2. Il me semble que le débat est pollué par des aspects ’politiques’ : un
vrai libéralisme permettrait à l’inventeur d’avoir accès aux moyens
financiers qui lui permettraient de protéger son invention. (nous ne
bénéficions pas en France de ce vrai libéralisme, un des aspects évident
est que les banques ne prêtent pas, ne prennent pas de risque, et tout
est fait en France pour le salarié, rien pour l’authentique créateur de
richesses)
Voir par exemple les moyens importants qui irriguent la Californie, et les Etats Unis en général, au niveau du capital risque (ordre de grandeur : 100 aux US, 10 au Royaume Uni, 1 en France...) ce qui permet aux petites entreprises comme Apple, Sun, HP, Google, Amazon, etc. de se développer et de devenir très grandes.
Et le fait que ces entreprises devenues grandes prospèrent n’empêche pas les nouvelles entreprises, très petites, de prospérer à leur tour et de se développer, souvent d’ailleurs dans le sillage de ces plus grandes entreprises.
Donc le fait que vous écriviez votre article en France, où nous avons une économie complètement ’à l’ouest’, qui ne permet justement pas de développer des entreprises, ne donne pas les meilleures conditions pour que votre article soit pertinent dans un vrai contexte (’normal’). Les différents biais qui résultent de votre vision trop française empêchent à votre article d’être vraiment pertinent, et c’est vraiment dommage.
Car je suis bien d’accord avec vous, l’immatériel est source de richesses incomparables, et la France passe complètement à côté !