Cela fait un joli paquet d’années (c’est d’ailleurs fort bien documenté) que la croissance économique réelle en europe comme aux USA tend vers des chiffres de plus en plus proches de zéro. Par dénis et refus des conséquences d’une croissance durable aussi faible on a banalisé et facilité l’endettement massif des particuliers comme des Etats en se leurrant que demain il ferait meilleur temps (tout en sachant que probablement pas...). Viens le moment où on a du mal à se raconter encore de jolis histoires et ça pique.
Mais ni l’austérité pour se désendetter (l’europe) ni la fuite en avant pour éviter le grippage de l’économie (les USA) ne sont des solutions, on le verra bien, suffit d’attendre...
L’avantage des USA, c’est que le jour où ils décident d’être insolvables et de s’asseoir sur une large partie de cette montagnes de dettes, personne ne viendra récupérer son argent en tapant du poing sur la table. En attendant ils auront échappés à une récession destructrice. Nous non.
L’ironie serait que via la presse à billets ils rachètent en monnaie de singe et pour une bouchée de pain les entreprises européennes qu’on aura envoyé dans les décors d’une crise amplifiée par cette politique.
Le monde occidental s’est tiré une balle dans le pied et son déclin historiquement datera de cette époque. R.I.P.