L’islam dont vous nous parlez est celui de la Grande Mosquée de Paris : tolérant et ouvert. Cette mosquée existe depuis 1926 dans une parfaite cohabitation. Il s’agit d’un Islam de lettrés.
Malheureusement, dans les banlieues nous n’avons pas du tout la même image. Le communautarisme y est très présent, les barbes sont longues et les femmes voilées. Ce n’est peut-être qu’une minorité de musulmans, mais ceux-ci sont les plus visibles. Ils ne se mélangent pas avec la population locale et n’ont que très peu lu le Coran et pas du tout les autres textes de l’Islam. Quand on les croise, ils ne sourient jamais, ce qui semble montrer une relation difficile avec Dieu.
Quand il y a un projet de construction de mosquée, les autorités locales rencontrent des modérés avec qui il est facile de s’entendre, mais ceux-ci sont vite remplacés après la construction par des théologiens beaucoup plus durs, sans doute sous l’influence des financeurs.
Il difficile de comprendre pour un non musulman pourquoi il peut y avoir des interprétations si différentes du Coran. Il n’y a aucune confiance envers les barbus et les événements de ce mois semblent donner raison à ceux qui ont peur. La solution ne peut venir que des musulmans eux-même.