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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur La Ruine de la Science Moderne (3) : God Save Darwin


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 20 août 2014 15:48

Article qui met les bonnes questions là où ça ne passe pas.

Probablement, la génétique en est à son premier obstacle épistémologique, celui de newton par exemple.

Comme pour la physique relativiste, ou quantique, un second obstacle épistémologique est à franchir, celui de l’incertitude, de la géométrie non euclidienne,etc.

[Voir ici la notion géniale de Bachelard]

Il apparaît que des avancées, qui font passer du gêne au génome, font apparaître une évolution dans la vie même des individus d’une part (les gênes d’un individu donné évoluent avec le temps) et que d’autre part les mutations ne sont pas toutes possibles, qu’à un niveau de développement, seules certaines sont possibles, car la structure est prépondérante à l’événement de mutation. Par exemple, tous les mammifères ont la même structure, globale ;

La néo-génétique doit s’affiner entre le hasard des mutations et des règles, encore inconnues, qui régissent l’ensemble du génome. A ce stade une certaine influence du milieu, non pas directe comme chez Lyssenko, ce qui était un canular, mais circonstanciées, pourrait intervenir. Ce qui est le tabou majeur des darwinistes, peut-être suite à Lyssenko et son naufrage intellectuel d’ailleurs. [Voir ici par exemple.]

Cette « incomplétude » de la génétique niée par les écoles bornées est d’ailleurs à mon sens un argument contre les OGM, puisque l’ingénierie à partir de la génétique joue sur des mécanismes que nous ne connaissons pas, sans parler d’avoir une idée même de la maîtriser.

Nous pensons dominer la nature, en fait nous ne faisons qu’essayer de la comprendre pour ensuite l’imiter avec nos bricolages techno-scientifiques qui peuvent, par ignorance, voire impéritie (non ignore le fait même qu’une connaissance nous échappe), nous amener à des catastrophes.

Ce qui est grave dans cette histoire n’est pas tant le fait de se planter, ou de croire avoir résolu une énigme sans la trouver réellement, mais que ces erreurs nous amènent à croire maîtriser ce qui ne l’est pas. Et ceci avec l’arrogance du gros bêta qui se croit un grand alpha.


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