Comme la plupart du temps sur cette question, et sur toutes les questions mises en évidence par Etienne Chouard, les intervenants sérieux (je ne parle pas des trolls ou des idiots) ont raison dans ce qu’ils affirment et tord dans ce qu’ils nient.
L’essentiel de l’impulsion qui a été un moment incarnée par Etienne Chouard, c’est la réappropriation du politique par la population.
Cela passe par une mise en question du processus constituant (la manière de choisir une constitution, ceux qui la rédigent et la manière de la rendre légitime à tous) mais aussi évidemment par le référendum d’initiative populaire, la technique permettant à la population de voter directement les lois et encore par bien d’autres leviers d’intervention populaire et de contrôle des représentants.
Ne mettez pas vos bonnes idées en concurrence, additionnez-les !
Le véritable clivage se situe entre :
- d’un côté ceux qui veulent être dirigés par des maîtres (même s’ils veulent évidemment de « bons » maîtres et pouvoir les choisir)
- de l’autre côté ceux qui veulent être leurs propres maîtres en prenant des décisions collectives pour tout ce qui touche au collectif, et n’avoir que des représentants et jamais des « décideurs à la place des autres ».
Que ceux qui ne veulent pas de maîtres, qui ne veulent pas qu’on décide à leur place, ne se battent pas entre eux ! Qu’ils se battent contre la passivité de ceux qui veulent rester dans la servitude heureuse, sous la domination des maîtres.