Bonjour,
Les deux sont vrais !
Notre pensée est faite pour notre survie. Plus de danger, plus de nécessité de penser. Les grands dangers naturels ont disparus (plus de tigres dans nos campagnes, même si certains en voient encore
). Mais la pensée est restée et a besoin de nourrriture. Plus que penser positivement, c’est un changement de fonctionnement complet qu’il est nécessaire de développer : l’identification à la pensée et aux mécanismes de peur fait que c’est la possession de la pensée qui est désormais vécue comme menacée et se défend. La possession de la pensée a remplacé l’objectif de la tranquillité et de la sécurité. Et cela que la pensée soit positive ou négative. C’est devenu une source importante de conflits. Et autant l’attachement à la pensée négative que la volonté de manipulation expriment ces mécanismes.
Ce qui est plus ardu, pour ne pas être la dupe de qui que ce soit, c’est de ne pas s’identifier aux pensées, mais d’atterrir en paix dans la sensation simple de sa propre vie, libre.
Etre attentif à ses sens dans le présent, plutot que d’en subir l’interprétation par habitude, permet de découvrir sans cesse .... ce qui était vrai hier n’est pas faux (ne tombons pas dans ce piège simplificateur grossier), mais est nécessairement dépassé par tout ce qui s’est passé entre temps et ce qui se passe maintenant.
Cordialement.