En mai 2017, par un de ces bouleversements politiques mystérieux dont la France a le secret, Adrien Faure ( l’auteur de cet article ) fut élu président de la République.
Il proposa l’abolition de l’état par référendum en Juin 2017, cette abolition fut votée et promulguée le premier juillet 2017 par 50,1 % des voix.
Le deux juillet, l’ensemble des cinq millions et demi de fonctionnaires ( y compris Adrien Faure lui-même) fut licencié. Le nombre de chômeurs passe du jour au lendemain de 3,5 millions à 9 millions.
Immédiatement et simultanément, neuf millions d’immigrants ex-clandestins partirent d’Irak, de Syrie,d’Afghanistan, du Maghreb et d’Afrique sub saharienne prirent la direction de la France par des moyens divers . Le contrôle aérien ayant été aboli (et remplacé par la main invisible du contrôle aérien) cinq cent vols en direction de la France finirent par s’écraser, entraînant la faillite de plusieurs compagnies aériennes et de sociétés d’assurance et de réassurance. Néanmoins, la plupart des migrants, venus par d’autres moyens, débarquèrent en l’espace de deux mois, mais se retrouvèrent sans la moindre allocation.
Les pompiers étant supprimés, l’été 2015, particulièrement caniculaire, entraîna les plus grands incendies de forêts de l’histoire. 150 000 hectares de forêt partirent en fumée au cours de la période estivale. Les cadavres des vieux morts de canicules restèrent à se décomposer dans leur logement, faute de pomiers pour les extraire. Il s’ensuivit diverses épidémies
La police étant abolie, les week-ends de juillet et août ne bénéficièrent plus d’aucun contrôle de vitesse ni d’alcoolémie, faisant instantanément remonter la mortalité routière aux chiffres extravagants de 1976.
De nombreux poids lourds, ne respectant plus les règles sur le temps de travail, s’étant renversés et mis en travers des chaussées suite à l’endormissement au volant de leurs chauffeurs pendant les heures de travail, et les chaussées autoroutières n’étant plus dégagées suite à la mise au chômage des pompiers et des agents de la DDE, on assista à la thrombose rapidement croissante du réseau autoroutier, qui devint totale le week-end du 15 août ( d’autant plus que les fonctionnaires de « bison futé » , tous licenciés, ne donnaient plus plus d’indications d’itinéraires bis ! ) Le 16 août au matin, la France comptait un total de 13400 km de bouchons, qu’il s’avéra impossible de dégager, faute d’employés de la DDE.
Les cheminots étant également réduits au chômage, plus aucune denrée alimentaire ni aucun produit manufacturé ne parvint plus ni dans les villes, qui se vidèrent de leurs habitants, ni dans les entreprises, qui de toutes façon ne pouvaient plus exporter faute de possibilité de transports.
La presse suggéra de faire intervenir l’armée, mais celle-ci, n’étant plus rémunérée, déclina poliment l’offre.
Les militaires, privés de leurs moyens de subsistance, décidèrent de vendre l’ensemble des armements français à tous ceux qui voulaient s’armer pour résister aux hordes de citoyens transformés en pillards compte-tenu des circonstances. Une guerre civile en résulta, opposant les neuf millions d’immigrés supplémentaires qui n’avaient plus droit à aucune allocation, aux neuf millions de chômeurs et aux quinze millions de retraités dont la pension n’était plus payée par l’Etat !
Les gardiens de prison, réduits au chômage, quittèrent tous leur lieu de travail. On observa deux sortes de prisons : celles dont les gardiens avaient laissé les portes ouvertes, laissant échapper simultanément trente mille délinquants et criminels dans les rues, et celles dont les gardiens fermèrent soigneusement toutes les portes en partant, ce qui provoqua rapidement le décès de trente mille détenus, vu la canicule.
Le PNB français descendit en deux mois aux alentours du zéro absolu. Il fut clair au bout de quelques jours que la France ne serait plus jamais en mesure de régler quelque dette que ce soit.
Survint alors un krach boursier mondial sans précédent, débutant par la faillite simultanée de la BNP, du Crédit agricole, du Crédit Lyonnais et de la Société Générale. Au bout de trois jours, la cote boursière des établissements financiers du monde entier dévissa au point qu’aucune action bancaire ne valait plus du centième de la valeur qu’elle avait trois jours avant ! Dans certains endroits de Wall street, on observa une hauteur, atteignant par endroits trois mètres, de cadavres défenestrés tombés dans la rue ! Le mercredi noir de cette pluie de cadavres fut surnommé « jour de la grêle humaine » par la presse et par les historiens du futur.
Fin janvier 2016, les guerres civiles, l’arrêt de la production ( à l’exception de la production agricole vivrière ), la vague de froid, les épidémies et la famine avaient fait un total de 32 millions de victimes. La France avait perdu la moitié de sa population. Seuls survécurent les habitants des régions agricoles vivrières ( du moins celles qui n’avaient pas été trop pillées ). La vague d’immigrants repartit vers des contrées plus hospitalières, faute d’allocations pour subsister dans un pays ruiné.
Le 1er février 2017, une coalition russo-chinoise envoyait un corps expéditionnaire en France, afin de rétablir un semblant d’ordre et de destituer le Président Adrien Faure. Cet aspect de la mission s’avéra inutile puisque il s’était auto-destitué après le référendum abolissant l’Etat...