Cevennevive
La loi Veil est une très bonne loi, nous sommes d’accord
mais concernant les dérives, je ne rejoins pas l’auteur, qui ne propose rien du reste, sauf culpabiliser les consciences « La question concernant l’IVG n’est donc pas de savoir si on tue un être vivant : c’est bel et bien le cas, ne vous en déplaise. »
Le jugement est posé, ite missa est ! est-il possible de discuter par après ? « IVG mon amour ! », l’argument est nucléaire !
De mon point de vue, tout est, d’une part, affaire de carence d’éducation (ce qui n’est pas toujours forcément simple j’en conviens dans des sociétés en mutation, en pleines turbulences, en perte de repères, ...), mais aussi de comprendre pourquoi certain(e)s se retrouvent en situation de détresse sociale, mais là nous tombons dans des considérations politiques ... voir même des poussées tectoniques internationales incontrôlées qui engendrent ces situations « non-désirées » de grandes iniquités économiques et très forte précarité de l’existence, ce qui ne saurait être un environnement serein à ... car, il nous est facile d’imaginer que dans une société idéale (édénique), il n’y aurait nul besoin ni de loi Veil, ni d’y recourir.
Confiner la question de l’avortement qu’aux seules responsabilités de ceux qui y ont recours et ceux supposés qui l’encourageraient (?) (« dérive eugéniste »), c’est hors contexte social, et c’est s’exonérer à bon compte de la complexité de la question et de la liberté individuelle du choix d’avorter ou non, et de la liberté de conscience qui va avec.
Comme pour la prostitution, la société peut se voiler la face, se mettre la tête dans le sable, elle n’est pas exempte de responsabilités, et même chose, chasser la prostitution, ce n’est que déplacer le problème.
Je ne vois pas bien ce qui dans cet article aurait fait avancer le débat ...
Comme l’auteur nous annonce déjà une suite, je lirai son prochain article.
Bonne journée