D’accord avec vous JL,
cependant, est ce la religion qui soit un fait ou bien la spiritualité ?
L’observation des faits indique sans ambiguité que c’est la spiritualité qui est un besoin et non la religion. La preuve en est que la société est composé de croyants, non croyants, agnostiques et autres spiritualité.
En fait, en l’absence de preuve absolu, c’est à dire s’imposant à tous comme le fait que la Terre soit sphérique, on ne peut pas parler de fait religieux, mais de « faits religieux » qui sont une composante du « fait spirituel ».
Parler d’enseignement du fait religieux est donc arbitraire puisqu’elle élude les autres formes de croyances spirituelles. L’athéisme étant lui même une croyance propre n’interdisant pas le besoin de spiritualité.
La laïcité s’appuyant sur l’impartialité face aux croyances, elle ne peut parler de fait religieux, mais uniquement du « fait spirituel ». L’étude comparative dans un cadre général enseigné jusqu’au lycée, ne peut pas porter sur les religions entre elles, mais entre les différentes formes de croyances. D’expliquer l’objet, la fonction religieuse pour les humains et la société.
La science des religions portant sur les différences entres les religions ne pouvant se faire qu’en cursus universitaire, d’autant que si on ajoute à l’exégèse des religions leur évolution temporelle face à l’évolution sociétale, cela devient vite inextricable ! donc, à bannir de l’enseignement scolaire. Au niveau scolaire, l’enseignement des religions ne peut porter que sur un point, les grands principes communs aux grandes religions, par exemple le principe d’amour de son prochain. ou qu’elles font appel à la foi intérieure et qu’elle est antinomique de la contrainte.
Bon, je ne vais pas développer !