Il faut voter Front national quand même.
C’est le seul parti dont les membres scandent « On est chez nous ! », et personne, même pas un Sarkozy au mieux de son cynisme et de son esbroufe, n’osera le reprendre.
Or, ce slogan est indépendant de la personne qui dirige le Front national. Il rassemble déjà des millions de personnes, d’autres millions de personnes y adhéreront sous la double pression de la Commission européenne et du Grand Remplacement - ou du sentiment de Grand Remplacement, ce qui revient au même.
Actuellement, c’est donc la valeur le plus sûre du panorama politique français, et ce n’est pas une question de leader. C’est une question de citoyennes et de citoyens qui, sachant précisément ce qu’ils veulent, savent ipso facto, tout aussi précisément, ce qu’ils ne veulent pas.