenne. La réponse à cela est clair : oui, cette pérennité a été pensée, oui, la France disposait d’interlocuteurs étrangers en Europe disposés à reconnaître la légitimité du gouvernement révolutionnaire puis de la République, et quand intervint le 10 thermidor an II, de premiers contacts en ce sens avaient déjà eu lieu.
Et sinon, je ne vois pas au juste ce que vient faire ici votre considération finale, une fois de plus totalement hors-sujet, sur le caractère soit-disant « nécessaire » du fait que la Révolution devait « tourner à l’effusion de sang », quoi que veuille dire ce propos.