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Accueil du site > Tribune Libre > Le tabou du viol, ça suffit !

Le tabou du viol, ça suffit !

Pour certains parler du viol d'une amie commune est une faute. Cela relèverait de "l'intimité", et même de la "sexualité", cela "ne se fait pas". Il est donc temps de rappeler que le viol ne relève pas de l'intimité, mais de la Cour d'Assise, et que le silence gardé s'assimile à de la non dénonciation de crime.

L'autre jour nous buvions un verre avec les copains et les copines. Dans le fil de la conversation, je leur révèle que notre amie commune, W, a été violée dans son adolescence, il y a 30 ans. Que n'avais-je dis là ! Immédiatement j'ai subi l'opprobre d'une bonne partie d'entre eux, qui m'ont expliqué que "parler ainsi des gens ce n'est pas bien, car cela relève de l'intimité, cela concerne la sexualité, et ça ne nous regarde pas". Une telle réflexion me choque profondément. J'ai donc décidé d'écrire cet article en guise de réponse. Il faut en effet rappeler les évidences que la morale pudibonde voudrait occulter.

Non, le viol ne relève pas de l'intimité de la victime, mais de la Cour d'Assise. Non, le viol de relève pas de la sexualité, mais de la violence pure, du crime. Non une femme n'est pas salie par un viol, elle est une victime, c'est l'humanité toute entière qui est salie par le violeur. Oui, le viol doit être dénoncé, par tout ceux qui en ont connaissance, sauf à devenir complice du violeur en lui accordant l'oubli par le silence. Le silence, c'est la non dénonciation de crime.

Il arrive peut-être que certaines femmes ne soient pas trop névrosées par leur viol, mais il arrive plus souvent qu'elles en ressortent lourdement traumatisées, ce qui gâche leur vie, et celle de leur entourage. Ce sont souvent des femmes difficiles à vivre. Pourtant, je ne peux leur reprocher leurs défauts. Comment serais-je en effet moi même, si j'avais été violé, est-ce que je m'en sortirais mieux ? Je reproche aux violeurs d'assassiner psychologiquement nos femmes. Non seulement il accomplissent leur crime, mais ils font subir à leur victime une petite mort, une vie durant, qui peut même se transformer en mort tout court, sous la forme de cancers, de toxicomanies, ou de suicides.

Voici maintenant de nombreuses années que je demande à mes amoureuses si elles ont été violées. La très grande majorité d'entre elles ont connu au moins une expérience traumatisante, qu'il s'agisse d'un viol ou d'une violence sexuelle quelconque, en tout cas d'un rapport clairement non consenti. Je les collectionne, me direz-vous, et bien non. Je peux vous garantir que la majorité des lectrices de cet article se reconnaîtra. Demandez à vos sœurs, vos mères, vos amies, vous serez surpris. Ces violences adviennent le plus souvent dans l'entourage proche, la famille elle même, ou les amis proches. Seule une infime minorité sont dénoncés à la justice, toutes les autres sont enterrés par le silence de "l'intimité sexuelle", par le "il ne faut pas faire de scandale", par le "c'est sale et honteux", par le "on ne parle pas de ça", par le "c'est à elle d'en parler si elle le souhaite", et puis le fameux "elle ne l'aurait pas un peu cherché ?" qui plane immanquablement.

Ainsi il serait séant de parler de W ayant été agressée dans la rue pour lui voler son argent, mais il ne faudrait pas parler de W ayant été violée, car cela relèverait de l'intimité ? Il y aurait ainsi le crime, simple et punissable, et le pire des crimes, qui resterait impuni, car moralement honteux ? Une telle conception des choses est irrecevable, sauf à protéger les violeurs.

Nous ne sommes plus au XXème siècle, nous devons désormais atteindre l'égalité homme-femme. Mais comment atteindre une telle égalité si la majorité des femmes sont brimées physiquement par la violence et la barbarie des hommes ? Nous n'atteindront jamais l'égalité si le plus violent des deux impose sa force. Et c'est toute une culture qu'il faut changer, celles d'autres siècles où la femme était l'esclave de l'homme. Il faut changer jusque dans l'éducation de nos enfants. Il faut maintenant parler haut et fort, car il faut que cela cesse. Il faut en parler dans les soirées, au bistrot, dans les stades, pour que ce mot se répande et que les violeurs se sentent surveillés. Qu'ils sachent désormais que le silence et la honte ne les protégeront plus. Il faut avant tout en parler dans la famille et avec les amis proches, car c'est là que se commettent le plus souvent les viols.

Le tabou du viol, ça suffit ! Osez regarder la réalité en face, même si culturellement, elle vous fait honte. Osez en parler, comme de toute autre violence faite aux femmes. Votre discours ne sera pas honteux, mais salutaire. Que ceux qui seront choqués comprennent bien qu'ils ne font que protéger les violeurs, mais qu'ils n'aident en rien la victime. Par leur morale pudibonde, ils accréditent au contraire l'idée que la victime serait sale et que le crime devrait alors être tu, ce qui est ignoble.

La pédophilie aussi, on ne voulait pas en parler, car c'était honteux pour les pudibonds à la morale douteuse. Nous avons pourtant tous à nous féliciter que la société se soit emparée de ce problème, et qu'aujourd'hui les langues se délient. Il est temps désormais qu'elle se saisisse aussi de l'autre tabou : celui du viol, problème encore plus vaste. Et cela commence localement, avec nos familles et nos amis.


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101 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 novembre 2014 10:11

    À l’auteur :
    « Dans le fil de la conversation, je leur révèle que notre amie commune, W, a été violée dans son adolescence, il y a 30 ans. »

    Trente ans après, il appartient à votre amie, et à elle seule, d’en parler ou pas.

    Sa situation rappelle celle de la jeune Américaine ayant subi des sévices sexuels de la part de Roman Polanski. Après tant d’années écoulées, elle veut « oublier » cette affaire mais la justice américaine l’en empêche en voulant continuer à poursuivre Polanski.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 10:39

      Sauf qu’il y a pas mal de femmes qui ont honte d’en parler alors que si elles osaient en parler à des amis proches et fiables, il y a pas mal de violeurs qui pourraient compter leurs dents.


      Encourageons nos copines à dénoncer leurs violeurs pour que la honte change de camp !

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 novembre 2014 10:50

      Par Alois Frankenberger (---.---.---.135) 3 novembre 10:39

      Aucune femme violée ne devrait avoir honte ni ne devrait hésiter à en parler.
      Ses ami(e)s doivent l’encourager, sitôt après la perpétration du crime, à engager les procédures ad hoc pour que justice soit rendue.
      Cependant, beaucoup plus tard (10, 20, 30 ans ?), le souvenir de l’horrible événement n’appartient qu’à cette femme et elle doit rester libre d’en parler ou pas. Le droit « d’essayer » d’oublier...


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 11:10

      Certes, mais il est également efficace de tancer ( j’ai pas dit le tabasser hein, que verbalement ) en public et à répétition le violeur pour que tout le monde sache ce qu’il a fait et que de ce fait il prenne l’habitude de raser les murs en attendant une hypothétique condamnation pénale qui pourrait être hypothéquée par un manque de preuves.


      Par contre quand tout le monde le tance et le montre du doigt pour ce qu’il a fait rend sa vie moins tranquille et en plus il n’aura pas trop envie de recommencer.

    • foufouille foufouille 3 novembre 2014 12:15

      "Par contre quand tout le monde le tance et le montre du doigt pour ce qu’il a fait rend sa vie moins tranquille et en plus il n’aura pas trop envie de recommencer."
      un gros risque de tabassage. il peut se sentir merdeux et recommencer pour se venger, mais ailleurs.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 12:22

      Ouais, mais bon, mettez vous à la place d’un violeur un instant : croyez vous qu’il osera aller porter plainte au commissariat de police parce qu’on l’accuse de viol ?


      Il y a toujours un risque que la police ouvre une enquête et recueille des témoignages qui peuvent devenir très compromettants ...



    • foufouille foufouille 3 novembre 2014 12:27

      « Ouais, mais bon, mettez vous à la place d’un violeur un instant : »
      fait. un violeur ne peut se contrôler, il va donc fuir et recommencer.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 12:27
      C’est une enquête facile pour la police : un suspect, un crime et pleins d’éléments à charge.

      Ils n’’ont plus qu’à lui demander son emploi du temps le jour du viol et ça tombe bien, il est déjà dans leurs locaux.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 12:34
      Je ne m’y connais pas en matière de psychologie du violeur, donc je ne peut pas déterminer si c’est une pulsion dominable ou non par le violeur.

      Mais, a priori, s’il s’agit d’une personne qui est incapable de se maîtriser, sa place est à l’asile et pas en liberté vu sa dangerosité.


    • foufouille foufouille 3 novembre 2014 13:05

      « je ne peut pas déterminer si c’est une pulsion dominable ou non par le violeur. »
      si un violeur peut se contrôler, c’est pas un violeur. c’est logique.
      ensuite, on a le fou qui pense que l’autre veut mais ça revient au même.


    • tinga 3 novembre 2014 10:45

      Le viol amène à regarder notre société en face, sans tabou (comme l’indique le titre), et le constat est sévère, effectivement pour la moitié de la population, le droit à la sécurité est loin d’être assuré, mais c’est considéré comme normal, une femme n’a pas à sortir seule le nuit...


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 12:30

        Pas que la moitié de la population et il n’y a pas que le viol comme motif d’insécurité.


        La problématique est bien plus large mais, une fois de plus on la prend par le petit bout de la lorgnette.

      • Surya Surya 3 novembre 2014 10:53

        « Dans le fil de la conversation, je leur révèle que notre amie commune... »


        L’intention était bonne, je suppose... mais en croyant bien faire, en était persuadé de bien faire, vous êtes en réalité à côté de la plaque.

        Vous semblez oublier une chose essentielle, c’est qu’en en parlant à tout le monde sans son consentement, vous lui avez fait subir une forme de violence.

        C’est même pas un problème d’intimité et de sexualité, c’est un problème général de confiance. Après tout, qu’il s’agisse d’un viol ou de quoi que ce soit d’autre, c’est aux gens eux-mêmes de décider de ce qu’ils veulent dire d’eux-mêmes et ce qu’ils préfèrent garder pour eux. Et à qui ils veulent le dire. C’est leur droit le plus strict. 

        Que vous lui parliez pour essayer de l’encourager à sortir du silence, tout à fait, ce serait alors une très bonne chose. Lui demander si elle est d’accord pour que vous en parliez pour elle, dans le cas où elle n’aurait pas le courage de le faire elle même, encore mieux. Mais en parler sans son consentement, alors qu’elle n’était peut-être pas prête psychologiquement pour le faire, même trente ans après, je trouve ça totalement ahurissant. 

        Ca n’était pas à vous de prendre l’initiative de le faire pour elle si elle ne vous l’a pas demandé. Si elle n’en a pas parlé, c’est qu’elle avait ses raisons. Bonnes ou mauvaises, vous pensez ce que vous voulez, mais vous respectez, c’est tout. 

        • HClAtom HClAtom 3 novembre 2014 12:30

          Donc si votre enfant, par exemple, me révèle un acte de pédophilie qu’il aurait subi, je devrais faire silence, et ne pas vous en parler. Il faudrait que j’attende que la victime le fasse d’elle même, c’est à dire espérer qu’elle sorte un jour de son traumatisme pour parvenir enfin à en parler. Les problèmes de la pédophilie et du viol sont similaires.

          Comme je l’explique dans mon article, je ne peux vous accompagner dans cette voie là.

          La victime, traumatisée, persuadée qu’elle est socialement sale, confrontée à une société qui le pense aussi, et le montre par son silence complice, va se renfermer sur elle même et enfouir au plus profond de son âme une douleur inexpugnable, qui peut finir en cancer ou en suicide. Et vous voudriez que ce soit cette victime, dans cet état là, qui parle ? Vous mésestimez la puissance du traumatisme.

          Cordialement


        • Surya Surya 3 novembre 2014 12:49

          Si un enfant vous révèle un acte de pédophilie qu’il aurait subi, et qu’il continue sans doute à subir, c’est parce qu’il vous demande votre aide. Cette femme, elle vous en a parlé pour vous demander votre aide ? 

          Et si l’enfant vous demande votre aide, vous, vous allez raconter à tout le monde, comme vous l’avez fait pour cette femme : « ben vous savez, le petit Untel, vous savez quoi ? Il a subi un acte de pédophile ! Si, si, je vous assure ! Je préférais vous le dire, parce que sinon, il n’ira jamais le raconter à personne, et vous comprenez, la pédophilie, ça doit s’arrêter ! » Vous allez faire ça ?

          Non, vous parlerez avec l’enfant, avec tact, sans le brusquer, sans le forcer, en montrant toute la patience qu’il faudra, et vous le convaincrez du bien fondé d’aller parler à la police pour faire arrêter le criminel. Bref, vous obtiendrez son consentement. Parce qu’un enfant qui n’a pas envie de parler (pour quelque raison que ce soit), il ne parlera pas. 

          Vous n’avez pas l’air de le savoir, mais il y a tout un travail psychologique fait avec l’enfant.

          Eh bien, si vous êtes capable de ménager un enfant, ne pas le brusquer, je suppose que vous êtes capable de faire preuve de la même sensibilité envers une femme ?

          Evidemment, que le viol et la pédophilie etc etc... doivent cesser. On dirait que vous croyez que personne n’est d’accord avec vous sur ce point !! 

          Vos intentions sont peut être bonnes à la base, c’est très noble de votre part d’être choqué par le viol, mais qu’est-ce que vous vous y prenez mal !

          Vous êtes le genre de personnes qui croit savoir, et qui au bout du compte risque de faire plus de mal que de bien.


        • HClAtom HClAtom 3 novembre 2014 13:09

          J’ai bien conscience de choquer la morale bien pensante, mais il faut bien un jour lancer le pavé dans la marre. Je sais que mon « tact » sera jugé à l’aune de cette morale.

          Ni W, ni les autres, ne m’ont jamais demandé de garder cela pour moi. Il faut le noter, jamais aucune. J’y vois clairement un appel au secours, auquel je réponds aujourd’hui avec mes faibles moyens.

          Si votre enfant, dans l’hypothèse où il aurait subi la pédophilie, n’est pas trop lourdement traumatisé, et réussis à vous parler grâce à votre tact, c’est très bien. Que fait-on pour tous les autres qui enfouissent ça au plus profond et ne peuvent en parler, même pas à leurs frères et sœurs, même pas à leurs parents ? C’est le cas de W, et de beaucoup trop d’autres, en ce qui concerne le viol. On les ignore, on ne fait rien pour elles, on les passe sous silence ?

          Cordialement


        • HClAtom HClAtom 3 novembre 2014 13:28

          J’ajoute que pour W, et toutes les autres je garde une grande part de tendresse, mais aussi d’admiration, car elles parviennent malgré tout à tenir debout, dignement, même si c’est parfois au prix de cancers, d’allergies, de dépressions, ... Pour moi aucune de ces femme n’est salie, mais au contraire, elles sont grandies par leur combat silencieux.

          Ce sont leurs violeurs, qui les ont mutilées à vie, qui sont l’objet de ma colère. Leur impunité n’est plus acceptable.


        • Surya Surya 3 novembre 2014 14:14

          Elle ne vous a pas demandé de ne pas le répéter, peut être parce que ça tombait sous le sens, parce qu’elle n’aurait jamais pensé que vous alliez le répéter à tout le monde dès qu’elle aurait le dos tourné !

          De toute façon, la personne vous aurait demandé de garder ça pour vous, ça n’aurait rien changé, vu votre théorie. Vous êtes tellement persuadé de détenir la vérité, d’être le seul à savoir ce qui est bien, ce qu’il faut faire, que vous seriez passé outre. Ce qui est encore pire bien sûr. Au moins, rassurez vous, vous pouvez avoir la conscience tranquille sur ce point. Genre : « ah ben j’ai rien fait de mal, après tout si elle voulait pas que je le répète, elle avait qu’à me le dire.. ; » tellement facile, comme attitude... Mais je ne m’inquiète pas pour vous, vous avez la conscience tranquille.

          C’est quand même dingue ! Non seulement cette femme s’est fait violer, autrement dit on l’a forcée, on ne lui a pas donné le choix, elle a perdu la maîtrise, le contrôle de son propre corps, mais voilà qu’en plus, elle n’a même pas le droit de choisir pour elle-même, et d’avoir le choix de le dire (ou pas) à qui elle veut. Elle est forcée, contre son gré, contre sa volonté, encore une fois, à s’exposer... Et bien entendu, c’est un mec (je me trompe ? Vous êtes bien un mec ?) qui se croît autorisé à disposer d’elle de cette façon, comme il l’entend. 

          Les femmes n’ont donc AUCUN contrôle sur elle-mêmes ? Et vous prétendez vouloir défendre les femmes ? Vous vous parez de votre bonne morale, vous sortez de votre chapeau l’expression bien pratique « bien pensant » (on la sort à toutes les sauces celle là, en ce moment, elle est tellement pratique cette expression, pour essayer de culpabiliser les autres...) mais je commence à avoir un doute sérieux sur vos intentions, vous savez. 

          Vous voyez les femmes comme d’éternelles victimes, à qui il faut tendre une main secourable, certes, les pauvres, mais qui ne peuvent en aucun cas être maîtresse d’elles mêmes, ni de leur corps, ni de leur vie, ni de leurs décisions. Je commence à me demander si derrière vos si bonnes intentions, bien affichées, bien étalées sur la place publique, au fond de vous même, vous ne méprisez pas les femmes. En tout cas vous les infériorisez.

          Vous comptez aller lui dire, que vous avez pris l’initiative de raconter à tout le monde son agression ? Vous réprouvez la loi du silence ? (vous avez raison jusqu’à un certain point, le viol est tabou et cela ne va pas dans le bon sens) alors dans ce cas, au moins, soyez logique avec vous-même jusqu’au bout, et allez lui dire (bien en face, cette fois) : « Tu sais, W, ben ce que tu m’as dit sur ton viol, j’ai été le raconter à tout le monde. Je suppose que tu m’en veux pas, hein ? » 

          Vous avez la conscience tranquille parce que vous savez très bien qu’elle ne saura jamais que ce qu’elle vous avait confié, vous vous êtes empressé d’aller le répéter à tout le monde. Personne, ni vous ni personne, n’ira le lui dire. Vous, parce que vous vous exposeriez à son ressentiment, et vous ne voulez surtout pas douter de vous même, vous regarder dans une glace, et vos amis (que vous vous croyez autorisé à critiquer parce qu’ils ont été choqués par votre attitude) parce qu’ils ne voudront pas lui faire de mal.

          Vous n’avez aucune, je dis bien AUCUNE once de psychologie. C’est justement à cause de gens comme vous que tant de femmes ne veulent pas prendre le risque de parler.

          Bonne fin de journée.


        • HClAtom HClAtom 3 novembre 2014 17:09

          Je vous remercie pour considérer finalement qu’il y a bien sur le viol un tabou inacceptable. Nous sommes donc d’accord sur l’essentiel. Il semble donc que ce soit plutôt la forme que vous me reprochiez.

          En tout cas, si vous ne m’accordez pas de détenir la vérité ultime, ce que d’ailleurs je n’ai jamais revendiqué, sachez que je pense à l’identique en ce qui vous concerne.

          Je sais que tout cela part d’un très bon sentiment de votre part, mais le résultat objectif de votre position est que W restera murée dans son silence, à se faire un autre cancer, pendant que son violeur continuera ses violences en toute impunité.

          Si vous pensez qu’on peut résoudre le problème sans avoir l’indélicatesse d’oser en parler haut et fort, comme pour la pédophilie, alors faites-le, proposez, vous aussi un article qui nous expliquera comment faire, et notamment mieux que moi. Car ne proposer que le status quo n’est plus une solution acceptable.

          Cordialement


        • Surya Surya 3 novembre 2014 18:20

          « à se faire un autre cancer »


          Visiblement, vous avez déjà décidé de ce que sera son avenir...

        • Surya Surya 3 novembre 2014 18:46

          Je reviens, parce que j’ai quand même pitié de vous, juste pour vous dire que si vraiment vous voulez aider votre amie, plutôt que de trahir brutalement sa confiance en allant raconter sans sa permission ce qui lui est arrivé, ce qui de toute façon ne l’aidera même pas, choisissez plutôt parmi les suggestions que je vous propose :


          - Parlez lui, aussi longtemps que nécessaire, encouragez la à sortir du silence, sans la brusquer. Bref, occupez vous d’elle, soyez disponible, à l’écoute, attentif.
          - Proposez lui de lui présenter des personnes que vous connaissez qui ont subi le même crime. Si elle refuse, c’est son droit.Vous n’avez pas à la juger.
          - Si elle est trop déprimée pour faire les démarches elle même, mais qu’elle montre qu’elle souhaite pourtant les faire, dirigez la vers des associations de soutien aux victimes de viol dont vous aurez pris vous même les coordonnées. L’y accompagner, même, peut être ?
          - Et pourquoi pas, payez lui une psychothérapie si elle est d’accord pour en faire une, mais n’a pas les moyens de le faire. Sans rien lui demander en retour, cela va de soi. Un don, quand on veut aider un ou une amie dans la détresse, ce n’est pas un prêt.

          Voilà. 
          Bonne soirée. 

        • marauder 4 novembre 2014 12:21

          Oui, et du coup ca arrive quoi ? Au silence généralisé et pas si conscentit que ca.

          La poule ou l’oeuf ? On n’e parle pas justement a cause du tabou, on bloque la possibilité a ces femmes de trouver le moyen de s’exprimer et de mettre ces actes immondes au grand jour.

          C’est comme préférer éduquer ses enfants au capitalisme sauvage, pour la simple raison que l’on y gagne mieux sa vie qu’a etre libertaire.

          Ou est le véritable tact ? Celui d’arriver a ne rien laisser apparaitre, ou celui de qui, sous les apparences d’un éléphant, arriverait a participer a dénoncer ces actes ?

          De toutes facons, c’est un témoignage personnel, il a peut etre bien fait, au vu de conditions que seul lui pouvait juger. Il m’arrive de parler d’autres gens a ceux que je pense qu’"ils pouvaient entendre. J’espère juste qu’il a fait cela quand meme...

          Sinon je suis mille fois d’accord avec l’article dans le fond.

          Malheureusement, j’ai aussi énormément vu de femmes qui avaient finit par ne plus lutter et faire exactement le jeu du dominant de la meute. La grosse brute méchante, finalement, elle attire aussi, comme une manière perverse de choisir le pervers narcissique uniquement par sa capacité a avoir un pouvoir de coercition suffisant pour lui assurer sécurité, pourvu qu’elle fasse partie de ses élues...

          En gros, y’a le meilleurs amis qui comprend (ou essaie) beaucoup son amie, et y’a le brutos, qui lui fait les pires crasses, mais dont son pouvoir de dominant la fait irrémédiablement revenir vers lui.


        • pourquoipas 4 novembre 2014 13:42

          chère madame,
          merci pour votre humanité, votre intelligence, votre clairvoyance et votre sens du respect de chacun
          ayant été encouragée à lire cet article par son auteur, et invitée à y réagir par celui ci,je me sens donc autorisée à rectifier certains faits, je pourrai intituler ma participation à ce débat : manipulation et supercherie, brisons les tabous !!

          en effet connaissant l’auteur et w, la soi disant victime d’un viol au cours de son enfance, je me crois dans l’obligation de préciser le contexte dans lequel cet article est paru : l’auteur et w se sont rencontrés chez moi il y a deux ans et viennent de rompre. w ayant coupé toute forme de communication avec l’auteur, voici que celui nous assène, que c’est soi disant à cause d’un viol que w aurait été dans l’incapacité de poursuivre cette relation et de l’aimer de la façon dont il le désirait.

          j’en ai longuement discuté avec l’auteur, lui signifiant qu’il ferait mieux d’accepter la rupture, que la colère était vaine, et que s’il était tout à coup persuadé de devoir lutter contre le viol, il pouvait militer au sein d’une association, sans révéler le soi disant viol de w. il m’a d’ailleurs dit que c’était lui qui lui avait fait « avouer » ce terrible secret.

          nous sommes nombreux a avoir vécu des chagrins d’amour, des déceptions, voir même des frustrations, c’est un classique, quand l’objet de notre affection coupe les liens de vouloir à n’importe quel prix en restaurer un même s’il faut pour cela lui nuire.
          que recherche l’auteur en agissant ainsi ? à justifier d’une rupture consommée ?
          pour ma part je suis juste triste que deux personnes que j’apprécie se séparent, je ne cherche pas à prendre partie, mais puisque l’auteur nous invite à briser les tabous, il me semble évident que ce n’est pas la chasse aux violeurs qui est à l’origine de cet article, mais un dessein beaucoup plus personnel, qui je dois le dire m’échappe complétement et m’inquiète pour l’auteur.

          je tiens à préciser que w existe réellement, qu’à ma connaissance elle est loin d’être névrosée, et que si elle a subi quelques attouchements dans sa jeunesse, elle semble loin d’en être traumatisée. elle travaille sur le corps et le bien être, se forme à la médecine chinoise, est pleine d’humour et de joie de vivre

          je suis sure que l’auteur ne m’en voudra pas de ces petits rectificatifs, il me connait bien et donc connait ma bienveillance, mon honnêteté et mon intégrité, et puisqu’il prône haut et fort qu’il faut dénoncer les abus même sans le consentement des personnes concernées, je suis sure qu’il saura lire entre les lignes l’inquiétude de ses amis à son sujet


        • HClAtom HClAtom 4 novembre 2014 14:56

          @pourquoipas,

          Ton interprétation des faits, croustillante à souhait, de révélations, de fantasmes et d’hypothèses, est celle que tu veux en faire, la réalité est bien différente.

          Tout le monde avait compris qu’il y avait eu une histoire entre W et moi, et qu’elle s’était terminée, et même que j’en suis resté amer, d’où, d’ailleurs, l’écriture de cet article, et son ton révolté contre les violeurs.

          Mais il n’y a pas que W, il y a aussi C, gravement dépressive, au bord du suicide, fondant irrépressiblement en larme à la vue de mes filles, il y a aussi M, deux cancers, toxico, autodestructrice, qui n’aime pas son second fils, car il la dégoûte, et puis trop d’autres dans des états psychologique souvent pitoyables. W est la dernière en date qui présentait des troubles typiques. A tel point que, voyant son comportement, c’est moi qui ai deviné qu’elle avait été violée, elle n’a fait que le confirmer. Ce sont donc des troubles réels, clairement visibles de l’extérieur, au moins pour un amant. Puisque tu n’es pas intime avec W, je comprends que tu sois passée à côté de cela, puisque W, à cause de son traumatisme, se mure dans le silence.

          Quelle que soit ma position passée ou actuelle par rapport à W, elle n’en reste pas moins une personne blessée par un viol, qui reste isolée avec sa douleur, à cause de l’image et du silence pudibonds de la société concernant le viol. C’est tout le sujet de mon article. Je le répète, oui je suis en colère, mais contre les violeurs, pas contre W, M ou C, qui sont des victimes.

          Tu peux désormais continuer à faire le choix du silence, me demander de me taire, et reprendre la vie comme si rien n’était, laissant W derrière son mur de silence, avec son traumatisme. Tu peux attendre qu’elle décide elle même d’en parler. Cela fait déjà 30 ans qu’on attend, on n’est plus à quelques années près. Tu auras alors tout le temps de continuer à fantasmer sur mes motivations.

          Tu peux aussi choisir d’aller voir W et de lui dire que, désormais, tu sais pour son viol, et que si elle veut en parler, pour aider à la résilience, les copines sont là pour ça. Qu’il ne faut pas rester ruminer ça, seule dans son coin. J’ai essayé de le faire, bien évidemment, mais pour W tout homme est un danger potentiel, donc aucun d’entre eux ne peut convenir pour aider à une telle résilience, en l’état actuel, même en déployant des montagnes d’amour. Mais entre femmes, il y a peut être moyen de se comprendre, d’avoir les mots justes, voire, hélas, de partager des expériences, et ainsi réaliser qu’on n’est pas seule.

          A toi de voir.

          Cordialement


        • HClAtom HClAtom 4 novembre 2014 15:40

          @Surya

          Mais c’est bien ce que j’ai fait.

          J’ai cru que, avec beaucoup de douceur, d’attention, de disponibilité, de générosité, d’amour, on pouvait aider à guérir la blessure, ou au moins à libérer la parole. J’étais trop présomptueux, comme vous semble-t-il, car strictement rien n’a bougé, pas même d’un micron. Tout cela est enkysté depuis 30 ans.

          W n’a confiance en aucun homme, même pas en son amoureux, on comprend ses raisons. « Je t’aime, mais je n’ai aucune confiance en toi », tel est en résumé le paradoxe, difficile à vivre, qu’il me fallait résoudre. Pas facile d’obtenir aucun lâcher prise dans de telles conditions, en tout cas je n’y suis pas parvenu.

          Cordialement


        • pourquoipas 4 novembre 2014 15:56

          je n’ai pas fait le choix du silence, me connaissant tu devrais t’en douter. j’en ai donc parlé longuement avec w, qui m’a « avoué » avec un sourire, qu’effectivement elle avait subi des attouchements et non un viol, lorsqu’elle était jeune .. le reste de notre conversation demeurera confidentielle, vu qu’elle me l’a demandé et que je respecte son choix, et que je souhaite rester digne de sa confiance et de celle que l’on m’accorde habituellement.

          c’est ton choix que de t’arque-bouter sur tes positions, W quand à elle souhaite juste tourner la page sur votre relation et ne révèle aucun de vos moments d’intimité. je te l’ai déjà dit, ta façon de parler de tes ex me semble effectivement manquer d’élégance et de discrétion.

          si tu veux faire de w, x, y ou z des victimes de ces satanés violeurs, si tu es persuadé que ta façon de faire est pour leur bien, je pense moi que tu te trompes

          et comme je te l’ai déjà dit,a propos de cette récurrence que tu sembles vivre d’avoir rencontré des femmes victimes de violeurs,et bien je pense qu’il te faudrait d’abord travailler sur cette récurrence pour toi même.
          quand a w, tu peux être rassuré pour elle, elle va bien, nous avons largement abordé le sujet de ce traumatisme , elle n’est pas seule, enfermée dans sa douleur , elle en parle ouvertement, point de honte, juste un sentiment d’incompréhension tout comme moi, face à ta vindicte de vouloir informer le monde entier qu’elle aurait été victime d’un viol.

          par ailleurs tes raccourcis avec les cancers et autres pathologies me feraient presque sourire, moi maman d’un fils qui a eu un cancer, sans être violé, amie d’une autre qui en ai à son 3 ème cancer héréditaire, sans viol non plus, mais malheureusement le sujet n’est pas suffisamment drôle pour en sourire.

          tu t’appuie sur tes expériences et ressentis personnels, sans aucune psychologie humaine ou relationnelle, sans aucune études approfondies et objective s, pour nous faire croire que les victimes de viol doivent être dénoncées contre leur gré pour être sauvées de leurs névroses et autres cancers, qui les empêcheraient d’avoir une relation harmonieuse avec quiconque voudrait les aimer.

          allons mon ami, ressaisis toi, ne sombre pas dans cette manipulation intellectuelle qui ne te mèneras nul part.
          regardes plutôt au fond de ton cœur, essaie de ne pas résumer le ratage à votre histoire à un pseudo viol, si tu respectes vraiment w comme tu le dis, cesses tout cela.

          je te souhaite de tout mon cœur d’ouvrir les yeux, les violeurs doivent être dénoncés, les pédophiles, les pervers, les voleurs, les méchants... mais as tu le droit de dénoncer les victimes et les gens qui vivent très bien avec ...
          quel est ton but ? que cherches tu réellement ? as tu besoin de trouver chez l’autre la raison de la fin de votre histoire ? on est deux pour faire une histoire, on est deux pour la faire durer, si l’un des deux pour une raison qui ne regarde que lui, désire la faire cesser, ou juste tombe dans le désamour, l’histoire n’est plus, c’est tout.
          faut il crier alors haut et fort que l’autre est incapable d’aimer parce que la vie ne l’a pas épargnée ? dévoiler des secrets d’alcôves, des confessions intimes ?

          la colère et l’envie d’atteindre l’autre lorsqu’on a du chagrin causé par la rupture est humain, ce n’est qu’une étape dans le cheminement vers l’acceptation.
          voila, j’ai pris le temps de te répondre, j’ai du travail, tu le sais, prends soin de toi, prends le temps de me lire avec la bienveillance que j’y mets.


        • HClAtom HClAtom 4 novembre 2014 17:01

          Et bien voilà, c’est parfait.

          Si grâce à mon intervention W a pu enfin commencer à se confier, une voie vers la résilience s’ouvre pour elle. Elle m’avait bien affirmé en effet que jusqu’ici j’étais le seul au courant, même ses sœurs ne le savaient pas.

          Pour le reste, s’il te plaît de m’esquinter à base d’hypothèses farfelues. et de leçons de morale discutables, sur des constructions imaginaires, grand bien te fasse. S’il te plaît aussi de croire que W n’est pas traumatisée par son viol, qui ne serait pour elle qu’une broutille, un « simple attouchement », grand bien te fasse aussi.

          Ma motivation, puisqu’elle t’intéresse tant, est simplement que la parole se délie, pour aider à la résilience des victimes. On peut critiquer ma méthode, mais visiblement elle fonctionne.

          Cordialement


        • pourquoipas 4 novembre 2014 17:35

          allons allons ! calmons nous ! chacun est libre de son opinion, de son ressenti, de son interprétation, de sa position ;
          comme je te le répète point de résilience nécessaire pour w, elle va bien, merci pour elle !
          quand à moi, je ne suis pas dupe, connaissant tes facultés intellectuelles, de ta capacités à essayer de manipuler mes propos, mais prête m’en suffisamment, des capacités intellectuelles,pour ne pas tomber dans le panneau.
          comme tu disais si bien l’autre jour, chacun reste campé sur ses positions. qui a raison qui a tort ?
          l’objet de cet article était bien de susciter le débat d’opinions et de points de vue ?
          tu m’as bien invitée à venir lire cet article et à réagir ?
          je le fais, je dis les choses telles que je les ressens sans autre intention aucune que d’être honnête vis à vis de toi.
          moi qui ai vécu d’autres traumatismes dans ma vie que celui du viol, je n’autorise et n’autoriserai personne à parler à ma place ; je me réserve le droit de me confier ou pas, et surtout je ne voudrai pas que ma vie privée soit étalée dans un bistrot . c’est cela qui me choque dans ta façon d’agir.

          bon cette fois ci je retourne au boulot
          biz cordiales


        • HClAtom HClAtom 4 novembre 2014 18:54

          Mais bien sûr, ajouter la dispute à cette affaire n’apportera rien.

          Mon intention n’est pas de manipuler tes propos, mais d’y réagir. Si tu trouves qu’elle va bien, tant mieux, moi pas. Et contrairement à toi, je l’ai fréquentée intimement pendant 2 ans, je sais donc de quoi je parle. Je l’ai d’ailleurs quittée, contre sa volonté, à cause de ce traumatisme, qui rendait la vie en couple impossible.

          Je trouve toujours que le viol ne relève pas de la vie privée, mais de la Cour d’assise, et que toute victime devrait bénéficier d’une attention bienveillante, et au moins d’une oreille attentive, de la part de la société.

          Je t’embrasse


        • pourquoipas 4 novembre 2014 21:23

          mon très cher ami,

          je souris, toi qui aime tant la rhétorique, les grandes démonstrations, les envolées philosophiques, les longues conversations, heu ! dois je le dire surtout lorsque le sujet t’intéresse,
          , ici se trouve un smiley mais comme je suis une burne je sais pas les faire !
          bref, nous venons enfin d’atteindre le cœur de cible de ce débat passionné.

          j’ai un petit exercice de philosophie à te proposer qui m’est venu en lisant ta dernière réponse :
          « a t’ont le droit d’agir envers quelqu’un » contre sa volonté"
          je sais pas où t’as été cherché ça : quitter quelqu’un contre sa volonté, en général y en a toujours un pour quitter l’autre et parfois les deux ensembles décident de se séparer, mais je savais pas qu’on pouvait quitter contre la volonté de quelqu’un ! plus pragmatique je dirais qu’on largue, qu’on se fait larguer ou qu’on se quitte ; donc tu dénonces les victimes contre leurs volonté, tu quittes contre la volonté de l’autre ! hum ! hum ! tu vois ou je veux en venir ? bonne réflexion mon ami ! re smiley ici que je sais pas faire parce que je suis une burne et que si t’etais un véritable ami tu m’apprendrais !!! biz


        • HClAtom HClAtom 4 novembre 2014 21:46

          Bon, je laisse la cantonade juge de tes propos, ils se suffisent à eux même.

          Ton discours n’a plus rien à voir avec mon propos, le sujet de mon article. Tenter de détourner ainsi la conversation est une technique bien connue de ceux qui perdent pied, mais peu glorieuse.

          Cordialement


        • pourquoipas 4 novembre 2014 22:07

          ma grand mère femme sage et pleine d’humour, m’a donné plein de bons conseils, en voici un

          laisse toujours le dernier mot à un homme, c’est important pour son orgueil, nous les femmes on en a pas besoin de ce truc la

          ta peu glorieuse amie bien au chaud dans ses chaussons


        • HClAtom HClAtom 5 novembre 2014 09:36

          Et bien écrit un article sur ta grand mère, car ici le sujet est tout autre.

          Tu es contre la publicité des débats lorsqu’il s’agit de viol, prétextant l’intimité et la sexualité de la victime, moi je suis pour la publicité des débats, comme tout tribunal qui juge un viol, et pour les mêmes raisons que lui. Inutile de détourner la conversation, il ne s’agit que de cela.

          Le silence, sous prétexte d’intimité, protège les violeurs et pousse les victimes vers la honte et le dégoût de soi. Le violeur de W, par exemple, est toujours impuni, à cause de ce silence, et il peut aujourd’hui recommencer impunément, et pourquoi pas te violer, toi ou ta fille. Si cela advient, n’oublie pas de garder un silence pudique sur ton « intimité ».

          Je t’embrasse.


        • pourquoipas 5 novembre 2014 16:06

          si je devais écrire un article, je pense qu’il parlerait des manipulateurs et pervers narcissiques, ainsi que des violences faites aux femmes, y compris psychologiques.

          j’ai pris le temps de relire ton article initial, qui raconte comment nous, tes amis étions choqués de ton acharnement a vouloir faire de w une victime de viol sur la place publique sans le moindre respect pour elle. j’ai donc répondu étant directement mise en cause par cette accusation à notre encontre : car ne voulant pas colporter une rumeur de bistrot, tu fais de nous les ardents défenseurs des violeurs !

          d’autre part tu parles de tribunal, de juge et de débat, il me semble que dans un tribunal il y a une recherche de faits, de preuves, et ce que l’on appelle des débats contradictoires.
          w nie s’être fait violée, c’est ta parole contre la sienne, j’aurai plutôt tendance a lui accorder crédit vu que c’est sa vie et pas la tienne.

          je te rappelle d’autre part que la diffamation et le harcèlement et la calomnie sont punis par la loi tout autant que le viol.

          enfin ta grande croisade contre le silence lorsqu’un de nos amis est en peine, en difficulté ou submergé par des problèmes personnels me laisse pantoise.

          car après le décès de mon fils, de p, de ma mère,en moins de 3 ans, que je me sois retrouvée sans logement, et du faire face a plusieurs déménagement, malgré ma peine, mon désespoir, et mon immense solitude dans ces moments ou j’aurai du bénéficier de la bienveillance de mes amis, tu fais parti de ceux qui ont brillé par leur absence, et par leur silence. je ne crois pas savoir que tu as clamé haut et fort dans un bistrot, il faut aider notre amie qui va si mal et s’enferme dans le silence de sa douleur.

          enfin si tu es animé de grandes et bonnes intentions pour chasser les violeurs, je te propose d’ouvrir une collecte dans ce bistrot auprès de vos amis communs, afin de financer ton voyage en Afrique pour retrouver 30 ans après le soi disant violeur de w, d’étayer ton dossier avec des preuves et enfin de le livrer à la justice, qui ainsi pourra faire son travail et le punir, comme tu le souhaites. ainsi tu pourras te dire avoir participer concrètement à la résilience de w .

          cela évitera aussi que cet horrible violeur ne vienne me violer moi ou pire ma fille, car bien sur si ma fille se faisait violer d’après toi, je lui conseillerai de se taire, d’avoir honte, et je cautionnerai cet horrible violeur, et ma fille aurait tout à loisir de faire un cancer, de développer des névroses, et serait incapable à vie de vivre une relation harmonieuse avec un mec.

          j’ai appris une chose dans ma vie, c’est que face aux pervers manipulateurs narcissiques, la seule chose a faire : c’est fuir !!!

          c’est pour cela que j’en resterai là dans mes relations avec toi, tes accusations, tes propos, me font peur ! tu manipules, déformes, accuses...relis toi et relis moi à aucun moment je ne parle de sexualité ; j’en suis venue à me demander si tu n’étais pas animé par le désir de faire croire que w avait des problèmes avec sa sexualité et ses névroses, tu aurais du ajouté les mutilations liées à son cancer pour éviter qu’aucun homme ne s’approche d’elle.

          mais cela n’est que pur délire de ma part, d’autant plus que w étant belle, intelligente, sociable je ne suis pas inquiète pour elle, et de son succès auprès de le gente masculine.

          si quelqu’un a besoin d’être aidé aujourd’hui c’est toi, je te conseille de consulter un thérapeute, pour ma part, je crois nécessaire de me protéger, et donc le silence me semble la meilleure des choses.
          ayant vu w ce matin, elle a décidé de la même attitude, le silence, afin de se protéger de toi.

          bonne continuation dans tes délires, reste persuadé d’être parfait et tout puissant, tu ne fais du mal qu’à toi même. c’est bien triste.


        • foufouille foufouille 3 novembre 2014 10:58

          "La très grande majorité d’entre elles ont connu au moins une expérience traumatisante, qu’il s’agisse d’un viol ou d’une violence sexuelle quelconque, en tout cas d’un rapport clairement non consenti."
          donc la moitié des hommes seraient des violeurs ?


          • foufouille foufouille 3 novembre 2014 12:00

            ben non. j’ai jamais vu de violeur.


          • marauder 4 novembre 2014 12:23

            Alors c’est assez révélateur d’une pensée tres binaire avec un potentiel de compréhension globale plus que minime ...

            Tu sais, il peut aussi y avoir que 5% de véritables violeurs .... récidivistes ...

            Enfin j’dis ca, j’dis rien ...


          • Jelena XCII 3 novembre 2014 11:07

            Il y a « viol » et « viol »... Si tous les mecs accusaient de « viol » iraient en zonzon, ils y auraient beaucoup d’innocents derrière les barreaux.
             
            >> La pédophilie aussi, (...) Nous avons pourtant tous à nous féliciter que la société se soit emparée de ce problème
             
            Ah Bon ? Mitterand et Lang sont en prison ?


            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 12:37

              Le problème c’est une fois de plus la PREUVE admissible ( sperme, adn, traces de violences ... ) devant les tribunaux et là il n’y a pas de recettes miracles mais je suppose que plus personne ne laisse ses enfants à portée de tels individus sans surveillance.


            • marauder 4 novembre 2014 12:29

              Toi, c’est pas les violeurs et les pédophiles que tu n’aimes pas, ce sont ceux pour qui tu sens de la jalousie.

              C’est tres simple a comprendre, quand on nie d’un coté des actes aussi néfastes et qui sont pourtant aussi courant, et de l’autre on vise deux personnes en particulier, en général des gens qui se disent de gauche, on a tout lieu de faire le raccourcis suivant :
              connard de droite = la grosse brute, le « male dominant » de la meute, le pervers narcissique, la culture du tabou d’un coté, et la fascination pour la domination masculine dans tout ses états, pour l’autre.

              Tout est lié !

              Dailleurs, en parlant de violence policière et de violence au personnes agées, les connards de droite aiment se plaindre que des personnes agées sont agressés par des noirs ou des arabes, mais quand cette personnes age est agressée par la police et menacée d’expulsion, la bizzarement, on n’entend rien.

              Comme quoi, la malhonetteté intelectuelle est bien souvent du coté de ces pervers narcissiques a plus ou moins haut degrés, et que ceux ci sont quand meme plus a l’aise vers la droite.
              Un conservateur, c’est quelqu’un qui dispose d’un certain pouvoir et qu’il ne veut surtout pas partager. On en trouve en général a droite, meme si ils peuvent paraitre progressistes dans la forme, tant que celle-ci contribue a péréniser son pouvoir.

              Tout est vraiment lié ...


            • Jelena XCII 4 novembre 2014 16:28

              @marauder C’est qui « toi » ?.....


            • lsga lsga 4 novembre 2014 16:38

              en bon français de souche, on ne dit pas : 

              « marauder c’est qui toi ? »

              mais :

              « marauder, qui es-tu ? »

               smiley 

            • hans 5 novembre 2014 18:15

              oui ou en sms téki


            • trevize trevize 3 novembre 2014 11:16

              Je comprend pas comment on peut être en désaccord avec un tel article.

              A moins de ne pas comprendre, de ne pas avoir conscience de l’impact des violences sexuelles dans notre société. En clair : la violence intériorisée par la victime, (c’est ce que la société lui demande : se taire, cacher le problème pour faire comme si tout allait bien) va la bouffer de l’intérieur toute sa vie, et en prime elle rejaillira d’une façon ou d’une autre sur ses enfants si elle en a un jour.

              La plupart des gens sont des fouille-merde. ça transporte les ragots dans tous les sens sur tous les sujets, machin à trompé machine, le voisin s’est acheté un nouveau frigo, si si j’ai vu le livreur de chez darty blablabla et ça achète voici et gala, ça regarde la télé réalité, ça se précipite pour acheter le bouquin de Trierweiler...

              Par contre, à en lire certains, parler d’une histoire de viol, sans avoir l’autorisation écrite et signée de la main de la victime, on dirait que c’est un crime pire que le viol lui-même.
              Il ne leur est même pas venu à l’idée que c’était peut-être juste une histoire inventée par l’auteur pour l’introduction de son article. Non non, ils ont lu les premières phrases, la lumière d’alarme « vie privée » s’est automatiquement allumée comme on les y a programmés, et ils enclenchent donc la procédure de défense de la vie privée, comme des robots. C’est très pratique, c’est plus facile de parler de ça que du vrai problème soulevé par l’article ; ils utilisent les même ficelles que les politiciens véreux qu’ils voudraient descendre : noyer le poisson en pinaillant sur les détails pour esquiver le problème.


              • foufouille foufouille 3 novembre 2014 11:22

                tu fais partie de la majorité violeur ?


              • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 novembre 2014 11:25

                Par trevize (---.---.---.175) 3 novembre 11:16
                "Par contre, à en lire certains, parler d’une histoire de viol, sans avoir l’autorisation écrite et signée de la main de la victime, on dirait que c’est un crime pire que le viol lui-même.« 

                 »parler d’une histoire de viol sans avoir l’autorisation de la victime" demeure d’une rare inélégance...


              • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 12:25

                On doit faire comme pour la pédophilie : en parler pour crever l’abcès, même si c’est « inélégant » pour d’AUCUNS.


                D’ailleurs, crever un abcès c’est inélégant, mais, il faut quand même le faire.

              • Surya Surya 3 novembre 2014 12:37

                « Par contre, à en lire certains » 

                et certaines (ne m’oubliez pas, merci).


                « c’était peut-être juste une histoire inventée par l’auteur pour l’introduction de son article. » 
                Ah bon ? L’auteur verse dans la presse à sensation ? C’est pas lui rendre service, à l’auteur, que de parler de lui de cette façon.


                « la lumière d’alarme « vie privée » s’est automatiquement allumée » 
                Vous déplacez habilement le problème. Quand quelqu’un vous confie quelque chose et vous fait confiance, vous vous montrez digne de cette confiance. Comme je le disais plus haut, c’est une question de respect. C’est pourtant simple à comprendre...

                Si, pour vous, la vie privée (des autres, bien sûr...) n’a aucune importance, allez travailler dans les journaux à ragots. Vous y serez comme un poisson dans l’eau. Curieux, mais quand on lit votre commentaire, on n’a pourtant pas l’impression que vous les aimez beaucoup, ces journaux.

              • trevize trevize 3 novembre 2014 13:45

                Le sujet de l’article c’est le tabou du viol. Pas que l’auteur ait évoqué le viol d’une connaissance à d’autres connaissances.

                C’est pas moi qui déplace habilement le sujet. On ne sait pas si la victime a donné l’autorisation à l’auteur de parler de son histoire, et vous, vous sautez sur l’occasion pour affirmer que non (alors qu’on n’en sait rien du tout et qu’en plus ce n’est pas du tout le sujet) et vous en faites une histoire de vie privée à la noix (alors qu’on ne se gène pas pour colporter toutes sortes de ragots ignobles concernant d’autres sujets, maladies, alcoolisme, chômage, infidélités, enfants turbulents...)

                Qu’est ce que ça peut faire si W existe ou pas ? Si elle est inventé, est ce que ça signifie que tous les viols sont imaginaires ? Le petit chaperon rouge n’a jamais existé, pourtant on s’en sert bien pour mettre en garde les petites filles sur ce sujet ...

                Dans le fond vous êtes de parfaits exemples de ce que dénonce l’auteur : le tabou du viol. Vous voulez tellement pas en parler que vous parlez d’autre chose. Si l’auteur avait indiqué que oui, il avait l’autorisation écrite et signée de parler de cette histoire, vous auriez trouvé un autre truc pour pinailler, quitte à chercher une faute d’orthographe dans le texte ou que sais-je.
                 
                Vous ne voulez pas en entendre parler, ça vous dérange, alors vous jetez l’opprobre sur l’auteur et vous parlez d’autre chose. Rien de plus classique ; ça s’appelle un tabou, ça vous horrifie et votre esprit vous entraîne sur un autre sujet pour ne pas avoir à en parler. Vous êtes tous prompts à dénoncer la manipulation des médias et des politiques, mais si vous n’êtes même pas capable de repérer les moments où c’est votre propre inconscient qui vous dirige, vous n’êtes pas sortis de l’auberge, les médias et les politiques ont encore de beaux jours devant eux.

                Personnellement, je suis pas violent du tout, mais quand on voit les dégâts que ça cause, je serai tout à fait d’accord pour qu’on leur laisse peut-être une chance (obligation de soins + dédommagement de la victime à vie) , mais à la moindre seconde incartade, on leur coupe les burnes (avec anesthésie, on n’est pas des barbares).


              • foufouille foufouille 3 novembre 2014 15:16

                les couilles ont rien à voir. c’est dans la tête.


              • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 16:30

                C’est clair que s’il s’agit d’une personne qui se plait à torturer des femmes, même sans sa quéquette, il trouvera des moyens de les faire hurler.


              • Surya Surya 3 novembre 2014 20:57

                « Vous voulez tellement pas en parler que vous parlez d’autre chose. Si l’auteur avait indiqué que oui, il avait l’autorisation écrite et signée de parler de cette histoire, vous auriez trouvé un autre truc pour pinailler, quitte à chercher une faute d’orthographe dans le texte ou que sais-je. »


                Si vous le dites... smiley
                 
                « Vous ne voulez pas en entendre parler, ça vous dérange, alors vous jetez l’opprobre sur l’auteur et vous parlez d’autre chose. » 

                Si vous le dites... smiley

                « Rien de plus classique ; ça s’appelle un tabou, ça vous horrifie »

                Ah bon ? Parce que le viol, ça ne vous horrifie pas, vous ? M’étonne pas...
                L’auteur au moins, lui, il est pas borné, il a compris que je ne remettait pas en cause le fait que le viol ne doit plus être un sujet tabou, j’ai d’ailleurs été très claire là dessus, mais que j’étais choquée par son attitude de révéler sans l’avis de la personne (et probablement contre son avis, car si elle est en effet murée dans le silence, c’est justement parce QU’ELLE NE SOUHAITE PAS EN PARLER, du moins pas pour l’instant, et certainement pas de cette manière !) le viol dont elle a été victime.Ce que je critique, ce n’est pas le fond, en effet, mais la forme. Lui l’a compris, pas vous.

                « et votre esprit vous entraîne sur un autre sujet pour ne pas avoir à en parler.  »

                Il y a de fins psychologues aujourd’hui sur Agoravox  smiley  smiley

                Je suis atterrée de voir qu’encore une fois, comme d’habitude lorsqu’une femme prend la parole (ici, en l’occurence, le clavier) pour s’exprimer sur le viol ou sur quelque chose en rapport avec le viol, elle se fait rabrouer, on essaye de lui clouer le bec, on refuse de prendre son avis en compte, on lui dit qu’elle est hors sujet (ben voyons...), bref, qu’il y aura toujours des mecs pour essayer de faire croire aux femmes qu’ils en savent plus long sur le sujet que les femmes elles-mêmes, qui sont pourtant les premières concernées, parce que ce sont elles les victimes, et qui devraient donc être les premières consultées pour donner leur avis.

                C’est difficile à dire à partir d’un pseudo, mais j’ai pas l’impression d’avoir vu beaucoup de femmes sur les commentaires de cet article. Peut-être en ont-elles marre d’être traitées comme des demeurées, et comme si leur avis n’avait pas d’importance ? 
                Mais je suis sûre que selon vous, si elles ne sont en majorité pas venues sur cet article, c’est parce qu’elles aussi, n’est-ce pas, ça les dérange, et leur esprit horrifié les entraîne vers d’autres sujets... 

                Quant à votre histoire d’autorisation écrite, c’est tellement méprisant pour les femmes de dire ça que je perdrai même pas mon temps à vous répondre. 

                Les gens qui se la jouent « je suis du côté des femmes » et qui en fait, quand on gratte un peu le joli vernis, se révèlent être de vrais misogynes, personnellement ça me fait bien marrer...

                Bonne soirée à tout le monde sur ce fil, cette fois ci je déconnecte d’internet.


              • trevize trevize 3 novembre 2014 22:26

                "Je suis atterrée de voir qu’encore une fois, comme d’habitude lorsqu’une femme prend la parole (ici, en l’occurence, le clavier) pour s’exprimer sur le viol ou sur quelque chose en rapport avec le viol, elle se fait rabrouer, [...]« 

                Je ne parlais pas de vous en particulier.
                Il n’y a que la vérité qui blesse. Si vous voulez vous sentir foncièrement visée par une »attaque« c’est votre choix.
                C’est pas parce que vous êtes une femme et moi un homme que je n’ai pas le droit de m’exprimer sur le sujet, ou que vous seriez plus qualifié pour le faire. Il y a des femmes dans l’entourage de toute personne, donc tout le monde est concerné.
                Certaines statistiques évoquent qu’une femme sur 10 en France a été ou sera victime d’un viol, d’une agression sexuelle, ou d’une tentative.
                Je connais beaucoup plus de 10 femmes, et certaines m’ont confié l’avoir subi. Je suis personnellement touché et concerné par ce genre d’histoires.

                Si j’ai écrit le premier commentaire, c’est que j’essayais de ramener sur le sujet de départ après les premiers commentaires qui étaient, selon moi, un peu à côté. J’ai été choqué que les premiers commentaires se focalisent là-dessus. Et je n’avais surtout pas envie de lire juste à la suite les témoignages classique de ceux qui viennent dire »qu’elle a du bien le chercher« . Et ils ont fini par pointer le bout de leur nez bien sûr. Allez lire un peu plus bas, vous verrez.

                 »Les gens qui se la jouent « je suis du côté des femmes » et qui en fait, quand on gratte un peu le joli vernis, se révèlent être de vrais misogynes, personnellement ça me fait bien marrer..."

                http://i0.kym-cdn.com/photos/images/facebook/000/001/582/picard-facepalm.jpg

                Et allez les conclusions à deux balles. Vous ne connaissez rien de moi. Mais vous me donnez presque envie de le devenir, misogyne.


              • Surya Surya 4 novembre 2014 10:34

                Excusez moi mais pourquoi êtes vous tellement persuadé que « la vérité me blesse » comme vous dites avec grandiloquence ??


                « Certaines statistiques évoquent qu’une femme sur 10 en France a été ou sera victime d’un viol, d’une agression sexuelle, ou d’une tentative. » mais je le sais ! vous ne m’apprenez rien !

                Les commentaires se sont focalisés « la dessus » 
                - premièrement parce que l’attitude de l’auteur a été choquante, si vous le niez c’est que vous êtes comme lui, aussi brusque, aussi inattentionné, aussi irrespectueux du choix de vie des autres, etc... tout en se retranchant derrière une bonne morale et la certitude absolue d’être dans le vrai, 
                - et deuxièmement parce qu’on est bien d’accord sur le reste de l’article. J’avais l’intention de ne mettre qu’un seul commentaire, et puis j’ai été entraînée dans une polémique sans fin à laquelle j’ai été bien sympa de prendre le temps de répondre vu la montagne de boulot que j’ai sur mon bureau (je travaille en indépendante et dois donc gérer mon temps de façon draconnienne).

                Reconnaissez quand même que je n’ai pas été la seule à émettre cette opinion, mais je suis la seule personne (à l’heure où j’écris ces lignes) sur qui on s’est « acharné ». D’autres qui ont émis exactement la même opinion, on leur a fichu une paix royale. 
                Je ne vais pas dire que c’est parce que je suis une nana, et que ça semble pour certains plus facile de rabattre son caquet à une nana plutôt que d’affronter un autre homme, mais je le pense.

                Surtout quand vous ajoutez à la fin : « Mais vous me donnez presque envie de le devenir, misogyne. » Eh bien, allez y, devenez le si ça peut vous faire plaisir. A mon avis, le seul fait que vous disiez ça montre que vous l’êtes sans doute déjà, sans même vous en rendre compte, et que vous cherchez juste à vous justifier, à légitimer vos sentiments.

                ca me rappelle un peu ces gens, on lit ça très souvent, et du plus en plus souvent sur Agoravox, qui vont dire : « Les sionistes me donnent envie de devenir antisémite. » ou « Les musulmans radicaux vont me faire devenir islamophobe, ce sera pas de ma fôôôte » Ou encore : « j’étais pas raciste avant, mais alors pas du tout, mais depuis que le CRAN existe, avec leurs revendications, je sens que je vais le devenir ». Tous ces gens là le sont déjà, racistes, antisémites, islamophobes, sauf qu’ils ne l’assument pas au grand jour. Alors ils cherchent à légitimer publiquement leur rejet, lui donner une « bonne raison » d’exister au grand jour. C’est pas de leur faute, s’ils le sont devenus, voyez vous. Alors allez-y, « devenez » misogyne cher ami.

                Je vais peut être me faire abondamment moinsser pour avoir écrit « raciste », « antisémite », « islamophobe ». Ici sur Agoravox on ne peut plus parler d’antisémitisme, de racisme ou l’islamophobie sans provoquer un cataclysme... Les gens se jettent sur vous comme des hyènes.

                Quel ambiance, décidément !

                Bon, j’ai du travail, et je ne peux (et n’ai aucune envie de) passer ma journée sur Agoravox.
                Bonne journée à vous aussi.

              • trevize trevize 4 novembre 2014 11:25

                Mais sérieusement, vous frisez la paranoïa
                Je ne vous ai pas nommément cité dans mon premier message. Je suis même pas sûr d’avoir lu le votre quand j’ai rédigé le mien. Dès que j’ai lu le 1er commentaire deJP Llabrès j’ai commencé à réfléchir à ma réponse. Arrêtez de dire que je m’acharne sur vous, c’est vous qui êtes venue dans votre première réponse vous m’écrivez de « ne pas vous oublier » et là vous me dites "Reconnaissez quand même que je n’ai pas été la seule à émettre cette opinion, mais je suis la seule personne (à l’heure où j’écris ces lignes) sur qui on s’est « acharné ».« Alors, je vous oublie ou je m’acharne sur vous, il faudrait savoir ?
                 »
                vous l’êtes sans doute déjà [misogyne], sans même vous en rendre compte, et que vous cherchez juste à vous justifier, à légitimer vos sentiments."
                Ouah je vois que vous aussi êtes versée dans la fine psychologie.
                De grâce, vous semblez plus maligne que ça, vous ne savez pas reconnaître les sarcasmes ?

                Apparemment, vous n’avez pas le temps vous venez ici pour vous défouler entre deux dossiers, donc je n’attend pas de réponse ; mais j’ai une question pour vous aider à réfléchir

                Si une amis débarque chez vous, avec une caisse de 200 kilos de morue salée qui pue, et qu’elle vous demande de garder tout ça dans votre petit 2 pièces en attendant qu’elle sache quoi en faire, vous faites quoi, vous dites quoi ? Vous sautez de joie au plafond ? Supposons que vous acceptiez, et qu’elle ne vienne jamais rechercher son poisson qui pue, vous faites quoi ?

                Voilà, garder un secret pareil, c’est comme stocker du poisson qui pue dans votre salon. ça peut ronger aussi le porteur du secret, qui n’est qu’une personne comme les autres. Trahir le secret n’est peut-être pas la chose la plus maligne à faire c’est sûr, mais on est humains, parfois ça déborde, surtout si plusieurs personnes vous font le coup, que vous voyez que c’est beaucoup plus courant que ce qu’on croit, et que ça continue parce que personne ne dit jamais rien et personne ne fait jamais rien. Finalement, ceux qui paient les conséquences, ce sont les victimes et leur entourage, jamais le fautif.

                Le monde entier est en train de s’effondrer à cause d’histoires comme ça. On cache les poussières sous le tapis, on masque les défauts pour ne plus les voir, mais la gangrène est partout, à un moment il faut que tout le monde la voit si on veut vraiment régler les problèmes de fond.


              • marauder 4 novembre 2014 12:33

                Trevise :

                il est bien connu que celui qui dénonce quelque chose de grave quelqu’un il soit est inconsciement vu comme la personne responsable de cette chose. C’est une pensée binaire par association. La nouvelle fait peur, et comme elle est racontée/rapportée, les gens qui la recoivent n’ont que l’annonceur devant leurs yeux ... En direction d’ou sera-t-il possible d’exprimer sa colère ?

                Reflexe pavlovien dérivé de notre apprentissage du langage complexe et lié a nos relation sociales...

                Un mode de pensée qui devrait, de nos jour ne plus avoir lieu, tant le pouvoir de destruction que nous avons acquis ces derniers temps est grand.


              • Surya Surya 4 novembre 2014 17:16

                Bon, allez, je reprends depuis le début. Je suis vraiment sympa... 


                1) Je n’ai jamais dis que c’était vous qui vous acharniez sur moi. Je ne vous ai pas nommé. Donc c’est vous qui êtes parano, pas moi. Je ne vous visais pas. Tout comme vous n’aviez pas lu mon commentaire.

                2) Vous avez du mal à comprendre, décidément, que ce qui m’a choqué, c’est que l’auteur se soit permis de parler du viol qu’a subi cette femme, sans sa permission, et derrière son dos. Elle s’est confié à lui, il est allé tout raconter sans sa permission, il a trahi sa confiance. 
                NON, je ne préconise pas de garder le silence et de faire comme s’il n’avait rien entendu, comme s’il s’en fichait, mais je lui ai simplement dis qu’il aurait dû s’y prendre autrement si vraiment son intention était de lui venir en aide. Je lui ai même donné quelques suggestions d’actions qui vont VRAIMENT l’aider. Voir mon commentaire plus haut destiné à l’auteur.J’espère que cette fois c’est clair, sinon c’est que vous avez un problème de compréhension grave.

                Ps 1 : je ne trouve pas votre exemple de morue salée très bien trouvé, mais bon, si c’est ça que vous avez trouvé comme exemple à donner, admettons.

                Ps 2 : mon travail ne consiste pas du tout à traiter des dossiers. Je vous dis ça juste comme ça, au passage, parce que vous parlez de mes dossiers à traiter avec tellement d’assurance, comme si vous saviez en quoi consiste mon travail, alors que vous ne savez rien du tout. 

                Ah la la, les gens qui croient toujours tout savoir... Mais c’était juste un exaaaaaammmple, il va me sortir dans son prochain message... que je ne viendrai pas lire car = et d’une, j’ai été suffisamment claire, je vais pas passer mon temps à répéter les mêmes choses, et si vous ne comprenez vraiment pas c’est votre problème, pas le mien, et de deux, contrairement à d’autres sur ce site (non, non, ce n’est pas de vous que je parle, je préfère préciser tout de suite avant que vous me sautiez à la gorge, avec votre manie de vous sentir visé...), j’ai une vie en dehors d’Agoravox. 

                Quelle ambiance, mais quelle ambiance !! J’espère que l’ambiance sur Agoravox n’est pas le reflet de celle qui a cours en général en France, et que ça se limite à ce média, sinon c’est vraiment l’horreur !!

                Bon, je retourne (avec grand plaisir car j’adore mon boulot) dans mes « dossiers »...

              • tf1Groupie 3 novembre 2014 12:40

                Manque juste un chiffre : 75 000 viols par an en France.

                Et pourtant on a l’impression que c’est quelque chose de « marginal ».


                • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 13:09

                  Le problème de ce chiffre c’est que c’est une extrapolation, en fait on n’en sait rien, le seul chiffre qui existe c’est celui des plaintes pour viol qui est manifestement sous estimé.



                  Les femmes doivent absolument dénoncer leur(s) agresseur(s) ne fut ce que pour des raisons statistiques et garder des traces adn ou de sperme du violeur sur leurs vêtements pour le confondre.

                  Avec des traces d’ADN la condamnation est quasi certaine sauf si l’agresseur avait une relation suivie avec la victime.

                • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 13:12

                  Il faudrait faire une campagne publicitaire pour inciter les femmes à conserver des traces de sperme ou d’adn ( sur un vêtement ou n’importe quel tissu ) de leur agresseur pour porter plainte avec succès.


                  Avec des traces d’adn ou de foutre, les violeurs seront toujours dans de beaux draps face à la police.

                • Passante Passante 3 novembre 2014 13:25

                  oui... sûr qu’avec tous les draps susceptibles de porter des traces de foutre, 

                  sweet a des plaintes... réussies, 
                  qui donc discretos n’aura pas couché tous les soirs avec la police... 
                   smiley

                • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 novembre 2014 16:37

                  Bah, si tu vas à la police avec un drap taché de foutre et que tu dis que c’est ton copain qui t’as sauvagement violée, il y a des chances pour que ça ne prenne pas d’autant plus qu’il existe des moyens plus civilisés pour mettre fin à une relation.


                  Outre que l’accusé aura peut être une autre version à raconter hein.

                  Par contre, si tu dis que c’est un gars que tu connais pas ou que tu connais juste de vue et que c’est sur ton mouchoir là il va avoir beaucoup de mal à se disculper, un peu comme Bill Clinton et les « cigares » de Monica Lewinski et sa robe farcie au foutre présidentiel.

                • tf1Groupie 3 novembre 2014 18:37

                  Donc si ça se trouve c’est beaucoup plus que 75 000. Et en plus on ne parle que des femmes majeures...

                  "Il y aurait donc un chiffre compris entre plus de 50.000 et au moins 115 000 femmes majeures violées par an en France. Lors de la campagne contre le viol « La honte doit changer de camp » lancée en novembre 2010 par le CFCV ( Collectif Féministe Contre le Viol), OLF ( Osez Le Féminisme ) et Mix-cités, le chiffre de 75.000 femmes majeures violées a été choisi en sachant qu’il était certainement largement sous-estimé."

                  source


                • mmbbb 4 novembre 2014 10:08

                  les chiffres sont gonflés artificiellement par les feministes


                • tf1Groupie 3 novembre 2014 12:43

                  Mais c’est vrai que ça ne concerne pas les politiques.

                  Et sur ce site on aime bien dénoncer le pouvoir, la corruption, le capitalisme, tout ça.

                  Mais les exactions du « peuple » ça on ne veut pas connaitre.


                  • tf1Groupie 3 novembre 2014 18:26

                    Les exactions des « gens qui composent le peuple », ça vous parait plus clair (c’est-à-dire : ça vous évite d’évacuer le sujet) ?


                  • mmbbb 4 novembre 2014 13:08

                    Vous qui m’avez faite une remarque sur la ponctuation et que vous me taxiez de donneur de lecon votre expression semble incorrecte Revoyez la definition sur le petit Robert


                  • cathy30 cathy30 3 novembre 2014 13:00

                    Le djihad du viol maintenant ? smiley


                    • Scual 3 novembre 2014 13:11

                      Oui après la perte total de soi traumatisante, il est très malin de priver à nouveau la victime de ses choix et de sa vie en l’obligeant à agir contre sa volonté. Très malin et pas du tout vécu comme un deuxième viol par la victime qui n’a même pas le droit de vivre son traumatisme comme elle le désir.

                      Bravo.

                      Tout faire pour soutenir et convaincre la victime qu’elle doit parler, ne serait-ce que pour empêcher la récidive du violeur est une chose, mais faire ça à sa place est tout simplement la pire chose qu’on peut faire à une victime de viol en prolongeant et amplifiant l’effet psychologique traumatisant du viol à savoir la perte totale de liberté et de choix. C’est comme si le violeur n’avait pas volé le controle de la vie de la victime uniquement pendant l’acte mais également après.

                      Et j’ai demandé son avis à une psychologue avant de confirmer ce commentaire...


                      • Jean Keim Jean Keim 3 novembre 2014 13:28

                        Pourquoi faire une différence entre le viol et un acte de pédophilie, dans les deux cas il s’agit de la même chose, un acte sexuel imposé, il est vrai que pour un enfant c’est toujours imposé par les faits ou par l’ascendant que peut avoir un adulte sur un être immature.


                        • volpa volpa 3 novembre 2014 14:41

                          @l’auteur.

                          Sur le dernier paragraphe vous vous leurrez.


                          • Hétérodoxe 3 novembre 2014 16:23

                            C’est marrant cette propension sexiste à voir la société comme un assemblement de victimes féminines et d’agresseurs masculins.

                            Quant au concept de femmes esclaves des hommes, j’en pouffe tellement c’est grossier.

                            Pourquoi ne pas expliquer que le mec qui se fait dépouiller violemment par une bande de hyènes subit, à peu de chose près, le même traumatisme qu’une femme violée ? Que pour les mêmes raisons (honte, conscience de sa faiblesse ..etc) il ne porte pas plainte ? Mais qu’étonnamment, pour des raisons qui m’échappent, il n’a pas droit à cette compassion fraternelle de la société ? Que même, bien souvent, on lui rappelle à quel point une homme se DOIT d’être fort.

                            Bande de faux-culs.

                            Les hommes ont appris depuis longtemps à vivre en société, avec ses avantages et ses inconvénients. Les femmes, qui étaient enfermées chez elles, imaginant un extérieur génialissime, se rendent finalement compte que la vie à l’extérieur n’est pas si idyllique : mais au lieu de s’adapter, elles geignent. Non, les hommes n’aiment pas la guerre (mon grand-père qui a été au front, pleurait à chaque fois que le mot guerre était prononcé. Ma grand-mère trouvait, elle, que les allemands étaient plutôt de beaux jeunes hommes, je vous assure que c’est tout ce qu’il y a de plus vrai). Non, les hommes ne sont pas des violeurs en puissance. Et non, les femmes ne sont pas des victimes, sinon de leurs tendances à croire aux princes et aux princesses ...


                            • marauder 4 novembre 2014 12:43

                              Heterodoxe

                              La sagesse c’est de commencer par d’abords aider ceux qui ont le moins les moyens de se défendre.

                              C’est donc surtout pas les machos de ton espèce que j’irais protéger en premier. Surtout quand celui-ci se croit totalement a égalité dant le pouvoir de coercition.

                              Tant qu’a faire, compare aussi les enfants abusé a ce pauvre mec qui se fait eclater par plusieurs type. Deja tu fais erreur, faut en général plus d’hommes pour en maitriser un autre que pour maitriser une femme et encore moins pour maitriser un enfant. Les femministes, meme si elles comprennent que c’est un probleme global, elle savent aussi orienter leurs défense envers les plus faibles qu’elles, a savoir les enfants, en priorité. J’ai pas encore vu de féministes jalouser les efforts tourné vers les enfants pour se défendre de la pédophilie, comme toi, le macho de base, fait allegrement. Bon ca peut se trouver, chez des « f »éministes de droite", je veux dire des opportunistes cherchant l’intéret a s’afficher, peut etre ... Apres tout, cerrtaines d’entre elles peuvent tres bien elles aussi devenir des perverses narcissiques...

                              Mais bon, encore un reflexe pavlovien de droiteux bien primaire. Il se croit libre et agit plus que jamais uniquement en fonction de ses pulsions. Non content de pouvoir les comprendre, il s’y complait dans la revendication de celles-ci.


                            • Hétérodoxe 4 novembre 2014 15:11

                              @ Marauder

                              Elle est énorme ta réponse. C’est moi le macho mais c’est toi qui écrit que les femmes sont faibles et qui les compare à des gamins. En gros, les femmes sont le sexe faible, c’est ça ?!
                              Et une occasion de se taire de perdue ....


                            • marauder 5 novembre 2014 07:45

                              Nan c’est toi qui est malhonnette intelectuellement et tu me prouve encore une fois ce que je viens de dire :

                              Tu lis et interprete ce que tu veux, si je te dis qu’une femme peu tenir une tronconneuse tu vas me dire nan. Pourtant, c’est possible, avec plus d’entrainement, et moins souvent.
                              Quand je vois ta peur de petit male de te voir agressé alors qu’il est évident (pour des raisons antrhopologiques complexes) qu’une femme a généralement moins de masse musculaire que l’homme. Imagine si tu "étais une femme, tu serais encore plus terrorisée j’imagine ...
                              Tu as déja peur de perdre ton petit bout...

                              Pourquoi je me perd a parler avec une cervelle de droite (oxymore)....


                            • christophe nicolas christophe nicolas 3 novembre 2014 17:31

                              Vous avez parfaitement raison, il faut encourager les femmes violées à aller en justice, c’est le seul moyen de rétablir leur dignité, faire mettre le violeur en prison. 


                              Le psy est pour celles qui ne parlent pas, le seul vrai psy est la justice. Si justice n’est pas faite, c’est le pauvre quidam qui passe qui va dérouiller car la moindre parole pour rigoler va être mal interprétée, en plus il est toujours plus facile de taper sur le sympa que sur le prédateur. Si vous ne savez que quelqu’un a mal à la main, vous lui faites mal en la lui serrant pour dire bonjour, c’est évident...

                              Si une personne parle de viol et ne veut pas aller en justice, on peut douter de sa sincérité, là, c’est peut-être une manipulatrice qui, du coup, a vraiment besoin d’un psy.

                              • Philippe VINSONNEAU Philippe VINSONNEAU 3 novembre 2014 17:44

                                dans le cadre de la parité, il est indispensable de faire tout autant référence au viol des hommes, bien davantage tabou et ô combien fréquent en particulier dans tous les milieux fermés, pensionnat, armée, club de sport, prison ..... mais aussi au sein de famille, de bande de potes... mesure de représailles... crimes initiés le plus souvent par des homophobes refoulés qui sont légions... d’ailleurs ils ne manquaient pas dans les récentes manifestations un papa une maman - si vous voyez ce à quoi je fais allusion. Donc dans la mesure où votre article se veut objectif il convient de ne pas donner de genre au terme : victime


                                • tf1Groupie 3 novembre 2014 18:30

                                  Est-ce que , FRANCHEMENT, vous pensez qu’on est proche de la parité en matière de victime de viol ??

                                  Le lectorat d’Agoravox étant très majoritairement masculin, on n’est pas surpris des résultats des votes sur cet article.

                                  ça reclame la 6eme République, mais quand il s’agit de se regarder en face on est plutôt à la République « moins un »


                                • trevize trevize 3 novembre 2014 20:32

                                  Vous avez parfaitement raison Philippe. La parité, la proportion, on ne la connaît pas, on a tendance à penser que les femmes sont plus souvent victimes et c’est certainement le cas, mais ça n’enlève rien à la violence de l’acte et à la légitimité de leurs plaintes. Et ils ont à surmonter un tabou plus grand encore.


                                • marauder 4 novembre 2014 12:47

                                  D’accord avec toi, et ceci va d’ailleurs entrer dans les annales, si j’ose dire.... avec un mauvais jeu de mots.


                                • Bastienou Carcajou 3 novembre 2014 18:15

                                  Il ne s’agit pas de morale, terme que vous employez plusieurs fois. Il s’agirait même du viol - encore - de la morale.

                                  La réticence à parler du viol vient d’une vieille mémoire dans laquelle celle qui se fait violée l’a cherché. Cette vision est antérieure au christianisme - pour couper court aux couinements de certains dévots de l’anti-religiosité -
                                  Notre époque n’a pas encore réussi à changer le fond des mentalités, mais il faut avouer que la justice moderne et progressiste n’y aide guère. Consultez les peines encourues par les violeurs, vous serez édifiés.
                                  Avouez également que les attouchements sur mineurs en famille qui sont réduits par la loi Taubira (elle ou un autre, elle n’est pas implicitement visée) à de simples délits à peine punissables montre assez la vision du viol sous toutes ses formes.

                                  Dans de nombreux esprits, le viol n’est pas un crime majeur. En plus, elle a peut-être pris du plaisir, hein, la s----e. Et ses gosses qui aguichent par leurs attitudes... Non ! Décidément, le violeur a des circonstances atténuantes.

                                  Cordialement


                                  • Bastienou Carcajou 3 novembre 2014 18:40

                                    Rectificatif :

                                    Il ne s’agit pas des peines encourues mais des peines infligées

                                    Désolé.


                                  • Jean 3 novembre 2014 19:21

                                    qu’appel t’on viol aujourd’hui ? il faut commencer par cela, une main au cul c’est un viol ?un clin d’oeil c’est un viol ?


                                    • Hétérodoxe 3 novembre 2014 19:36

                                      Un viol, c’est quand il s’avère que le mec en a soit une trop petite, soit qu’il ne sait pas s’en servir.


                                    • Jean 3 novembre 2014 19:40

                                      je ne sais pas Hétérodoxe, il doit y avoir tout une variation entre des monstres comme dutrou et des gentils grands pères qui « sollicite » mais ou est la frontière ?


                                    • Fergus Fergus 3 novembre 2014 20:35

                                      @ Hétérodoxe.

                                      Un viol, c’est aussi, très souvent, la conséquence d’une désinhibition liée à l’alcool. Ou bien d’une grave perturbation mentale.

                                      Bonne soirée.


                                    • Fergus Fergus 3 novembre 2014 19:31

                                      Bonjour, HCIAtom.

                                      Je partage totalement votre point de vue.

                                      Dans un article de 2009 intitulé Violée, humiliée... Détruite !, je racontais l’horreur vécue par une jeune fille sans histoire. Ce calvaire, je l’ai moi-même ressenti en suivant les débats d’un procès d’assises.

                                      Le viol, c’est la barbarie. Il doit être dénoncé et réprimé avec la plus grande fermeté !


                                      • Fergus Fergus 3 novembre 2014 19:35

                                        @ HCIAtom.

                                        Une partie de phrase a disparu suite à un copié-collé. Je la rétablis ici  :

                                        Je partage totalement votre point de vue sur la répression du viol. Pour autant, j’estime que l’on n’a pas le droit de se substituer aux victimes, la moindre intervention extérieure pouvant avoir un caractère traumatisant si la victime n’est pas prête à la publicité de ce qu’elle a vécu.

                                        Le reste inchangé.


                                      • Hétérodoxe 3 novembre 2014 19:39

                                        Fergus

                                        Si tu veux, je peux aussi te raconter l’histoire d’une petite fille à qui on aurait donné le bon dieu sans confession et qui accusa son père de viols. Et je peux t’assurer qu’elle était carrément crédible.

                                        Sauf que, plusieurs décennies plus tard, il s’avéra que tout ceci était faux.
                                        Après que le père ait tout perdu, évidemment.
                                        Dut-elle réparer son affront ?


                                      • Hétérodoxe 3 novembre 2014 19:43

                                        PS : Renseigne-toi sur le syndrome de Munchausen, qui frappe essentiellement les femmes.


                                      • Fergus Fergus 3 novembre 2014 20:33

                                        Bonjour, Hétérodoxe.

                                        Je ne nie pas du tout que ce genre de cas existe, et c’est effectivement un drame pour ceux qui sont accusés injustement. Je parle, comme Sampiero, de cas de viols avérés.


                                      • trevize trevize 3 novembre 2014 20:43

                                        @heterodoxe à vous lire, le viol n’existe pas, ou alors il faudrait le dépénaliser, pour quelques cas de faux témoignages. Des faux témoignages il y en a dans tous les domaines, est ce qu’on a aboli toutes les lois pour autant ?

                                        @sampiero

                                        Que le doute s’installe, c’est un symptôme du côté tabou du sujet. Ce sont de sales histoires dont personne ne veut entendre parler, on voudrait tout simplement que ça n’existe pas. C’est toujours l’irrationnel et les préjugés qui prennent le dessus dans ces affaires.

                                        C’est tout de même un sujet très grave avec des répercussions phénoménales, et comme ça, à vue de nez, j’ai croisé beaucoup plus de personnes à qui c’est arrivé et qui n’ont pas eu la force de porter plainte, que de victimes de faux témoignages. Il faut pas tout inverser non plus.


                                      • soi même 3 novembre 2014 22:59

                                        On ne peut pas être plus clair ; ( viol. La définition du terme peut être plus ou moins large selon le pays1. Ainsi, dans le droit français, le viol est une agression sexuelle impliquant, selon l’article 222-23 du Code pénal, « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise » )

                                        Donc vous ne parlez pas en réalité de l’acte qui est justiciable, mais vous parler d’autre chose !
                                        Vous revez d’une société morale sans effort, vous êtes dans l’illusion, Ce ne pourra jamais existé cela n’existera jamais !

                                        Il y aura toujours des déviances et cela à une raison plus profonde que vos beaux discours de moraliste Cartésiens !


                                        • marauder 4 novembre 2014 13:22

                                          Ici y’a des pervers qui veulent utiliser leur pouvoir d’expression pour faire imprimer leur idées et travers nauséabons.

                                          Si y’en a ici qui, on comme dirait, deux neurones, ils pourraient peut etre aussi comprendre qu’un traumastime peut aussi etre parfaitement oublié. Il se peut aussi grandement qu’une fille qui accuse a tord ai été réellement victime d’un autre, sans meme s’en rappeller. Ca ce sont des fait, bien plus fréquent que cet attardé d’heterodoxe essaye d’insinuer. Les cas de fausses accusations sont largement en deca des vraies, et aussi des non dites.

                                          Mais cela, il s’en fout, il pense qu’avec ce qu’il pend entre les pattes.

                                          A droite, on en reste au stade pipi caca « cmoikalaplugrosse »


                                          • pourquoipas 4 novembre 2014 14:39

                                            chère madame,
                                            merci pour votre humanité, votre intelligence, votre clairvoyance et votre sens du respect de chacun
                                            ayant été encouragée à lire cet article par son auteur, et invitée à y réagir par celui ci,je me sens donc autorisée à rectifier certains faits, je pourrai intituler ma participation à ce débat : manipulation et supercherie, brisons les tabous !!

                                            en effet connaissant l’auteur et w, la soi disant victime d’un viol au cours de son enfance, je me crois dans l’obligation de préciser le contexte dans lequel cet article est paru : l’auteur et w se sont rencontrés chez moi il y a deux ans et viennent de rompre. w ayant coupé toute forme de communication avec l’auteur, voici que celui nous assène, que c’est soi disant à cause d’un viol que w aurait été dans l’incapacité de poursuivre cette relation et de l’aimer de la façon dont il le désirait.

                                            j’en ai longuement discuté avec l’auteur, lui signifiant qu’il ferait mieux d’accepter la rupture, que la colère était vaine, et que s’il était tout à coup persuadé de devoir lutter contre le viol, il pouvait militer au sein d’une association, sans révéler le soi disant viol de w. il m’a d’ailleurs dit que c’était lui qui lui avait fait « avouer » ce terrible secret.

                                            nous sommes nombreux a avoir vécu des chagrins d’amour, des déceptions, voir même des frustrations, c’est un classique, quand l’objet de notre affection coupe les liens de vouloir à n’importe quel prix en restaurer un même s’il faut pour cela lui nuire.
                                            que recherche l’auteur en agissant ainsi ? à justifier d’une rupture consommée ?
                                            pour ma part je suis juste triste que deux personnes que j’apprécie se séparent, je ne cherche pas à prendre partie, mais puisque l’auteur nous invite à briser les tabous, il me semble évident que ce n’est pas la chasse aux violeurs qui est à l’origine de cet article, mais un dessein beaucoup plus personnel, qui je dois le dire m’échappe complétement et m’inquiète pour l’auteur.

                                            je tiens à préciser que w existe réellement, qu’à ma connaissance elle est loin d’être névrosée, et que si elle a subi quelques attouchements dans sa jeunesse, elle semble loin d’en être traumatisée. elle travaille sur le corps et le bien être, se forme à la médecine chinoise, est pleine d’humour et de joie de vivre

                                            je suis sure que l’auteur ne m’en voudra pas de ces petits rectificatifs, il me connait bien et donc connait ma bienveillance, mon honnêteté et mon intégrité, et puisqu’il prône haut et fort qu’il faut dénoncer les abus même sans le consentement des personnes concernées, je suis sure qu’il saura lire entre les lignes l’inquiétude de ses amis à son sujet


                                            • HClAtom HClAtom 4 novembre 2014 15:53
                                              @pourquoipas,

                                              Ton interprétation des faits, croustillante à souhait, de révélations, de fantasmes et d’hypothèses, est celle que tu veux en faire, la réalité est bien différente.

                                              Tout le monde avait compris qu’il y avait eu une histoire entre W et moi, et qu’elle s’était terminée, et même que j’en suis resté amer, d’où, d’ailleurs, l’écriture de cet article, et son ton révolté contre les violeurs.

                                              Mais il n’y a pas que W, il y a aussi C, gravement dépressive, au bord du suicide, fondant irrépressiblement en larme à la vue de mes filles, il y a aussi M, deux cancers, toxico, autodestructrice, qui n’aime pas son second fils, car il la dégoûte, et puis trop d’autres dans des états psychologique souvent pitoyables. W est la dernière en date qui présentait des troubles typiques. A tel point que, voyant son comportement, c’est moi qui ai deviné qu’elle avait été violée, elle n’a fait que le confirmer. Ce sont donc des troubles réels, clairement visibles de l’extérieur, au moins pour un amant. Puisque tu n’es pas intime avec W, je comprends que tu sois passée à côté de cela, puisque W, à cause de son traumatisme, se mure dans le silence.

                                              Quelle que soit ma position passée ou actuelle par rapport à W, elle n’en reste pas moins une personne blessée par un viol, qui reste isolée avec sa douleur, à cause de l’image et du silence pudibonds de la société concernant le viol. C’est tout le sujet de mon article. Je le répète, oui je suis en colère, mais contre les violeurs, pas contre W, M ou C, qui sont des victimes.

                                              Tu peux désormais continuer à faire le choix du silence, me demander de me taire, et reprendre la vie comme si rien n’était, laissant W derrière son mur de silence, avec son traumatisme. Tu peux attendre qu’elle décide elle même d’en parler. Cela fait déjà 30 ans qu’on attend, on n’est plus à quelques années près. Tu auras alors tout le temps de continuer à fantasmer sur mes motivations.

                                              Tu peux aussi choisir d’aller voir W et de lui dire que, désormais, tu sais pour son viol, et que si elle veut en parler, pour aider à la résilience, les copines sont là pour ça. Qu’il ne faut pas rester ruminer ça, seule dans son coin. J’ai essayé de le faire, bien évidemment, mais pour W tout homme est un danger potentiel, donc aucun d’entre eux ne peut convenir pour aider à une telle résilience, en l’état actuel, même en déployant des montagnes d’amour. Mais entre femmes, il y a peut être moyen de se comprendre, d’avoir les mots justes, voire, hélas, de partager des expériences, et ainsi réaliser qu’on n’est pas seule.

                                              A toi de voir.

                                              Cordialement


                                            • Crab2 4 novembre 2014 17:13

                                              Homosexualité – Athéisme

                                              Mohammed Mokhtar Gomaa ( ministre égyptien ), en septembre dernier à Al-Hayat TV, accusait Israël de promouvoir l’athéisme et l’homosexualité dans son pays, rapportait le Times of Israël

                                              Suites :

                                              http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/11/homosexualite-atheisme.html

                                              ou sur :

                                              http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/11/04/homosexualite-atheisme-5482901.html


                                              • HClAtom HClAtom 4 novembre 2014 22:42

                                                Je rappelle que le viol relève du pénal, de la Cour d’Assise, où les débats sont publics. Ce n’est pas la victime mais l’Etat, nous tous, qui poursuivons le violeur, la victime n’étant que partie civile. Ce n’est pas une affaire de droit privé, mais public, elle ne concerne pas uniquement l’intimité de la victime, mais nous tous, qui sommes de potentielles victimes, si nous laissons dans nos rues des criminels dangereux et impunis.

                                                Ce n’est pas moi qui ai inventé la publicité des débats lorsqu’il s’agit de viol, mais nos législateurs, et pour de bonnes raisons : les violeurs nuisent à toute la société, pas seulement à leurs victimes. Il serait intéressant d’ailleurs de chiffrer ce que coûte le viol à la société, simplement en matière de santé, dépression, médicaments, absentéisme, suicides, ...

                                                On n’a pas le droit de prétexter l’intimité pour taire un meurtre, donc pour moi on n’a pas le droit de prétexter l’intimité pour taire un viol, comme on n’a pas le droit de prétexter l’intimité pour taire une agression pédophile. La justice estime elle aussi, sauf exceptions, que le débat doit être public lorsqu’il s’agit de telles affaires. Elle n’attend d’ailleurs pas que la victime porte plainte pour engager des poursuites, à condition d’en être informée, bien sûr. Or ce silence, pour cause d’intimité, l’empêche d’être informée.

                                                Alors moi, je mets les pieds dans le plat. Votre excuse d’intimité couvre les délinquants, depuis des siècles, et pousse la victime à se taire, devant assumer seule son traumatisme. Vous faites le jeu des violeurs, vous enfoncez les victimes.

                                                Cordialement


                                                • franc 5 novembre 2014 05:37

                                                  Moi aussi je dis« le viol ça suffit  »mais avec une intention contraire à l’auteur

                                                  -

                                                  car j ’ en ai marre de voir et d’entendre tous les jours et à longueur de journées ,à la télévision ou à la radio ou dans la presse des histoires d e viol vraies ou fausses ,à mon avis le plus souvent fausses que vraies

                                                  Il ya des crimes beaucoup plus importants et plus graves comme les meurtres ,les assassinats, les suicides ,les actes de terrorismes que l’on cache ou déguisent en accidents ou suicides que le viol que l’on exagère à qui mieux mieux ,sans compter les guerres et les génocides et les crimes inommables de toutes sorte du capitalisme maffieux

                                                  -

                                                   Aujourd’huis on fait la chasse aux violeurs comme au moyen-âge on fait la chasse aux sorcières .Les violeurs sont des malades et il faut les traiter comme des malades ,c’est tout, avec attention ,compréhension et m^me compassion et bien sûr avec justice et son application rigoureuse dans le principe et le fondement de la justice pénale qui est la loi du talion ,ni plus ni moins .

                                                  la plupart des viols ou ce qu’on appelle comme tel n’est nullement un crime m^me si la loi le désigne irrationnellement et donc injustement comme tel n’entrainant pas de blessures physiques graves et handicapantes et encore moins de mort, en tant que cartésien et chrétien pour moi seul le meurtre ou la violence conduisant à des blessures physiques graves entrainant des handicaps moteurs peuvent être considérés comme des crimes .

                                                  il y a toute une variété de viol qui varie avec l’échelle de gravité passant de simples traumatisme psychique sans gravité au meurtre barbare avec torture en passant par quelques blessures physiques non handicapantes ,accompagnées de quelques traumatismes qui peuvent être surmontées dans une résilience ,quant aux blessures psychiques c’est tellement subjectif .

                                                  on ne punit pas un vol sans violence commis par ’un homme miséreux dans le grand besoin comme un vol d’un gangster professionnel avec arme et entrainant la mort ou des blessures graves handicapantes ,de même on ne punit pas un viol n’entrainant aucune blessure physique commis par un pauvre type en proie à ses pulsions et besoins sexuels comme un viol accompagné de torture et entrainant la mort, dans ce dernier cas c’est la torture et le meurtre qui est le fondement du crime et non le viol en tant que tel ,et donc d’après la loi du talion celui-ci mérite la peine de mort tandis que celui-là ne mérite m^me pas la prison mais une attention et une surveillance comme sur un malade .On n’envoie pas un malade en prison.

                                                  au pire le simple violeur qui commet un viol n’entrainant aucune blessure mérite selon la loi du talion d’être lui-m^me violé ,c’est tout.

                                                  -

                                                  et je ne parle pas de nombreux mensonges criminels qui entrainent la mort sociale voire la mort physique des innocents faussement accusés .C’est pourquoi en Islam ,il est demandé et exigé quatre témoins en des hommes uniquements lorsqu’ils s’agit de viol de femme

                                                  _

                                                  Et pour terminer ,et j’ai conscience que cela va entrainer un tollé général de la part des bien pensants et de s féministes horrifiés ,je pense qu’il faudra aller vers la dépénalisation du viol , du simple viol n’entrainant aucune blessure physique comme l’acte d’un malade .Jusqu’à présent l au niveau de son évolution historqiue ,l’homme est et reste aussi un animal avec ses pulsions animales qui sont toujours là ,il ne faut pas idéaliser,,que l’on veuille ou non ,accuse t’on les animaux de viol ;Et n’a t-on pas dépénalisé l’avortement qui reste intrinsèquement le meurtre d’une vie humaine et considéré toujours par l’Eglise comme un infanticide ; personnellement je considère que l’avortement est plus grave que le viol ;

                                                  .De plus la dépénalisation du viol entraine la disparition ou du moins une diminuition drastique de la probabilité d ce que le violeur soit porté à éliminer physiquement sa victime pour faire disparaître le témoin immédiat,et quand il s’agit d’enfants ,cela n’est nullement négligeable ,il faut surtout avant tout privilégier la sauvegarde de vie humaine encore plus des enfants .

                                                  C’est le principe du moindre mal


                                                  • pourquoipas 5 novembre 2014 16:12

                                                    si je devais écrire un article, je pense qu’il parlerait des manipulateurs et pervers narcissiques, ainsi que des violences faites aux femmes, y compris psychologiques.

                                                    j’ai pris le temps de relire ton article initial, qui raconte comment nous, tes amis étions choqués de ton acharnement a vouloir faire de w une victime de viol sur la place publique sans le moindre respect pour elle. j’ai donc répondu étant directement mise en cause par cette accusation à notre encontre : car ne voulant pas colporter une rumeur de bistrot, tu fais de nous les ardents défenseurs des violeurs !

                                                    d’autre part tu parles de tribunal, de juge et de débat, il me semble que dans un tribunal il y a une recherche de faits, de preuves, et ce que l’on appelle des débats contradictoires.
                                                    w nie s’être fait violée, c’est ta parole contre la sienne, j’aurai plutôt tendance a lui accorder crédit vu que c’est sa vie et pas la tienne.

                                                    je te rappelle d’autre part que la diffamation et le harcèlement et la calomnie sont punis par la loi tout autant que le viol.

                                                    enfin ta grande croisade contre le silence lorsqu’un de nos amis est en peine, en difficulté ou submergé par des problèmes personnels me laisse pantoise.

                                                    car après le décès de mon fils, de p, de ma mère,en moins de 3 ans, que je me sois retrouvée sans logement, et du faire face a plusieurs déménagement, malgré ma peine, mon désespoir, et mon immense solitude dans ces moments ou j’aurai du bénéficier de la bienveillance de mes amis, tu fais parti de ceux qui ont brillé par leur absence, et par leur silence. je ne crois pas savoir que tu as clamé haut et fort dans un bistrot, il faut aider notre amie qui va si mal et s’enferme dans le silence de sa douleur.

                                                    enfin si tu es animé de grandes et bonnes intentions pour chasser les violeurs, je te propose d’ouvrir une collecte dans ce bistrot auprès de vos amis communs, afin de financer ton voyage en Afrique pour retrouver 30 ans après le soi disant violeur de w, d’étayer ton dossier avec des preuves et enfin de le livrer à la justice, qui ainsi pourra faire son travail et le punir, comme tu le souhaites. ainsi tu pourras te dire avoir participer concrètement à la résilience de w .

                                                    cela évitera aussi que cet horrible violeur ne vienne me violer moi ou pire ma fille, car bien sur si ma fille se faisait violer d’après toi, je lui conseillerai de se taire, d’avoir honte, et je cautionnerai cet horrible violeur, et ma fille aurait tout à loisir de faire un cancer, de développer des névroses, et serait incapable à vie de vivre une relation harmonieuse avec un mec.

                                                    j’ai appris une chose dans ma vie, c’est que face aux pervers manipulateurs narcissiques, la seule chose a faire : c’est fuir !!!

                                                    c’est pour cela que j’en resterai là dans mes relations avec toi, tes accusations, tes propos, me font peur ! tu manipules, déformes, accuses...relis toi et relis moi à aucun moment je ne parle de sexualité ; j’en suis venue à me demander si tu n’étais pas animé par le désir de faire croire que w avait des problèmes avec sa sexualité et ses névroses, tu aurais du ajouté les mutilations liées à son cancer pour éviter qu’aucun homme ne s’approche d’elle.

                                                    mais cela n’est que pur délire de ma part, d’autant plus que w étant belle, intelligente, sociable je ne suis pas inquiète pour elle, et de son succès auprès de le gente masculine.

                                                    si quelqu’un a besoin d’être aidé aujourd’hui c’est toi, je te conseille de consulter un thérapeute, pour ma part, je crois nécessaire de me protéger, et donc le silence me semble la meilleure des choses.
                                                    ayant vu w ce matin, elle a décidé de la même attitude, le silence, afin de se protéger de toi.

                                                    bonne continuation dans tes délires, reste persuadé d’être parfait et tout puissant, tu ne fais du mal qu’à toi même. c’est bien triste.


                                                    • Xenozoid 5 novembre 2014 16:17

                                                      très malsain,le tabou n’est qu’un détail

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