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Commentaire de Hervé Hum

sur Adieu Einstein et Newton, place à la cosmonadologie quantique. Un livre à éditer


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Hervé Hum Hervé Hum 24 septembre 2014 14:27

@ Norbert,

Hélas, nul n’échappe aux aberrations du cerveau.

C« ’est vrai, Einstein avait supprimé l’idée de l’éther, mais vers la fin de sa vie il paraît qu’il s’en était repentit.

Sinon, effectivement, à quoi bon s’interroger sur une substance dont on ne peut pas rendre compte.

En fait, l’unique intérêt de parler d’éther plutôt que de vide réside dans le fait de dire que le vide n’est pas rien , mais est tout l’espace de l’Univers et au delà (ici, nous sommes confronté à une aberration classique du cerveau, celle de se dire qu’il y a toujours plus grand que grand et toujours plus petit que petit !)

C’est à dire, que le vide exprime une valeur fondamentale absolu depuis laquelle tout s’anime, mais qu’il est impossible à réduire ou diviser de quelque manière que ce soit (en opposition à notre volonté de compartimenter, réduire, délimiter).

Je pense que c’est la raison pour laquelle Einstein est revenu à nommer le vide par l’éther, seulement pour lui donner une valeur propre, unique et absolu.

De fait, la dialectique philosophie ou métaphysique conduit à penser que le vide ou éther, exprime l’espace comme une valeur indivisible. Ce n’est pas l’espace qui se divise, mais ce que nous nommons le temps. C’est ici que le processus itératif intervient, mais c’est une autre histoire !
Donc, oui, on peut ignorer l’éther pour ne garder que le vide, l’inconvénient est que dans notre imaginaire, notre construction mentale de l’Univers, le vide n’interagit pas avec la matière, alors que notre représentation de l’éther si. L’éther, donne une consistance au vide pour lequel nous ne pouvons que constater les effets et dont la cause n’est autre que les effets constatés. Autrement dit, nous nous trouvons face à un mur qui renvoi systématiquement vers soi même, au sens que nous donnons à la vie, bref, au temps.

Conclusion, nous nous trouvons bien face à une aberration du cerveau humain qui s’interrogeant sur la cause de sa propre existence ne fait que la nier, donc, de plonger dans le néant de sa propre existence.

Comme disait Desproges, »étonnant non !!!"


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