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Accueil du site > Tribune Libre > « Mon Holocauste » - Encouragement au révisionnisme ?

« Mon Holocauste » - Encouragement au révisionnisme ?

Si Tova Reich n'était pas une écrivaine juive hantée par la déportation de sa famille, elle serait probablement soupçonnée d'antisémitisme déguisé. De plus, les observateurs pourront s'étonner de la parution tardive en France de son livre intitulé, "Mon Holocauste". Pourquoi ce décalage de 7 ans entre sa parution aux États-Unis et sa distribution seulement maintenant dans l'hexagone. La fiction satirique qui décrit une commercialisation de la Shoah, avait été diversement appréciée lors de sa sortie. Une oeuvre qui serait dérangeante et encouragerait le négationnisme selon la critique du "New York Times", mais plutôt salutaire, voire nécessaire, d'après Cynthia Ozick et Finkielkraut. 

Image - John Hersey

Le livre de Tova Reich conte l'histoire de la famille Messer qui fait de la Shoah un commerce juteux avec son entreprise, "Holocaust Connection Inc". Maurice, le père, est aussi le président du musée du mémorial de l'Holocauste des Etat-Unis. Des visites organisées du camp de Auschwitz font tourner rondement l'affaire, surtout que pour quelques milliers de dollars en plus, le visiteur pourra faire de l'Holocauste sa cause et voir par exemple son nom gravé sur une réplique d'un wagon de déportés exposé au musée américain. 

Or il se trouve que Mme Reich est aussi la femme de l'ancien et vrai président du musée de l'Holocauste. Ce qui amène le New York Times à en déduire que mobile de l'écriture de cet ouvrage, n'est autre qu'un sombre règlement de compte. Le célèbre journal étatsunien évoque également le danger du révisionnisme, car écrivait-il :

"A une époque où des crétins et les fanatiques disent l'Holocauste n'a jamais eu lieu, ou que ce n'était pas un gros problème si c'était le cas, l'entreprise de faire connaître et d'exploiter l'assassinat en masse des juifs d'Europe à des fins politiques, financier ou institutionnel est quelque chose que les Juifs préfèrent ne pas discuter, sauf chez nous. Reich a pris ce tabou et construit un roman entier - méchamment intelligent et choquant, insipide et ennuyeux..."

Un passage de l'ouvrage est particulièrement révélateur du message délivré par l'auteur. Il invite à la réflexion sur ce besoin obsessionnel qui consiste à désigner la Shoah comme le crime absolu, le génocide par excellence, comme s'il pouvait ou devait exister un classement dans l'odieux.

La scène se passe au musée de l'Holocaute ; un groupe de manifestants qui se fait appeller "Holocauste Unis", occupe ce lieu chargé d'histoire pour revendiquer l'égalité entre tous les génocides.

Dans ce court extrait la provocation et la dérision sont bien sûr poussées à l'extrême jusqu'à l'absurde, voire au blasphème. 

" Souvenez-vous, en matière d'Holocauste, un rat de laboratoire est l'égal d'un poulet gavé qui est l'égal d'une baleine en voie d'extinction qui est l'égale de votre grand-mère". 

Par contre, Cynthia Ozick, particulièrement connue pour sa littérature juive elle-même d'une famille d'émigrants russes réfugiés aux Etat-Unis pour fuir les pogroms, se dit très enthousiasmée par la lecture du livre.

"J'ai découvert avec un ébahissement croissant les mots stupéfiants employés par Tova Reich dans mon Holocauste. C'est un roman devant lequel on devrait tous se mettre à genoux".

Quant à Finkielkraut, il déclare au sujet de la récupération possible des négationnistes :

"Les faurissoniens boute-en-train chercheront-ils à récupérer Mon Holocauste ? Peu importe. Il faut leur rendre la monnaie de leur pièce : faire comme s'ils n'existaient pas... c'est la diaspora de lecteurs intelligents auxquels ce livre fera du bien."

Pour le philosophe, le Crif est-il un lecteur intelligent. En tout cas pour l'instant pas de réaction sur son site dans la rubrique "A lire, à voir, à écouter", sur "Mon Holocauste". Ont-ils entendu la parole du rabbin de la Synagogue nationale de Washington, Shmuel Herzfeld, lorsqu'il disait :

"Regardons comment notre communauté commémore la Shoah. Il y a souvent un orateur distingué et un endroit prestigieux, et beaucoup de pompe et de cérémonie. Mais est-ce commémorer les victimes ou est-ce servir ses propres intérêts ?".

Sources, Le Nouvel Obs et Les Inrocks


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28 réactions à cet article    


  • howahkan Hotah 20 octobre 2014 15:57

    personnellement j’en ai ras les plumes de tout cela.....jusqu’à en vomir..

    ma grand tante décédée au ravier de Auschwitz et est morte de maladie dans les bras d’une amie ,elle avait 18 ans,était Bretonne,.... c’était un être humain.........

    il y a eu 60 millions de morts voir plus en deux guerres.....pour le pognon, pour le business, pour la competition, pour le pouvoir....or ces ingrédients sont toujours là et chacun essaye d’en croquer un maximum....

    or ces mêmes cause produisent le pire depuis 5000 ans voir plus....mais rien a faire on reste compétitif et tout le reste,alors ce pire est de notre faute intégrale a tous...

    ---------------------------------------------

    Marie-Louise M- 31825

    Marie-Louise M, dite « Lisette » est née le 27 juillet 1925 à Port-Louis, Morbihan, deuxième d’une famille nombreuse vivant de la mer : le père travaille à l’arsenal et la mère est marchande de poisson

    Lisette est manutentionnaire dans une conserverie.

    Une résistance spontanée en lien avec les filières d’évasion

    La jeunesse de Port-Louis est largement contre l’occupation allemande et, sans être affiliés à un réseau, Lisette et ses amis donnent à des résistants tout le soutien qu’ils peuvent, font le guet, renseignent, surveillent les allées et venues des voitures marquées VW, aident des jeunes gens à fuir en zone sud pour s’engager dans la marine française.

    Lisette, un jour, va porter des fleurs à l’endroit où est tombé un avion anglais, en traversant tout le pays ; son bouquet dans les bras et en disant haut où elle va.

    L’arrestation

    Le 8 décembre 1942, elle est convoquée à la Kommandatur, elle s’y rend avec un camarade, ni l’un ni l’autre n’en sortent.

    Après quelques jours à la prison de Vannes, Lisette a été envoyée à Romainville où elle est restée Jusqu’au départ.

    Auschwitz N° 31525.

    Elle est morte au revier de Birkenau en mars 1943. Elle n’avalt pas dix-huit ans. Marcelle M, de Besançon (rescapée), était près d’elle.

    Ses parents ont appris sa mort après la guerre.

    Source :

    « Le convoi du 24 janvier » de Charlotte Delbo, Les Éditions de Minuit, 1965 (réédition 1998), pages 209-210.


    • Xenozoid 20 octobre 2014 17:04

      Gruni ,C’est quoi ton message ?


      • gruni gruni 20 octobre 2014 17:35

        Tova Reich a un message, le mien n’a que peu d’importance. Son message est clair, assez de victimisation, qui ne fait qu’aggraver le rejet de la communauté juive. En parler, l’expliquer, pour ne jamais oublier un odieux génocide parmi d’autres.


      • Xenozoid 20 octobre 2014 18:44

        mais gruni, tout le monde dit que l’autre a tord ?c’est quoi le message ?


      • gruni gruni 20 octobre 2014 19:08

        Ce n’est pas parce que « tout le monde dit » que l’autre à tort que la majorité a raison. C’est peut-être ça le message.


      • Xenozoid 20 octobre 2014 20:44

        bon ok, a quoi bon alors ?


      • Hermes Hermes 20 octobre 2014 17:21

        Bonjour Otah,

        Le problème ce sont les gens éduqués avec comme crédo :

         « La fin justifie les moyens »,

        Mais l’argent et le pouvoir sont à la fois le moyen et la fin, car il n’y a rien qui puisse justifier la supériorité d’un homme sur un autre, et cela finit par autoriser toutes les ignominies.

        La vie de ceux là est en réalité un cauchemar, puisqu’ils ne se réjouissent que de l’exploitation ou de l’écrasement d’autres êtres humains, et qu’il sont dans l’angoisse d’être dépossédés de leur totale illusion (qu’ils matérialisent* souvent le plus possible) et d’être projeté dans le néant sidéral.

        Or c’est bien là et nulle part ailleurs que les conduisent leurs actions.

        Tova Reich a juste le mérite de mettre en lumière une des facettes du cauchemar. Le rire libère.

        Toutefois il n’y a pas de communauté ou de population d’êtres humains qui ne soit vaccinée de cette maladie. Ce n’est pas une question juive ! Il n’y a pas de monopole. smiley

        Bonne soirée.

        * : biens fortunes, pouvoir militaire, théories, religions, opinion spolitiques,etc etc.


        • njama njama 20 octobre 2014 17:27


          VIVE LE RÉVISIONNISME ! nous sommes tous des révisionnistes

          Le révisionnisme ne concerne pas que l’histoire.

          Le révisionnisme est consubstantiel à l’émergence de toutes connaissances. Dès qu’un élément nouveau surgit, une nouvelle donnée en science, un fait nouveau dans un procès, un fait historique, ... nous ne pouvons nous empêcher de l’intégrer dans nos hypothèses, dans l’enquête, dans le déroulement de la justice, ou du récit.

          A moins de naviguer dans un océan de certitudes, ou de croire détenir la Vérité, le révisionnisme est une attitude naturelle de l’esprit. Notre esprit est révisionniste par nature, depuis l’enfance, et tout le temps. Suivant une alchimie « quantique » de la pensée dont nous ignorons en grande partie le fonctionnement, il intègre et ordonne chaque donnée nouvelle avec tous les éléments dont il disposait déjà. Sans ce processus, nous serions incapables d’avoir une représentation du monde. Le révisionnisme est consubstantiel à l’esprit humain.

          Ceux qui s’attaquent au « révisionnisme » ne sont simplement que ceux qui se barricadent dans leur représentation du monde, la prenant pour un univers fini ; que ceux cramponnés, à leurs traditions et dogmes dont ils refusent toute critique, ou aux idées qui les rassurent ... Il faut sortir le révisionnisme de l’ornière péjorative dans laquelle certains esprits l’ont jeté sans vergogne pour habiller leur sionisme de mauvais aloi en l’assimilant au négationnisme.


          • ZEN ZEN 20 octobre 2014 18:13

            J’ai commencé la lecture de T.Reich
            Elle rejoint objectivement, sur un mode fictif et ironico-critique, les critiques de N. Finkelstein d’un côté et l’instrumentalisation de la Shoah d’une certaine propagande israëlienne.
            Elle, comme Finkelstein, ont perdu des êtres chers dans les Vernichtungslager.


            • gruni gruni 20 octobre 2014 18:22

              Bonne idée la lecture de T.Reich, je pense le lire aussi.


            • njama njama 20 octobre 2014 21:34

              Excellent ZEN
              Finkelstein j’allais en parler ... puisque quand on l’a lu, le rapprochement avec le roman de Tova Reich n’a rien de très étonnant puisqu’il s’inscrit dans la même veine. Presque à croire qu’elle s’en serait inspiré ...

              L’industrie de la Schoah
              Réflexions sur l’exploitation de la souffrance des Juifs
              .
              Comme Finkelstein, j’ai dit moi-même que dans cette campagne [contre les banques suisses], les méthodes du Congrès Juif mondial et des organisations qui le soutiennent sont détestables. (...) Quand il s’agit de la vérité, on doit parler ouvertement, même si les conséquences sont désagréables." Raoul Hilberg, entretien à la radio suisse (SBC-SSR), 31 août 2000

              "Comment Finkelstein, répond-il à l’accusation de travailler pour les antisémites ? -Je pense le contraire : à mon avis c’est l’industrie de l’Holocauste qui est la grande pourvoyeuse de l’antisémitisme, par l’extorsion féroce qu’elle mène et par sa manière de falsifier l’Histoire." Jewish Chronicle, juillet 2000

              "Finkelstein met en lumière des questions essentielles dont beaucoup de Juifs de la jeune génération ont cherché à débattre calmement. Mais leurs voix ont été étouffées par l’establishment, particulièrement aux États-Unis." Evening Standard, 11 juillet 2000

              « Quand il analyse comment »l’Holocauste" a été exploité pour promouvoir des intérêts politiques, Finkelstein touche juste. Il montre comment les démagogues de l’Holocauste font le lien entre « l’unicité » de l’événement et le caractère « élu » du peuple juif, et utilisent les deux pour justifier la politique israélienne." The Nation, 13 novembre 2000

              Norman Finkelstein a passé sa thèse de doctorat à Princeton sur la théorie du sionisme. Il est l’auteur de Image and Reality of the Israel-Palestine Conflict, The Rise and Fall of Palestine et A Nation on Trial, traduit en français en 1999 (L’Allemagne en procès, La Thèse de Goldhagen et La vérité historique). Il enseigne la théorie de la politique à la City University de New York.

              Postface par Rony Brauman.

              http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-industrie-de-l-Holocauste-7920.html

              Du devoir de mémoire au Shoah business

              http://www.liberation.fr/livres/2001/02/15/du-devoir-de-memoire-au-shoah-business_354804


            • lsga lsga 20 octobre 2014 18:16

              C’est une juive antisémite, au même titre que Zemmour, Rayski et Finkelkraut. Une Kappo. 


              • Jelena XCII 20 octobre 2014 19:12

                What is the Shoah business ? C’est Sarkozy qui en parle le mieux.


                • lsga lsga 20 octobre 2014 19:14

                  et l’anti-shoah business ? visiblement, en ce moment, ça fait recette...


                • njama njama 20 octobre 2014 21:40

                  excellent Jelena ...
                  les images valent souvent mieux que de longs discours
                  surtout que cet hystérique essaie de revenir sur le devant de la scène politique


                • Nevenoe Nevenoe 20 octobre 2014 19:31

                  Nos adversaires nous narguent en disant que nous nous entendons à transformer la douleur en argent : les sots ! C’est là le meilleur éloge de notre magistère.
                  .../...

                  De tout ce que tu viens de lire, tu pourras déduire que le mensonge est un péché pour les autres, et pour nous une vertu. Le mensonge ne fait qu’un avec notre métier : il convient que nous mentions par la parole, par les yeux, par le sourire, par l’habit. Non pas seulement pour tromper les patients, tu le sais, notre propos est plus élevé, et le mensonge, et non le tour de poignet, fait notre véritable force. Avec le mensonge, patiemment appris et pieusement exercé, si Dieu nous assiste, nous arriverons à dominer ce pays et peut-être le monde : mais cela ne pourra se faire qu’à la condition d’avoir su mentir mieux et plus longtemps que nos adversaires. Je ne le verrai pas, mais toi tu le verras : ce sera un nouvel âge d’or. Il nous suffira, pour gouverner l’État et administrer la chose publique, de prodiguer les pieux mensonges que nous aurons su, entre-temps, porter à leur perfection. Si nous nous révélons capables de cela, l’empire des arracheurs de dents s’étendra de l’Orient à l’Occident jusqu’aux îles les plus lointaines, et n’aura pas de fin.

                  Primo Levi dans Lilith.


                  • lsga lsga 20 octobre 2014 19:33

                    ce qui est censé être la preuve incontestable d’un complot juif ?


                  • Le Corbeau Magnifique Le Corbeau Magnifique 20 octobre 2014 22:27

                    On va nous lâcher avec ça ?


                    • lsga lsga 20 octobre 2014 23:04

                      disons plutôt que je maitrise les théories révolutionnaires, alors que vous êtes gavés à la propagande réactionnaire.


                    • Bastienou Carcajou 21 octobre 2014 11:34

                      Vous êtes trop abrupt dans vos jugements et vos commentaires sont truffés d’erreurs, toujours dans le même sens. La position de Zola sur la Commune, par exemple.

                      Vous semblez n’avoir lu et lire encore que ce qui va dans votre sens. Votre culture est hémiplégique, pour paraphraser Aron.

                      Je lis vos productions avec intérêt mais je regrette que vous ne soyez pas plus nuancé. Tout ce qui est excessif est insignifiant.

                      Cordialement


                    • lsga lsga 21 octobre 2014 14:09

                      vous êtes des négationnistes, vous passez votre temps à travestir l’Histoire, car l’Histoire vous donne tord sur toute la ligne. 


                    • Bastienou Carcajou 22 octobre 2014 23:48

                      Réponse un peu tardive, désolé.

                      Je ne suis absolument pas négationniste. Voilà encore un de vos jugements abrupts.

                      Je ne suis ni antisémite, ni raciste au sens où je ne considère pas qu’il existe des races inférieures. Je crois cependant que les civilisations ont évolué à des rythmes différents d’où les écarts technologiques. J’ai longuement parcouru l’Afrique francophone une quinzaine d’années après la décolonisation et je me suis forgé une opinion personnelle des effets de la colonisation. Je reconnais le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et je me suis efforcé tout au long de mes séjours à l’étranger de respecter et de mieux connaitre les cultures que j’ai eu l’occasion de côtoyer en fréquentant le peuple.

                      Largement autodidacte, je me suis forgé une culture en lisant tout ce qui me tombait sous les yeux. Je n’ai pas de prétention intellectuelle, mais j’ai peaufiné mes idées en associant mes connaissances livresques et mon expérience personnelle qui m’a permis de vivre des moments extraordinaires. 

                      Je ne me laisse donc impressionner ni par une culture par trop salonnarde, ni par les propos péremptoires. J’aime le débat lorsqu’il constitue un échange d’opinions et je déteste l’injure surtout lorsque celui qui la pratique est tranquillement à l’abri derrière son clavier.

                      Cordialement.


                    • njama njama 20 octobre 2014 23:17

                      le roman de Tova Reich est « hilarant » si j’en crois http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20141017.OBS2471/tova-reich-publie-mon-holocauste-y-a-t-il-un-shoah-business.html

                      vite je file demain le commander chez mon libraire pour me payer une tranche de rire.
                      .
                      blague mise à part, en faisant abstraction du contexte juif / schoah et patin-couffin qui heurtera bien sûr légitimement quelques sensibilités (et susceptibilités) , est-ce que ce genre de dérive caricaturée par l’auteure ne se retrouve pas dans d’autres structures associatives, ou politiques ?
                      pour exemple :

                      LE SCANDALE DE L’ARC

                      L’ESCROC QUI NOUS VOULAIT DU BIEN

                      Des villas, des voyages, des rémunérations occultes pour lui-même ou ses maîtresses. Et aussi des fleurs, du champagne, des domestiques, une piscine... Avec l’argent du cancer, Jacques Crozemarie, président fondateur de l’ARC (association pour la recherche sur le cancer, reconnue d’utilité publique) menait grand train. Comme tous les escrocs, il savait offrir au public une image lisse et digne de « professeur ». En réalité, il n’avait jamais été médecin, mais ingénieur en électricité.

                      Pendant trente ans, entre 1965 et 1995, il s’invite deux fois par an dans les foyers français à l’heure du dîner, via la télévision. Là, communicant sur l’ombre du cancer et une rédemption possible par un acte généreux, il fustige les égoïstes et les bien portants qui ne donnent pas à l’ARC… Et ça marche. Dans les meilleures années l’association aura récolté jusqu’à 90 millions d’euros. Les donateurs étaient contents. Les chercheurs aussi. L’Etat, qui avait reconnu l’association comme étant d’utilité publique en 1986, se frottait les mains. L’ARC se chargeait de financer la recherche, et c’était toujours ça de gagné sur un budget toujours rétréci.

                      Quant à Jacques Crozemarie et ses amis Michel Simon et Pascal Sarda, ils étaient enchantés. Ils le pouvaient. En cinq ans, ils avaient détourné plus de 45 millions d’euros ; 20% seulement des sommes récoltées allaient à la Recherche contre le cancer.

                      http://www.lageneraledeproduction.com/index.php?id=62&option=com_content



                      • Ruut Ruut 21 octobre 2014 10:00

                        Tous les génocides sont odieux.

                        Que dire des Génocidaires du Génocide vendéen qui furent instaurés par la République de France pour massacrer sans discernement homme, femme, et enfants, leur Frères, d’après notre constitution (Fraternité)...

                        Est ce des fait digne ?
                        source :
                        http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Vend%C3%A9e
                        Une tannerie de peau humaine est établie, 32 personnes sont écorchées pour faire des culottes de cavalerie116

                        dans le Maine-et-Loire, ce sont 11 000 à 15 000 personnes, hommes, femmes et enfants, qui sont emprisonnées, parmi celles-ci 6 500 à 7 000 sont fusillées ou guillotinées, 2 000 à 2 200 meurent dans les prisons

                        Un dernier délai est accordé à Turreau qui précise ses objectifs ; « il faut exterminer tous les hommes qui ont pris les armes, et frapper avec eux leurs pères, leurs femmes, leurs sœurs et leurs enfants. La Vendée doit n’être qu’un grand cimetière national

                        Au cours de cette période, 20 000 à 50 000 civils vendéens ont été massacrés par les colonnes infernales

                        En 1796, le général Hoche, évalue les conséquences humaines de cette guerre à 380 000 morts pour l’ensemble de l’Ouest (chouannerie et guerre de Vendée)189. Dans une lettre au ministre de l’Intérieur du 2 février 1796, il estime que « six cent mille Français ont péri dans la Vendée »190

                        Source :
                        http://fr.wikipedia.org/wiki/Colonnes_infernales
                        À Paris, alors que la République subit les offensives des armées de la Première Coalition, les révolutionnaires sont excédés par ce « coup de poignard dans le dos ». Le 26 juillet 1793, à la Convention nationale, Barère réclame la destruction de la Vendée et l’extermination des insurgésNote 1,3,4.

                        Le 1er août, la Convention nationale décrète l’anéantissement de la Vendée :

                        « Article 6 : Il sera envoyé en Vendée des matières combustibles de toutes sortes pour incendier les bois, les taillis et les genêts.
                        Article 7 : Les forêts seront abattues, les repaires des rebelles seront détruits, les récoltes seront coupées par les compagnies d’ouvriers, pour être portées sur les derrières de l’armée, et les bestiaux seront saisis.


                        • Depositaire 21 octobre 2014 11:47

                          C’est vrai que cette histoire que l’on nous rabâche depuis des années commence à être vraiment pesante ! A croire que seuls les juifs ont souffert.

                          Ceci dit, il conviendrait peut-être regarder les choses d’un peu plus près. Il y a quand même bien des questions sur cet événement qui se posent très sérieusement et qui, à ce jour, n’ont jamais eu de réponse officielle. Citons-en quelques unes.

                          Tout d’abord, officiellement on nous dit qu’il y a eu six millions de juifs gazés et les corps incinérés durant la dernière guerre mondiale à Auschwitz. Mais d’où provient ce chiffre ? D’une enquête minutieuse et exhaustive ? Mais pour mener une telle enquête, il aurait fallu la mener à travers toute l’Europe et compte tenu des moyens de l’époque, (l’informatique n’existait pas), elle aurait du prendre plusieurs années, surtout que l’Europe était dévastée par les effets de cette guerre et qu’assurément, les peuples étaient bien plus préoccupés pour survivre et reconstruire que d’enquêter sur le nombre de juifs disparus. De plus, même si on avait une bonne statistique des disparus, cela ne voulait pas pour autant dire qu’ils avaient été déportés à Auschwitz. On savait qu’ils avaient été fait prisonniers par les allemands, sans plus.

                          Mais chose curieuse, il se trouve que ce chiffre correspond très précisément à celui d’une déclaration faite autour de1910 par le représnetant de la communauté juive de France qui, face aux persécutions auxquelles ils étaient confrontés, a alerté les autorités en disant que si ça continuait il y aurait bientôt six millions de juifs tués en Europe. (Ce chiffre correspondait à peu près à la population juive d’Europe à l’époque). c’est quand même curieux cette coïncidence...

                          Par ailleurs, comment peut-on appeler « chambres à gaz » un local qui fermait avec une simple porte en bois, sans isolation particulière, avec une vitre ? Et comment les militaires allemands, aussitôt les gens morts, entraient tranquillement dans le local pour enlever les corps et les amener aux fours crématoires, sans précautions particulières ? C’est, en tout cas, ce que raconte l’histoire officielle. De plus cette crémation devait engendrer en permanence une épaisse fumée noire très visible, alors comment se fait-il que sur les photos aériennes de l’aviation alliée qui survolait régulièrement ce camp, cette fumée n’apparait nulle part ?

                          Pourquoi le tribunal de Nuremberg at-il décrété dans ses conclusions que même si une enquête, des témoignages ou des documents ultérieurs venaient à prouver que des erreurs aient été commises qui pouvaient remettre en question ce jugement, ou à tout le moins à le faire rejuger, ils ne seraient pas admis ? C’est là un déni de justice des plus flagrant !

                          Enfin, pour conclure cet aperçu des questions qui se posent relativement à cet événement, pourquoi toute enquête ou recherche sur cette histoire est strictement interdite sous peine de jugement au tribunal ?

                          En toute logique, il serait au contraire très judicieux afin de faire taire toutes les polémiques sur cette question qu’une enquête, ou plusieurs, indépendantes, soient faites. Ainsi un point final serait mis à toutes les tentatives de remise en question.. Comme par exemple que Rockfeller aux USA à contribué à l’apport en carburant pour l’armée allemande durant cette période, que Rothschild en Angleterre a directement financé Hitler, que Ben Gourion avait passé un accord avec Hitler afin de permettre aux juifs aisés d’émigrer en Palestine. Sans compter avec les irrégularités du procès de Nuremberg et des questions sérieuses qui se posent au sujet de ce que l’on nous présente comme des chambres à gaz.

                          Cela ne signifie pas qu’elles n’ont pas exister, mais voilà, pour en avoir la certitude absolue, il faut faire une enquête minutieuse qui n’a jamais été faite. Seulement, la loi l’interdit. Aurait-on des choses à cacher ?


                          • Bastienou Carcajou 21 octobre 2014 11:58

                            Les pays occidentaux n’ont pas réagi lorsqu’ils ont eu connaissance de la solution finale. Le remord qui les poursuit est une des explications de tout ce ramdam autour de la Shoah.
                            Ces mêmes pays ne se sentent pas responsables du massacres des Arméniens, ce qui explique que l’on en parle mais avec moins de passion.

                            Il n’empêche - non je ne suis pas fan de M’Bala - que tout ce battage commence à lasser. Le devoir et la nécessité de la mémoire n’imposent pas tant de commentaires, événements préfabriqués et autres postures.
                            Cette démesure entraine même l’effet inverse et fait progresser l’anti-sémitisme. Il n’est pas possible de porter un jugement sur les actions ou les déclarations d’un Juif sans être traiter d’antisémitisme réel ou supposé.

                            Des livres comme celui dont il est question ici sont nécessaires et salutaires pour recadrer les choses.

                            Cordialement


                            • Trelawney 21 octobre 2014 12:11

                              Dans une émission de radio, les intervenants cherchaient la définition d’un génocide. Ils sont tombés d’accord sur « un génocide est un crime qu’on n’oublie pas ». Je suis d’accord avec cette définition.

                              Que les juifs, en créant des musées de l’holocauste, soient raccord avec cette définition ne me dérange pas le moins du monde. Qu’ils en fassent un business en est malheureusement qu’un dommage collatéral. Il existera toujours des marchands du temple.

                              J’attends de voir les ruandais, les arméniens, les améridiens, les aztèques et les incas, les hmongs au laos en faire de même

                              Même si ça déplait à quelques uns, le massacre des trois quarts des juifs en Europe, comme le massacre des vendéens ne doit pas être oublié. Si ces communauté font le nécessaire pour cela c’est tant mieux


                              • soi même 21 octobre 2014 14:31

                                L’histoire est une fable convenue, il y a que le point de vue spirituel qui peut donner la vérité !
                                L’histoire humaine est que demi vérité où mensonge et jamais vérité objective !

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