• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Passante

sur La mort comme seule issue ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Passante Passante 9 novembre 2014 13:14

il y a deux parts dans ce que vous dites alinea.

la part qui raisonne, plus ou moins juste, souvent sur des faits sans doute.
la part qui résonne, où se mêlent inquiétudes, affects, souvenirs, dépréciations, etc.
cette résonnance est par exemple lisible dans cette phrase de vous :

« en moi, mais en chaîne, tous les regards se liguent et toutes les paroles, pour m’empêcher, me réduire.C’est insidieux, l’anéantie coupable puisque ce fut décidé. Pas un hasard... »

là j’entends la réduction, mais je lis bien aussi ailleurs que si elle vient de l’extérieur, vous y oeuvrez, aucun doute, du seul fait d’entrer dans ce texte vous êtes déjà réduite ; je ne lâche pas mon axe de réponse ancien à cette histoire où je vous suis, en parallèle.

dans « l’anéantie coupable puisque ce fut décidé », dites-vous, n’y a-t-il pas à la fois un compte-rendu réel, bien réel, justice et bataclan, mais déjà tout le matos nécessaire à une exagération légèrement délirante s’il le faut, si ça chante, sur cette culpabilité, réelle ou pas ?
« ce fut décidé », oui, le réel, décision de justice ; mais allons donc, en parallèle, ça résonne terriblement, on peut y obéir ailleurs, autrement, une injonction...
« pas un hasard » devient déjà presque inquiétant, une écriture donc, mais où ce texte, d’où, de qui ? pourquoi ?
et déjà le début « en moi », « regards et paroles ligués », 
quand les regards se liguent, oui persécution, mais cette bête n’est pas un insecte, gros mammifère là, un peu plus qu’un cheval, un rhinocéros ferait parfois figure de soldat de plomb, passons ; tout commence par « en moi », vous décidez. vous.

donc non.

rendre à César / rendre à Alinea.

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès