Il ne s’agit pas de morale, terme que vous employez plusieurs fois. Il s’agirait même du viol - encore - de la morale.
La réticence à parler du viol vient d’une vieille mémoire dans laquelle celle qui se fait violée l’a cherché. Cette vision est antérieure au christianisme - pour couper court aux couinements de certains dévots de l’anti-religiosité -
Notre époque n’a pas encore réussi à changer le fond des mentalités, mais il faut avouer que la justice moderne et progressiste n’y aide guère. Consultez les peines encourues par les violeurs, vous serez édifiés.
Avouez également que les attouchements sur mineurs en famille qui sont réduits par la loi Taubira (elle ou un autre, elle n’est pas implicitement visée) à de simples délits à peine punissables montre assez la vision du viol sous toutes ses formes.
Dans de nombreux esprits, le viol n’est pas un crime majeur. En plus, elle a peut-être pris du plaisir, hein, la s----e. Et ses gosses qui aguichent par leurs attitudes... Non ! Décidément, le violeur a des circonstances atténuantes.
Cordialement