« Certes, il aurait pu y avoir une solution alternative à la dissolution pour Hollande : appeler Aubry à Matignon pour appliquer une politique conforme aux engagements de campagne. »
Et encore un qui n’a pas compris que lorsqu’on est européiste au sein d’un gouvernement européiste, on applique la feuille de route établie par Bruxelles - avec ou sans vaines gesticulations. Juncker a répondu par avance à ceux qui auraient des véllèités d’indépendance. C’était dans le « Spiegel » du 11 mars 2013 :
Je vais faire une déclaration audacieuse : Il ne faut
pas poursuivre les politiques
erronées juste parce qu’on a peur
de ne pas être réélu. Ceux qui ont l’intention de gouverner doivent assumer la responsabilité
pour leur pays et pour l’Europe dans son ensemble. Cela signifie que,
le cas échéant, qu’ils doivent poursuivre
les politiques adéquates, même si
de nombreux électeurs pensent qu’elles sont
mauvaises.
Alors, continuez de faire semblant de croire que la France jouit de toute sa souveraineté et spéculez sur ce qu’elle doit faire et ne pas faire. Mais s’il vous reste un peu de temps mignon, gardez un oeil sur Renzi qui a entamé un bras de fer... verbal, avec Katainen, le préposé au contrôle de la rigueur et de l’effectivité des réformes, avec la Merkel et au-delà avec la commission. Il répète tellement, jour après jour, « Les diktats, ça suffit, c’est nous qui décidons ! » que tout le monde finit par comprendre qu’il s’agit d’un rituel incantatoire.
Devinez qui va gagner ?