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Commentaire de njama

sur « Mon Holocauste » - Encouragement au révisionnisme ?


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njama njama 20 octobre 2014 23:17

le roman de Tova Reich est « hilarant » si j’en crois http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20141017.OBS2471/tova-reich-publie-mon-holocauste-y-a-t-il-un-shoah-business.html

vite je file demain le commander chez mon libraire pour me payer une tranche de rire.
.
blague mise à part, en faisant abstraction du contexte juif / schoah et patin-couffin qui heurtera bien sûr légitimement quelques sensibilités (et susceptibilités) , est-ce que ce genre de dérive caricaturée par l’auteure ne se retrouve pas dans d’autres structures associatives, ou politiques ?
pour exemple :

LE SCANDALE DE L’ARC

L’ESCROC QUI NOUS VOULAIT DU BIEN

Des villas, des voyages, des rémunérations occultes pour lui-même ou ses maîtresses. Et aussi des fleurs, du champagne, des domestiques, une piscine... Avec l’argent du cancer, Jacques Crozemarie, président fondateur de l’ARC (association pour la recherche sur le cancer, reconnue d’utilité publique) menait grand train. Comme tous les escrocs, il savait offrir au public une image lisse et digne de « professeur ». En réalité, il n’avait jamais été médecin, mais ingénieur en électricité.

Pendant trente ans, entre 1965 et 1995, il s’invite deux fois par an dans les foyers français à l’heure du dîner, via la télévision. Là, communicant sur l’ombre du cancer et une rédemption possible par un acte généreux, il fustige les égoïstes et les bien portants qui ne donnent pas à l’ARC… Et ça marche. Dans les meilleures années l’association aura récolté jusqu’à 90 millions d’euros. Les donateurs étaient contents. Les chercheurs aussi. L’Etat, qui avait reconnu l’association comme étant d’utilité publique en 1986, se frottait les mains. L’ARC se chargeait de financer la recherche, et c’était toujours ça de gagné sur un budget toujours rétréci.

Quant à Jacques Crozemarie et ses amis Michel Simon et Pascal Sarda, ils étaient enchantés. Ils le pouvaient. En cinq ans, ils avaient détourné plus de 45 millions d’euros ; 20% seulement des sommes récoltées allaient à la Recherche contre le cancer.

http://www.lageneraledeproduction.com/index.php?id=62&option=com_content



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