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Commentaire de Luc-Laurent Salvador

sur Comprendre Soral


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Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er décembre 2014 15:37

J’avoue ne pas connaître suffisamment Guénon.
J’ai lu quelques très bonnes choses de lui (notamment une évocation du sacré sous-jacent à la monnaie) mais je reste grosso modo dans l’ignorance de son oeuvre.

 Eclaire-t-il l’Empire ?

Ce qui m’intéresse, c’est le conceptuel, le modèle et ses mécanismes, bref la théorie. Comme Gregory Bateson, l’empirique me fatigue. Dès lors, c’est très clair, je ne me suis aucunement inquiété de savoir de qui Soral s’entoure. Seul compte à mes yeux son discours.

Ce que je note c’est qu’il est recoupé par un grand nombre d’acteurs de la dissidence et partant, ça le valide.

Ses vicissitudes d’homme qui aime les femmes, qui fait de la politique et qui a le verbe haut me paraissent tout à fait secondaires, comme relevant de la vie privée, ce à quoi je n’accorde guère d’attention.

Concernant Alain de Benoist il se pourrait bien que vous ayez raison. J’ai écouté avec grand intérêt certaines de ses analyses. Mais voilà, comme vous le dites, il n’est pas arrivé au bon moment.

Maintenant pour ce qui est de l’indispensable ou de l’incontournable, en matière intellectuelle, je ne connais que très peu d’auteurs qu’on pourrait juger tels. Je pense à Darwin, Jean Piaget, René Girard, mon trio gagnant.

Ce sont à mes yeux des monuments. Mais je sais l’arbitraire d’un tel jugement. Donc je ne vais pas le défendre.

Disons que de mon point de vue les bons auteurs sont des guides, des facilitateurs. Ils ne sont pas indispensables, mais sacrément utile pour arriver à bon port. Je crois que c’est le cas de Soral.


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