Puisque vous parlez des condamnations à la peine capitale par les romains en Palestine, vous ne devez pas être sans savoir que les Juifs n’avaient pas le pouvoir d’exécuter quelqu’un et qu’ils devaient s’en remettre aux autorités. Ce qu’ils ont fait lorsqu’ils ont souhaité la condamnation de Jésus Christ.

Par ailleurs, le Talmud, dont vous parlez, contient des textes choquant concernant la possibilité de tuer ou de voler un Goy. Enfin, l’état juif a montré au monde, plusieurs fois en direct ( enfants explosé sur la plage, depuis un bâtiment de Guerre), que la mise à mort des palestiniens de posaient pas de problème. De même pour les nombreux commandos du Mossad qui ont exécuté des opposants ou anciens nazis un peu partout dans le monde, sans aucun procès. Enfin, lorsqu’on bombarde des civils, on condamne à mort.

La Torah elle même, comme toutes les anciennes traditions religieuses, n’est pas exempte de condamnations à mort, prononcées par Dieu lui même. De nombreuses fêtes commémorent le massacre des ennemis du peuple juif.

J’ai lu quelque part cette définition de la religion : des doctrines écrites en temps de guerre avec des gardes fous pour préserver la civilisation. C’était un peu mieux dit mais l’idée est qu’il est nécessaire de recontextualiser les textes pour en trouver l’essence. L’essence du texte est souvent de proposer plus de civilisation, il serait donc imbécile d’utiliser une lecture littérale d’un texte pour faire reculer la civilisation et la tolérance.

Imaginons, par exemple qu’il y a très longtemps, il était socialement accepté d’avoir des rapports sexuels avec une jeune fille de moins de 10 ans. Dans cette société, apparaît un leader d’opinion, qui sera perçu comme un prophète par la suite et qui décrète qu’on ne peut avoir de rapport sexuel avec une jeune fille de moins de 10 ans. L’esprit de ce décret est un progrès lorsqu’il a été prononcé. Si les fidèles souhaitent être fidèle à l’esprit du prophète, ils doivent continuer dans le sens du progrès et ne pas utiliser ce décret pour affirmer que l’on peut avoir des rapports avec les jeunes filles à partir de 10 ans.