« Considérer les minarets en Suisse comme » arrogants« , il fallait trouver l’argument massue ! En quoi sont-ils plus »arrogants« que les clochers des églises dans nos campagnes ? »
Tout simplement en cela que les clochers sont chez nous chez eux, et que les minarets sont les symboles triomphants d’une « religion » impérialiste. Ils font irrésistiblement penser à la croix que les conquistadors plantaient sur le rivage où ils débarquaient pour la première fois, en signe de prise de possession.
« Au contraire, ils sont, au même titre que les clochers et les synagogues l’indice d’une société plurielle, ce qui est une richesse et non une tare, et la manifestation d’un culte rendu au Dieu unique. »
Le « Dieu unique » serait bien inspiré de faire ce qu’il faut pour être adoré uniquement. Ça ferait déjà pas mal de vies épargnées.
« Il n’y a pas »d’islamisation« de la France et il n’y en jamais eu. »
Non seulement, il y a islamisation de la France, mais il y a aussi - hélas - islamisation d’une partie des esprits, qui estiment qu’il est juste que les Français se poussent pour faire place à des nouveaux porteurs d’une civilisation incompatible avec la nôtre, comme le reconnaît benoîtement un Tarik Ramadan
« De plus l’Islam est présent en France depuis des siècles. »
En tout petit nombre et dans un esprit de soumission qui ne se permettait aucune revendication. A la différence de maintenant, où des leaders se prévalent de millions de fidèles - en se foutant comme d’une guigne de la diversité des sectes et courants, dont les islamophiles nous rebattent les oreilles -, pour obtenir des adaptations de nos us et pratiques au cadre de leurs superstitions.
« Et je noterai un fait très manifeste : les islamophobes de tous poils se caractérisent par une condamnation radicale de l’Islam, pas sur des arguments posés, réfléchis... »
L’argument le plus posé et le plus réfléchi réside dans le fait que l’Islam n’est pas une simple religion, mais un système religieux, politique, juridique et social, encadrant la vie du fidèle de sa naissance à sa mort, et de son éveil à son endormissement, qui ne peut s’épanouir pleinement que dans l’Etat islamique et qui, hors de ce contexte idéal, tend à rendre son environnement de plus en plus conforme aux règles édictées par Mahomet.
Et de ce système résulte une civilisation, incompatible déjà, avec la démocratie, où la légitimité du pouvoir politique émane du peuple, tandis qu’en musulmane elle ne peut émaner que d’Allah lui-même.