Bonsoir cher Monsieur Souloumiac,
Je regarde l’émission Thema de Arte sur le pillage des statuts de l’art Khmer.
Le documentaire en est où les ventes de statuts sont toutes restitués au Cambodge, avant même le procès !
Et pourquoi ? D’une part parce que les généreux donateurs ont profité de la donation pour gagner l’argent à donner au fonctionnement de l’état et d’autre part parce que la propriété !
Ils ont réfléchis ces chères têtes d’oeufs, et ont bien compris qu’ils touchaient là à la propriété de l’oeuvre au moment de l’exportation. Surtout que les oeuvres en questions ont été abimés et beaucoup détruites.
Ici, nous sommes bien face à la propriété, celle collective d’une culture d’un peuple. Elle est intérieure à ce peuple, sa culture. C’est une propriété intangible !
Le documentaire montre le pillage en Afghanistan, mais celui ci est motivé par le désespoir de ces gens là. En cause, la guerre.
Le marché de l’art pillé représente entre 6 et 7 milliards d’euros par an.
Il y a maintenant un documentaire sur l’accélération ultime de la bourse qui est en contradiction avec la nécessité de ralentir le rythme de l’économie et de la baser sur la qualité et la relation dans l’échange.
Bref, ce reportage va dans le sens que je vous disais dans le précédent commentaire, les gens pensent l’échange en terme de responsabilité individuelle et collective et non en tant que propriété et profit monétaire.
La responsabilité se partage, la propriété se dispute. Et contre cette inertie, vous ne pouvez rien, absolument rien pour l’inverser !
Autrement dit, il vous faut choisir ce qui est le plus important pour vous et ceux que vous aimez.
Cela vaut pour tout le monde, car la responsabilité implique, concerne tous le monde. La propriété contraint les uns par les autres.
Tiens pour terminer, ils décrivent une volonté de mode de vie où le bal semble répondre !!!