Joël de Rosnay - « la pensée positive »
L'article de Joël de Rosnay "Pourquoi nous aimons surtout les mauvaises nouvelles" pose la question et donnera sans doute quelques réponses sur les raisons du défaitisme ambiant récurrent et persistant dans notre pays. Nous serions, selon certaines études, l'un des peuples les plus pessimistes de la planète, et pourtant nous sommes loin d'être les plus malheureux. Certes, le défaut inverse serait de tomber dans un optimisme béat et la négation des réalités.
Alors pourquoi les Français ont-ils toujours le moral dans les chaussettes et ce manque de confiance chronique qui les ronge sans cesse comme un inguérissable cancer. Les médias seraient ils les principaux responsables ne notre état de santé psychologiquement délabré. Pourtant les journalistes qui ne sont que des observateurs et des chroniqueurs ne font pas l'actualité. Un rédacteur en chef ne décidera jamais d'une guerre ou de l'augmentation des impôts. Certes, les médias peuvent influencer l'opinion dans un sens ou dans l'autre en sélectionnant les nouvelles selon la politique éditoriale de l'organe de presse. Mais comment se fait-il que les informations soient très majoritairement négatives. Serions-nous les proies d'un vaste complot médiatique qui viserait à nous démoraliser.
Joël de Rosnay parle de la "société de la mise en scène de la peur" ou de l'expression "d'audimat de la mort" employé par Michel Serres. La presse serait donc dans la recherche et la diffusion d'infos inquiétantes ou carrément morbides en permanence. Ce serait donc bien eux les responsables du malaise sociétal, car c'est bien bien eux qui invitent régulièrement sur les plateaux de télévision et dans leurs colonnes, tous ces déclinologues et grands penseurs opportunistes. Ces chantres du déclin de la décadence et du suicide français annoncé comme inévitable.
"Paradoxalement, et contrairement aux idées reçues, les nombreuses expériences réalisées par des laboratoires de psychosociologie à travers le monde tendent à démontrer que c'est le public qui « programme » les médias et les poussent à diffuser des mauvaises nouvelles et non l'inverse."
Nous préférerions donc les mauvaises nouvelles aux bonnes. Voilà qui est bien étrange et mérite quelques explications de Joël de Rosnay.
61 réactions à cet article
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« La presse serait donc dans la recherche et la diffusion d’infos inquiétantes ou carrément morbides en permanence. »
La presse ? Sur Agoravox et les sites indépendants, reposant sur la libre participation, c’est encore pire. Non, la presse n’est la cause de rien du tout, elle n’est que le reflet plus ou moins déformant de la nature réactionnaire de la classe moyenne européenne.-
« c’est le public qui « programme » les médias et les poussent à diffuser des mauvaises nouvelles et non l’inverse. »
Entre le syndrome du larbin et le masochisme prolétaire, les familles à particules ont de beaux jours devant eux.En plus, ils éprouvent le besoin de théoriser, ou de se justifier ?-
Paradoxalement, et contrairement aux idées reçues, les nombreuses expériences réalisées par des laboratoires de psychosociologie à travers le monde tendent à démontrer que c’est le public qui « programme » les médias et les poussent à diffuser des mauvaises nouvelles et non l’inverse.
C’est juste mais :
- Le fonds de commerce des médias c’est vendre de la pub, c’est une question de survie pour eux. Donc il faut une information qui fidélise et permette la pérennité économique ou mieux, la croissance du média.
- Une théorie dit que plus le média proposera des choses qui surprennent et indignent, plus le média va retenir l’attention des gens.
- La curiosité morbide (ou le plaisir de se faire peur) réveillent en l’homme des sentiments forts qui donnent l’impression d’exister dans un quotidien monotone et nous font prendre conscience de la réalité et nous font accepter la mort, memento mori. Le besoin de savoir devient plus fort, plus objectif que rester dans l’hypothèse ou le déni. Une femme a congelé ses nouveaux-nés ? Pourquoi ? Le ferai-je ? La maison a brulé, aurai-je survécu ?Ce ne sont pas tant des mauvaises nouvelles qui nous attirent irrésistiblement, mais des cas hors norme que nous voulons comprendre.
- Enfin une dernière théorie c’est la saturation de l’information. On ne peut pas vraiment arrêter de regarder les informations spectaculaires ou morbides, par contre on peut saturer et en avoir marre.
Une petite cure de vidéos pour vous convaincre et vous saturer, édition russophile
Sinon il y a liveleak.com pour ceux qui préfèrent la guerre.-
En tant que patron d’agoravox, M. de Rosnay sait de quoi il parle, il suffit de lire agoravox.
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Carlo Revelli disait que le site appartenait à ses contributeurs. Donc dans le même ordre d’idées que l’article de Rosnay, nous serions responsables des billets publiés ici.
Voilà de quoi méditer cathy30. -
Gruni
Bien sûr que les auteurs sont responsables de leurs écrits, je pense que la charte d’agoravox est bien spécifique. Agoravox est avant tout une plateforme pour un suivi des réactions du web.Avec tous les propos incroyables (appel au djihad etc) que l’on trouve ici, il y a bien longtemps que ce site aurait été fermée.Mais laisser moi douter tout de même que les écrits appartiennent à leurs contributeurs. Il n’y a que leur engagement politique qui leur appartient. D’ailleurs si vous avez bien suivi le parcours d’agoravox du tout début, la bande à Léon a eu du mal à récupérer leurs articles. -
« les auteurs sont responsables de leurs écrits », je n’ai jamais prétendu le contraire cathy30. Je pense simplement que le lecteur a aussi sa responsabilité quand à la parution de ces articles lorsqu’ils les approuvent. une façon d’en redemander. Mais nous sommes sur un site participatif qui a vocation à tout publier, c’est bien comme ça. Joël de Rosnay parle surtout de la presse traditionnelle qui donne à ses lecteurs ce qu’ils veulent, tout en plaçant ses pubs. D’ailleurs vivre de la pub, même si c’est ça ou fermer boutique, pose des questions sur l’indépendance du média.
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« Carlo Revelli disait que le site appartenait à ses contributeurs »
c’est plus le cas depuis longtemps -
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certains auteurs sont sont mis en avant un certain temps. pourtant leurs articles ou ces auteurs ne sont pas aimés. ( je te met pas dedans ). ensuite, celui qui est publié énerve ceux qui ne le sont pas. la meute se déchaine et il s’en va.
tu remarqueras aussi l’absence de « bar » et de MP.
tu peut garder tes oeillières, si tu veut. -
Si tu penses que certains auteurs sont privilégiés par la direction du site, c’est une option qui se défend. Si c’est le cas, il y a certainement plusieurs raisons à cela, quand à comprendre lesquelles, je ne sais pas, mais tu es plus ancien que moi sur le site.
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oui effectivement. tu te souvent d’amaury ou rosemar ?
publié tous les jours jusqu’a plus soif. -
foufouille, oui des gens pleins de contradictions qui vont mener à un malaise et donc à une réaction de la part des commentateurs. Tout cela n’est qu’une expérience de données. Nous avons aussi notre scientifique Dugué.
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le pire étant M. les autres changent suivant les périodes.
c’est surtout pour faire fonctionner la pub, je pense. -
Notre multiple Morice ? oui tout à fait.
Ils sont payés, c’est dans la charte.La pub est un très gros gain non négligeable, et cela permet également de créer d’autres logiciels. -
« c’est le public qui « programme » les médias et les poussent à diffuser des mauvaises nouvelles »
C’est sans doute aussi le public, ou plutôt les toxicomanes qui poussent les trafiquants de drogue à organiser leur business.Et c’est forcément les petites filles provocantes qui poussent les pédophiles à les violer !-
Les petites filles ne sont pas « provocantes », elles ont affaire avec des tarés.
Pour le reste c’est la loi du marché, quand il y a demande il y a de l’offre. -
Alors, ça veut dire qu’il y a des tarés dans les assemblées parlementaires !
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« Pour le reste c’est la loi du marché, quand il y a demande il y a de l’offre. »
ah oui...le renard libre dans le poulailler libre...la main invisible....la loi du marché disparaît pourtant pour laisser la place à l’état organisateur de la perception d’impôts quand il s’agit de rembourser la dette publique à des fonds privés !la loi du marché est un mythe -
A quoi servent donc les études de marché et les sondages, si ce n’est à étudier vos « besoins » et vous plumer ensuite.
Ce qui n’empêche nullement d’autre part de provoquer l’offre, les deux ne sont pas incompatibles, au contraire. -
De provoquer la demande, pardon !
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’’Paradoxalement, et contrairement aux idées reçues, les nombreuses expériences réalisées par des laboratoires de psychosociologie à travers le monde tendent à démontrer que c’est le public qui « programme » les médias et les poussent à diffuser des mauvaises nouvelles et non l’inverse’’
Ben voyons. Et c’est le public qui a programmé ce résultat ?
Pfff ! C’est du même tabac que cette légende propagée par les lmabos que ce sont les patients des médecins qui réclament beaucoup de médocs !
Article imbécile !
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Tiens ! Lisez l’article de Verdi :
France-Télévision : une des plaies de la France« La liberté de la presse est entière ; il suffit d’avoir les milliards nécessaires. » Alfred Sauvy
Vous croyez qu’ils auraient investi des milliards rien que pour nous faire plaisir ? La réponse à cette question tient en deux phrases signées Raoul Vaneigem :
« Le rôle des médias : « Engranger l’insignifiant dans la mémoire des résignés. »
« Le secret d’une autorité, quelle qu’elle soit, tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables. »
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Et je cite Oscar Fortin : ’’ ..voilà que la ruse du Cheval de Troie est de plus en plus mise à découvert et que les peuples et les nations en découvrent toute la tricherie, l’hypocrisie et l’inhumanité. Le temps des masques qui tombent semblent arrivé.’’
Ceci expliquerait-il cela ? Autrement dit, l’article de Gruni serait-il une pitoyable tentative pour retarder la découverte du pot aux roses ?
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Si « le pot aux roses » est la manipulation des masses, ce n’est pas nouveau.
Mais tant que le consommateur en redemandera, le monde continuera à tourner comme ça.Je sais que ma « pitoyable » explication ne vous convaincra pas, ce qui ne ne m’empêchera pas de persister dans mon inutile tentative, qui consisterait à retarder la découverte du « pot aux roses ». -
Plutôt que tentative pitoyable, je dirai : déni de réalité.
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Bonjour,
Les deux sont vrais !
Notre pensée est faite pour notre survie. Plus de danger, plus de nécessité de penser. Les grands dangers naturels ont disparus (plus de tigres dans nos campagnes, même si certains en voient encore
). Mais la pensée est restée et a besoin de nourrriture. Plus que penser positivement, c’est un changement de fonctionnement complet qu’il est nécessaire de développer : l’identification à la pensée et aux mécanismes de peur fait que c’est la possession de la pensée qui est désormais vécue comme menacée et se défend. La possession de la pensée a remplacé l’objectif de la tranquillité et de la sécurité. Et cela que la pensée soit positive ou négative. C’est devenu une source importante de conflits. Et autant l’attachement à la pensée négative que la volonté de manipulation expriment ces mécanismes.
Ce qui est plus ardu, pour ne pas être la dupe de qui que ce soit, c’est de ne pas s’identifier aux pensées, mais d’atterrir en paix dans la sensation simple de sa propre vie, libre.
Etre attentif à ses sens dans le présent, plutot que d’en subir l’interprétation par habitude, permet de découvrir sans cesse .... ce qui était vrai hier n’est pas faux (ne tombons pas dans ce piège simplificateur grossier), mais est nécessairement dépassé par tout ce qui s’est passé entre temps et ce qui se passe maintenant.
Cordialement.
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les 9 millions de chômeurs et travailleurs pauvres qui galèrent pour se nourrir n’ont
pas le temps materiel pour avoir des pensées positives.Pour cela il faut avoir le
ventre plein ... !!
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Vous avez raison, et se sont les 50 millions d’autres qui se lamentent.
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La société Cybion, créée par Carlo Revelli et Joël de Rosnay, est à l’origine de ce projet10.
Le point de départ est constitué par les recherches de Carlo Revelli sur l’Intelligence Stratégique sur Internet : « En effet, au-delà des entreprises, ce qui va révolutionner les comportements individuels sur Internet, c’est justement cette « attitude de veilleur » qui consiste à garder les yeux ouverts pour se cultiver et s’enrichir à tout niveau : que ce soit pour dénicher une information inédite, vérifier une rumeur, enrichir ses connaissances, forger ses croyances, comparer les prix d’un livre, identifier le chirurgien qui a mis en place la dernière technique pour soigner une maladie rare, etc11. »
Carlo Revelli a annoncé la création de la Fondation AgoraVox12 sur le site même du journal. Cette Fondation, dont le siège se situe en Belgique, a été créée le 18 juin 2008 et reconnue d’utilité publique par le Ministre de la Justice belge, en devenant ainsi le premier média à obtenir cette reconnaissance13.
Évolutions et dérives du siteAlors qu’au milieu des années 2000, AgoraVox enregistre 40 000 visiteurs uniques par jour, que son fondateur Carlo Revelli affirme que le site « a été valorisé [en 2007] entre 10 et 15 millions d’euros » et que les médias parlent d’un « cinquième pouvoir émergent », les blogueurs les plus en vue (Jean-Michel Aphatie, Corinne Lepage, Nicolas Dupont-Aignan, Guy Birenbaum) abondent le site de leurs contenus.
Depuis, selon Robin D’Angelo, un collaborateur du site en ligne StreetPress, « AgoraVox est devenu le principal « concentrateur » hexagonal des théories conspirationnistes ». À titre d’exemples, en juin 2012, D’Angelo relève une tribune qui prend la défense du négationniste Roger Garaudy, un article où le VIH est qualifié de « virus tout à fait hypothétique », un autre qui qualifie les ovnis de « phénomène mal traité » et où l’auteur assure que « des psychiatres de renommée internationale » cautionnent les témoignages sur « les apparitions d’êtres à l’allure non-humaine, la paralysie des témoins, la télépathie, […] la téléportation, l’apparition d’hommes en noir. ». Une dérive qui s’expliquerait, selon D’Angelo, par le manque d’argent et par la transposition dans le réel d’une philosophie utopique du Web 2.0 ; « la fondation AgoraVox n’a pas marché ; le modèle du semi-participatif s’est imposé ; un exode de blogueurs ; les « conspis » ont phagocyté le site »21.
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J’avais déjà lu ce passage. Restons positifs tout de même cathy30.
- C’est une joie sans pareille que d’être méprisé par des imbéciles...
Je garde bon espoir d’être méprisé. -
Et oui, cathy, vous êtes sur site qui a une histoire longue comme le bras ;
Une histoire, dont j’ai fait partie dès fin 2005.Une histoire qui a eu une évolution dont vous n’avez peut-être pas conscience.Une histoire « Moderato cantabile ».au début.Puis qui a dévalué dans l’opinion des lecteurs extérieurs.Modérateur, on le devient aujourd’hui après avoir été modérer quelques fois par d’autres ;C’est dire tout devient très peu transparent.Qui fait quoi ?Quel quoi a permis de passer et de monter à la publication ?Si vous le savez, envoyez-moi un mail.J’en serais très amusé et intéressé.Quand les copains de mes copains sont mes copains, il est aussi vrai que les ennemis idéologiques de mes ennemis, restent des ennemis. -
L’enfoiréNon je n’ai aucune information spéciale, ce que je sais, cela vient du net et aussi de mes passages ici. -
Nous pouvons remarquer que Dupont-Aignan, Lepage etc ne laissent plus d’articles sur Agoravox. Il y a seulement M. Asselineau.
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Peut-être pas assez d’audimat pour ces personnalités
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Non je ne pense pas, car leurs articles sont très commentés.
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Je vois que ça se bagarre encore pour savoir « à qui la faute »
sont-ce les médias qui choisissent de nous envoyer de la merde à la télé ou dans les journaux ?
ou sont-ce les populations qui réclament cette merde aux médias ?J’ai un scoop:l’économie est circulaire, ça fait des allers-retours. Le média propose un contenu, analyse la réponse de ses clients (audimat...) et ajuste son tir. Si le contenu n’a pas fait vendre assez de journaux, ou n’a pas maintenu assez de téléspectateurs, il est abandonné. Si il a bien fonctionné, on garde la recette et on la resservira plus tard.
Alors évidemment, les journaux et les chaînes de télé ne demandent pas formellement à leurs clients si ils veulent qu’on leur serve de mauvaises nouvelles ; c’est tacite : ils se sont aperçus avec le temps que les gens sont accrocs aux mauvaises nouvelles. Alors ils en jouent, ils les mettent en scène tant qu’ils peuvent, ils vont même jusqu’à créer de la fausse mauvaise nouvelle, ou monter en épingle des sujets bidons si besoin.Une fois de plus, tout le monde est responsable dans cette affaire : les médias comme les moutons heu pardon clients. Evidemment, le journal de 20h pourrait choisir de ne présenter que des bonnes nouvelles bisounours, mais il faut se rendre à l’évidence : les gens ne veulent pas de ça.
Il n’y a qu’à voir le contenu des articles sur agoravox : on n’y parle que de guerre mondiale nucléaire, de crise, de chômage, de pollution, de corruption, d’épidémies, de tout ce qui va mal dans le monde.
Quand quelqu’un propose un article au sujet plus « léger » il se fait instantanément descendre avec des commentaires style « on s’en fout, il y a des trucs vachement plus importants que ça » quand quelqu’un propose une solution à nos problèmes, on vient lui dire qu’il est un suppôt du système, ou qu’il est débile et que son idée ne marchera pas.Le média doit donner de l’information, soit .Si possible de qualité. Mais quelque soit le soin qu’il met dans cette tache, si personne ne lit ou n’écoute l’info, c’est comme si le média n’avait rien produit. Le média n’est pas là pour forcer la nature des gens, ce n’est pas à lui de dire ce qui devrait ou pas être écouté ou lu. Un type qui regarde le bigdil ou la téléréalité, ça ne sert à rien de le coller devant un reportage culturel ou historique : ça ne l’intéresse pas. Le client est roi, si il veut de la mauvaise nouvelle on lui en donne jusqu’à plus soif.
Si les clients en ont marre de la mauvaise nouvelle, ils peuvent toujours arrêter de les lire et de les écouter. Rapidement, les médias verront que ça ne marche plus, ils adapteront leur stratégie et proposeront du contenu qui plaît à leur audimat.
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« Quand quelqu’un propose un article au sujet plus « léger » il se fait instantanément descendre avec des commentaires style « on s’en fout, il y a des trucs vachement plus importants que ça » »
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que vous avez raison.Bonne analyse. (vous allez vous faire moinsser) -
Trevize
analyse pertinente, que les agoravoxiens boivent jusqu’à plus soif. -
Gruni
Agoravox n’est qu’une base de données où tout est analysé :-
Cela a commencé par agoravox puis à présent educavox, et je pense que cela va déboucher ensuite sur autre chose par Joël de Rosnay
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Débouché sur quoi ?
Nous serions des cobayes sous surveillance, mais comme le web en général. Remarquez que la surveillance de la boite de pandore n’est pas géniale, ça grouille de partout. -
Déboucher sur des programmes d’apprentissage, d’éducation mais avec une influence comme le dit de Rosnay.
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« Paradoxalement, et contrairement aux idées reçues, les nombreuses expériences réalisées par des laboratoires de psychosociologie à travers le monde tendent à démontrer que c’est le public qui « programme » les médias et les poussent à diffuser des mauvaises nouvelles et non l’inverse. »
c’est faux : si au public on a montré depuis des années des images d’horreurs au JT, il finit par en demander s’il n’en voit plus.historiquement, ça ne tient pas debout et ça a été fait pour des chaînes qui vivent de cette horreur journalière : BFM TV et I-Télé, des Fox News à la française..mâtez deux heures les deux et comptez le nombre d’intervenants liés au Figaro, et vous pigerez comment on s’y prend pour rendre une horreur, type Marine LePen, normale...il n’y a pas un mec sain d’esprit qui demandera d’avoir du sang au journal télévisé. Ou un mec ayant des gosses le demandant. Alors arrêtez de nous bourrer le mou avec ce genre de faux sondages faits par les principaux bénéficiaires des images crash..la normalité, ça n’a jamais été crime sur crime et un journal de télé interrompu par 40 passages de pub. Or c’est ça, BFM ou i-Télé ; deux chaînes de merde. Avec TF1 et la 6 partis dans le même racolage, il reste pas grand chose : à France 2, c’est copinage et compagnie pour les émissions.bref, la télé, c’est de la merde.-
ho ! un commentaire instructif des morices
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Salut Morice,
Je connais vos télés françaises, peut-être plus que vous ne le faites de nos télés en France.Elles sont très différentes au sujet de la manière de montrer la politique, comme je l’ai écrit du temps de votre Sarko.Il ne faut pas mettre les enfants sur le même point que les adultes.Si vous ne le savez pas, les enfants sont dans leur chambre avec leur télé à eux en regardant d’autres programmes.Oui, il y a les parents qui peuvent influencer en interdisant de regarder des émissions « trop hard » en suivant la petite mention de l’âge et le point blanc dans un coin.Les programmes américains sont regardés, Morice.Qu’est-ce qui est au programme ?La guerre sous toutes ses formes.mais bien sûr, c’est normal, c’est en fonction des souvenirs de 14-18.Regardez les chois de films dans lequel Brad Pitt est la vedette, si vous ne me croyez pas.Il faudrait plus regarder la télé belge.Toutes les semaines, il y a des émissions pour rire sur La2 par exemple.Comme je disais parfois, il faut parfois marcher dans la merde, mais tant qu’on est équilibriste et qu’on ne glisse pas, tout va bien. -
Je suis sûr que vous regardez le feuilleton ’Un village français".
Vous me ferez un résumé. Je ne l’ai pas regardé... -
morice n’a pas le temps de regarder la télé. il « écrit » des articles et lis des page web vides ou en anglais mal traduit.
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Bien d’accord rocla+
Et si cela ne passe pas, on prend ARTE qui diffuse des émissions très enrichissantes ;La zapette sert à changer d’horizons.Mais pour cela, il faut avoir le courage de sortir de l’incrustation et de la morosité.La France est un beau pays, mais c’est loin d’être le seul.L’Hexagone n’est qu’une forme géométrique qu’il faut transgresser quand il n’y a pas assez de coins. -
Salut Gruni,
Dernièrement, comme je le fais très souvent, je rencontre des Français dans la virtualité en dehors d’Avox. J’en ai parlé dans un article récent, sans révéler toute la cascade de commentaires.Ce que j’en reprenais était suffisant :Georges : A côté de la plaque comme d’hab enfoiré de toi même, c’est les raconteurs d’histoires qui impressionnent comme la finance dicte des dettes, c’est une obligation et se les rachète avec de l’argent qu’elle imprime, impressionnant et magie noire, quant aux religions elles impressionnent tout court quand on a une vie de pion, sans destin, on admire des histoires très tordues, çà compense. Catherine était la seule a peu prés logique dans ce casino. Final. fous-toi ton humour belge dans le cul.
L’enfoiré : Parfois, il vaut mieux être à côté de la plaque et pas sur la plaque. L’humour, je l’adore n’importe où. Au moins il me chatouille et cela me fait du bien, mais ce n’est pas disponible chez tout le monde...
Catherine : Qu’est-ce qui a changé depuis 2005, rien, surtout depuis que l’on a l’impression qu’on peut s’épancher ? Censurer, c’était écrit dans le génome ! On pourrait presque en rire si ça ne faisait pas pleurer !".
L’enfoiré : Depuis 2005, on a surtout appris à connaître ses interlocuteurs. A les tester et à leur répondre. A répliquer
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Le problème est là.
Entre le marteau et l’enclume, cela craint, tout autant chez ceux qui tiennent le marteau. Le « Georges » en question, n’aimait pas l’humour. Un humour qui serait spécifique aux Belges alors que les Français vaquent dans le sérieux absolu.
« Les belges ont une royauté financière. Les français ont une longue histoire, un abîme les sépare ; sérieux vs fantaisie », finit par dire, Georges.
Je ne suis pas un comique naturel, mais, bon public, j’aime l’humour et fait partie de la claque en riant avec plaisir.
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l’enfoiré le net est une démocratie virtuelle.
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Dénicratie virtuelle, là, je suis d’accord.
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Je parlais en fait d’agoravox sur la démocratie. Nous avons ici beaucoup de fonctionnements ressemblant à une démocratie, le nom tout d’abord, agora, le vote, le débat, le choix de l’article (plus maintenant) etc. Ce site à été monté comme faisant pensé à une démocratie. D’où la démocratie virtuelle
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Ok, compris.
« Dans le cybermonde démocratique des réseaux du virtuel, le citoyen est libre d’apprécier n’importe quoi et n’importe comment, à condition que ce soit en tant que consommateur. » disait quelqu’un. -
C’est vrai que l’humour permet de ne pas se prendre trop au sérieux, et lorsque le forum devient trop chaud, de lâcher un peu de pression. Une solution positive finalement
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Oui Gruni, c’est exactement la conclusion de de Rosnay avec l’histoire d’agoravox.
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C’est exactement ça. Surtout avec la pub et le système de renvois de liens. D’ailleurs la seule liberté d’agoravox !
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Si j’oubliais nous avons aussi les smileys.
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Surtout que Morice excelle dans la pensé positive !
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