Nous avons notre « Fuhrer » (le « marché ») dont les volontés non négociables sont parfaitement acceptées et codifiés pour la conduite des peuples de la planète entière (on ne parle plus d’un Etat ou deux) à travers l’OMC, la banque mondiale, le FMI, les traités européens et internationaux.
Il ne peut être subordonné à rien, ce qui le qualifie dans un rôle de parfait dictateur.
Nous avons dans toutes les « grandes démocraties » le Parti Unique (ou d’accord on vous en a mis deux (clônes) pour vous donner l’illusion du choix et de l’alternance, mais ne regardez surtout pas leurs actes concrets sur plusieurs décennies).
Le choix de toute aventure locale innovante en matière sociale est concrètement mis à mort par le pouvoir de chantage mortel que font peser la création monétaire et financière par des entreprises privées (elles sont « intouchables » au sens ou leur faire assumer leurs erreurs entrainerait pour les Etats des conséquences incommensurables) et la course à la productivité qui musèle (via libre circulation des flux financiers) toute vélléité de rebellion de la classe « salariée » via la course au « moins-disant social » à laquelle sont contraints les Etats.
On a augmenté la charge financière sur les Etats, on a tout fait pour diminuer leurs revenus. Il reste à achever la bête (une certaine idée du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes) et nous saurons alors ce que le désintérêt collectif pour le collectif à réussis à produire.
Des images de « Planète interdite » me viennent en mémoire. Le monstre, nous l’avons créé, en lui donnant la puissance de nous détruire.
Il le fait donc. Il ne peut faire rien d’autre...