Notre trajectoire est mortifère ,mais nullement amendable. Selon que les forces qui l’infléchiront viendront de notre environnement ou bien de nous, le « confort » de la vie humaine sur Terre sera bien différent, c’est surtout ça.
C’est surtout la prise de conscience par les acteurs de la nature de leurs responsabilités et de leur possibilité concrète de transformer leurs actes de destruction en actes de recréation qui est en retard.
Il faut inlassablement expliquer dans quel cadre nos activités se déploient (on ne mord pas le sein qui nous nourrit, on le bichonne), la notion élémentaire d’effet de seuil (pourquoi ce qui semblait vrai de toute éternité ne l’était pas et le « jusqu’ici ça marche » n’implique nullement que dans 3 mois ce sera vrai (conférer le saut du toit d’un gratte-ciel et dans la chute en passant chaque étage le suicidaire dit « jusqu’ici tout va bien »), la dangerosité de la fonction exponentielle dans un monde finis.
Et expliquer concrètement pourquoi le pire danger est que les pires maux du monde sont causés par des gens animés d’aucune mauvaise intention particulière. Un ex : Il faut 6 fois plus de terres agricoles pour nourrir un « occidental » que pour nourrir un végétarien, bien plus d’énergie, d’eau, transports, etc... Anecdotique aussi longtemps qu’on ne sors pas la calculette pour comparer aux « limites du bocal ». Une humanité occidentale carnivore utiliserait la quasi totalité des terres où on peux faire pousser quelque chose (un peu plus que deux brins d’herbe) et donc il resterait à la biodiversité les déserts (on prendrait 94 millions de km sur 150 de terres émergées juste pour l’agricole).
Quelle différence ce choix anodin de vie privé aurait à grande échelle ? A la louche 50 fois la surface de la France. Devant notre assiette nous avons ce choix : ou préserver cette superficie pour la biodiversité ou la phagocyter. Nos bombes à retardement sont de cette nature. Nous les avons créées nous pouvons les désamorcer.
« Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer » ...
Moi je resterais mais à vous de voir 